Très bel album documentaire qui explique la vie d’avant le départ pour les migrants, ce qui pousse les gens à fuir, distinguant bien migrants et réfugiés.
Cet album compare le vécu de chacun à des impressions que les enfants connaissent pour approcher ce que subissent les êtres humains à cause de la faim ou de l’exil

- Qui sont les réfugiés et les migrants ? (4)
- Les enfants déplacés (6)
- D'où viennent-ils ? (8)
- Laisser sa maison derrière soi (10)
- Dans quelles conditions voyagent-ils ? (12)
- Où vont-ils ? (14)
- Que se passe-t-il à leur arrivée ? (16)
- La vie dans les camps de réfugiés (18)
- Ceux qui aident (20)
- Demander l'asile (22)
- Une nouvelle vie (24)
- En parler (26)
- Comment peux-tu aider ? (28)
- Des livres, des sites (30)
- Des mots expliqués (31)

Qui sont les gens qui vivent dans la rue ? Pourquoi y a-t-il autant de pauvres dans notre pays ? Comment faire pour les aider ? Est-ce qu’ils resteront toujours pauvres ?…
Les exclus, les sans-abri, la pauvreté soulèvent beaucoup d’interrogations de la part des enfants. Ce sujet délicat n’est pas toujours facile à aborder en famille.
Fort de son expérience auprès des grands exclus, Xavier Emmanuelli répond à une quarantaine de vraies questions d’enfants.
Sans se dérober, avec des mots justes, ce petit livre va aider à comprendre pourquoi des hommes et des femmes n’ont pas eu d’autres choix que de vivre dans la rue.

- Echos de la rue (6)
- Qui sont les gens qui vivent dans la rue ? (8)
- Les migrants aussi, dorment dans la rue ? (10)
- Dans ma ville, il y a des jeunes qui vivent dans la rue avec des chiens (11)
- Dans mon quartier, il y a une dame installée sur des cartons (12)
- Y a-t-il des enfants qui vivent dans la rue ? (14)
- Un jour, j'ai vu une femme qui faisait la manche avec son bébé (15)
- Pourquoi y a-t-il autant de pauvres dans notre pays ? (16)
- Sont-ils vraiment pauvres, ou font-ils semblant pour gagner de l'argent (18)
- Pourquoi certains préfèrent mendier plutôt que travailler ? (20)
- Pourquoi leurs parents et leurs amis ne les aident pas , (22)
- Est-ce qu'il y a des sans-abris qui ont des enfants ? (24)
- Pourquoi y a-t-il de plus en plus de ersonnes qui vivent dans la rue ? (26)
- Un jour, j'ai vu un pauvre dormir sous un pont ! (28)
- Peut-être qu'ils habitent un bidonville ? (29)
- A Paris, il y a des tentes pour les sans-abri (30)
- Il y en a qui vivent dans les bois, j'ai vu un reportage à la télé (31)
- Est-ce qu'ils peuvent se faire arrêter par la police, s'ils dorment dans la rue ? (32)
- Comment résistent-ils au froid l'hiver ? (34)
- L'été, on voit moins de sans-abri, où vont-ils ? (35)
- comment se font-ils à manger ? (36)
- Où font-ils leurs besoins ? (38)
- Ils sentent mauvais ! (39)
- En vivant dans la rue, les sans-abri attrapent des maladies (40)
- S'ils ont besoin de se soigner, qui paie le médecin ? (41)
- Pourquoi certains sont agressifs ? (42)
- Pourquoi ça me fait mal au coeur de voir des gens pauvres dans la rue ? (44)
- Pour les aider, on pourrait commencer par leur dire bonjour ? (46)
- Mon papa leur donne des pièces (48)
- Parfois on leur donne de l'argent pour manger, mais ils achètent du vin à la place ! (49)
- Je connais une dame qui invite des sans-abri au restaurant (50)
- Dans mon quartier, il y a une association qui aide les pauvres (51)
- On pourrait leur proposer de dormir chez nous ? (52)
- Pourquoi ne construit-on pas de logements popur eux ? (53)
- Pourquoi certains refusent d'aller dans des centres d'accueil ? (54)
- L'hiver, on pourrait les obliger à se mettre à l'abri (55)
- Il y avait un clochard dans ma rue, il a disparu, je ne sais pas pourquoi ? (56)
- Est-ce qu'ils resteront dans la rue ? (58)
- De la rue à la liberté (60)

