Située aux portes de l'agglomération nîmoise et soumise de plus en plus à l'influence de l'aire montpelliéraine, la Vaunage est devenue un espace très convoité. Son attractivité tient à cette situation géographique mais aussi à un cadre de vie d'exception. Son urbanisation rapide interroge. Coordonné par l'Agence d'Urbanisme et de Développement des Régions Nîmoise et Alésienne, un travail de diagnostic et d'analyse de terrain a été conduit par deux groupes d'étudiants de l'Université Paul Valéry (Master 2 Territoires de l'Urbain) et de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier (deuxième année de licence) afin de mesurer les perspectives de développement local et les formes d'aménagement possibles face à l'urbanisation d'un territoire largement ouvert aux influences des villes voisines.

On a toujours de bonnes intentions. Ce qui est difficile, c'est de le traduire dans une réalité. Je crois que la clé c'est la mesure. Quelques centimètres