La réflexion qu'ont mené les étudiants de la Formation professionnelle continue en architecture sur le projet de Pont-Saint-Esprit trouve une résonnance très actuelle sur la question de la réutilisation des friches.
Démolir, réinvestir, réutiliser, les réponses apportées sont aussi diverses et pertinentes que légitimes. Les étudiants par leur formation spécifique ont fait preuve d'une grande maturité dans les projets présentés.
Et la notion de contexte, souvent galvaudée et utilisée comme justificatif de posture, prend son sens sur ce site d'intervention. Comment, dans l'emprise d'un bâtiment dont l'organisation est purement fonctionnelle, un champ de tir, peut être transformé, soit dans ses murs, soit dans ses traces, pour y loger des lieux de vie ?
Comment la notion des vues sur les pré Alpes devient un élément fondamental dans la conception des projets. Et comment un lieu extrêmement introverti, mystérieux, peut s'ouvrir pour accueillir le programme le plus commun à nous tous : la question du logement.

En partenariat avec la Ville de Paris, le CAUE de Paris a produit un cahier de recommandations proposant des solutions et inspirations pour les projets d'aménagement de cours Oasis.
Les solutions présentées dans ce cahier sont conçues comme des sources d’inspiration et des recommandations pour les services techniques des collectivités, leurs partenaires, les maîtres d’œuvre et ou porteurs de projets désireux de s’engager dans des projets d’aménagement similaires. Il s’agit de pistes de solutions concrètes.
Les cours Oasis doivent être le fruit d’un dialogue avec les équipes éducatives, techniques et les élèves des établissements concernés. L’objectif est ainsi de créer un espace répondant aux besoins de chaque communauté éducative, au sens large.

https://www.caue75.fr/content/cahier-de-recommandations-oasis

Le littoral surnommé "Territoire du vide" par Alain Corbin était perçu comme quelque chose de dangereux contre lequel il fallait se protéger, aujourd'hui nous pouvons voir qu'il s'agit d'un territoire en danger a protéger. Le visage du tourisme évolue et sa pratique aussi, le projet Paris Plage par exemple introduit de nos jours au cœur de la ville un paysage du bord de mer. On peut dire d'une certaine façon que les vacances en ville sont nées.
Le voyage était autrefois synonyme de conquête, de guerre, de mort ou encore de colonisation mais le tourisme a fait évoluer cette idée du voyage où la notion de plaisir est le ciment de l'envie de rivage. La répulsion causée par les colères de la mer et l'environnement marécageux du Languedoc-Roussillon expliquent l'abandon de ce territoire jusqu'en 1963. La « Mission Interministérielle d'Aménagement Touristique du Littoral du Languedoc-Roussillon» dite « Mission Racine» lancée sous l'impulsion du Général de Gaulle va venir bouleverser le fonctionnement de la région.
Pourquoi il y a de l'engouement pour le paysage maritime ? Qu'est-ce qu'une station balnéaire ? Qu'est-ce qu'on y fait ? Qu'est-ce que ça nous apporte ? Pourquoi le besoin de renouer avec la nature se répand ?
Ces questions m'ont accompagnés tout au long de ce mémoire. Des lectures et des documentaires ont été nécessaires afin de mieux comprendre les enjeux des stations balnéaires et le site complexe de « La Grande Conque», à la fois située au Cap d'Agde, dans une station balnéaire emblématique et à la fois présentant un coin de nature singulier, cette plage se présente comme un écrin.

Tourisme de masse et bord de mer : du plan Racine à La grande Conque
- le plan Racine au coeur de la colonisation du littoral méditerranéen
- le Cap d'Agde : une idée préconçue
- la Grande Conque : un écrin au coeur du Cap d'agde

Une singulatité marquée
- un paysage attrayant
- une évolution paysagère marquée

La Grande Conque maintenant
- vers un éco-tourisme ?
- vers quoi tendre ?

Conclusion

Une histoire de la ville de Nîmes, de la période préromaine, lors de laquelle elle devient l'une des capitales d'un peuple gaulois, les Volques Arécomiques, jusqu'à son déclin, de 160 à 476 apr. J.C. De l'an 0 à l'an 100, la ville romaine est florissante. C'est à cette époque que furent bâtis la Maison carrée, les arènes ou le pont du Gard. Le fonctionnement de la société romaine est aussi abordé.

Dès le IVe siècle avant J.-C., Nîmes est un oppidum, une petite ville gauloise. Elle abrite une source et un bois sacré. C'est un lieu de culte important pour le peuple gaulois des Volques arécomiques.
C'est entre l'an 0 et l'an 100 que Nîmes devient une ville romaine très prospère. Elle s'embellit alors d'un temple, la Maison Carrée, et d'arènes pour accueillir les combats de gladiateurs. La ville finance même un aqueduc de 50 kilomètres pour alimenter ses fontaines et ses thermes : le pont du Gard est construit pour cela ! Nîmes est alors une colonie latine de premier plan. Son rempart, dont la tour Magne fut la plus haute des tours, fut le cinquième plus important de tout l'Empire romain. Le territoire de la cité s'étend jusqu'à la mer. Mais comment s'est faite la « conquête » romaine ? Un empereur romain fut-il véritablement originaire de Nîmes ? Est-ce la raison de cette splendeur ?

Nîmes avant les Romains (5)
- des marins et des commerçants venus de loin (6)
- la source et le bois sacré, aux origines de Nîmes (8)
- une ville gauloise (10)
- le passage d'Hannibal, 218 avant J.C. (12)
- les Romains en Gaule du Sud, 124-118 avant J.C. (14)
- l'invasion des Cimbres et des Teutons, 105-102 avant J.C. (16)
- les volques avec Jules César (18)
- des Gaulois fidèles au fils de César (20)

Une cité gallo-romaine 27 av. J.C. - 160 après J.C. (23)
- l'as de Nîmes, le gage d'une alliance (24)
- Colonia Augusta Nemausus, une colonie latine (26)
- Nîmes et son territoire (28)
- l'Augusteum (30)
- la tour gauloise se romanise (32)
- un rempart surdimentionné (34)
- le forum, nouveau coeur battant de la Colonia Augusta Nemausus (36)
- prêtres et prêtresses d'Auguste, le suprême honneur (38)
- l'eau courante (40)
- la réussite des Nîmois dans l'Empire (42)

Vivre au temps des Romains (45)
- une société très hiérarchisée (46)
- le triomphe de la viticulture (48)
- le partage des richesses (50)
- une ville très active (52)
- les enfants (54)
- allongez-vous pour le repas (56)
- l'amphitéâtre, un monument exceptionnel (58)
- la cité des morts (60)
- la ville des Antonins (62)

Le lent déclin d'une ville Romaine 160-476 après J.C. (65)
- le déclin de la ville romaine (66)
- la vie à la campagne (68)
- le nouveau visage de Nîmes (70)
- le petit lexique gallo-romain (72)

Arènes et amphithéâtre sont couramment devenus synonymes mais, à l'origine, l'arène désigne uniquement la piste de sable au centre du monument. Les amphithéâtres ont été conçus pour les combats de gladiateurs qui connaissent une popularité considérable à la fin du 1er siècle apr. J. -C. Comment a-t-on inventé ces édifices ? Pourquoi une forme ovale ? Quelles prouesses techniques a-t-il fallu réaliser ? Faire surgir de terre des décors ou réussir à tendre des toiles au-dessus des spectateurs pour leur procurer de l'ombre : l'ingéniosité des bâtisseurs surprend encore ! Les arènes de Nîmes font partie des plus beaux amphithéâtres parvenus jusqu'à nous et sont certainement les mieux conservées au monde.
C'est aussi parce que l'édifice a toujours été utilisé. Ainsi, un village et même un château ont été construits à l'intérieur de l'amphithéâtre devenu une forteresse ! Ce n'est qu'au XIXe siècle que le monument est débarrassé de ses maisons et qu'il retrouve petit à petit sa fonction première de lieu de spectacle. L'historien Eric Teyssier retrace la vie mouvementée des arènes de Nîmes au fil des siècles, dévoilant ainsi les raisons de leur exceptionnelle conservation.
Au-delà, c'est toute l'histoire des amphithéâtres, ces monuments spécifiquement romains qui ont essaimé dans tout l'Empire.

Qu'est-ce qu'un amphithéâtre ? (5)
- à l'origine, les gladiateurs (6)
- l'amphithéâtre, une création au fil du temps (8)
- les amphithéâtres de Rome avant le Colisée (10)
- le Colisée, un chantier titanesque (12)
- le plus grand jamais construit (14)
- des amphithéâtres dans tout l'Empire romain (16)
- l'amphithéâtre d'Arles (18)

L'amphithéâtre de Nîmes (21)
- Nîmes et son amphithéâtre (22)
- un chantier colossal (24)
- un amphithéâtre de 24000 places ! (26)
- le velum, quelle ingéniosité ! (28)
- la face cachée de l'arène (30)
- chacun sa place (32)

Une journée de spectacle dans l'amphithéâtre (35)
- les trompettes retentissent (36)
- les chasses du matin (38)
- les combats de gladiateurs (40)
- le triomphe ou le spoliarum (42)
- ramener un souvenir (44)
- le déclin et la fin des combats (46)

Du village fortifié au retour des spectacles (49)
- on habite dans les arènes ! (50)
- le roi Wisigoth Wamba assiège les arènes (52)
- Charles Martel met le feu à Nîmes (54)
- le château des arènes (56)
- la renaissance de l'amphithéâtre (58)
- de l'auroch au taureau (60)
- les arènes en musique (62)
- les Romains sont de retour ! (64)
- l'amphithéâtre fait peau neuve (66)
- le petit lexique romain de l'amphithéâtre (68)

Le CAUE du Gard s’investit dans l’ensemble des missions qui lui ont été confiées par la loi sur l’architecture de 1977 : le conseil, la sensibilisation, l’information et la formation. Il intervient auprès de tous les publics, en conseillant les particuliers, en aidant les élus locaux dans leurs prises de décision, en accompagnant le milieu associatif dans ses projets locaux, en sensibilisant à l’architecture, l’urbanisme et l’environnement tous les publics, du jeune enfant à l’adulte curieux de son cadre de vie...
Depuis 2003, les conférences que le CAUE du Gard propose au grand public, avec le soutien de la Direction régionale des Affaires Culturelles Languedoc-Roussillon, jouent un rôle essentiel dans la diffusion de la culture, aussi bien architecturale qu’environnementale.
Cette manifestation, initiée en partenariat avec le Lycée Daudet, à Nîmes, pour sensibiliser les lycéens à l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, a su évoluer et s’adapter à la demande de tous les publics, désireux de s’informer au mieux des composantes historiques et actuelles de nos cadres de vie.
Les conférences sont à présent proposées à la Maison du Département, grâce au soutien du Conseil Général. Elles attirent de nombreux participants, venus du Gard et des départements voisins.
Le CAUE du Gard contribue ainsi à l’épanouissement d’une véritable culture, partagée avec des intervenants de grande qualité.
Cette culture est l’indispensable préalable à une responsabilité citoyenne.
A l’occasion des 10 ans de ces cycles de conférences, il nous a semblé important de réaliser un ouvrage qui rassemble les synthèses des conférences, afin d’en conserver la mémoire et de diffuser plus largement encore tous ces moments de culture partagée.
Un grand merci au public qui vient fidèlement assister à ces rendez-vous mensuels, confortant ainsi le CAUE dans la mission d’intérêt public qui lui a été confiée par la loi sur l’architecture.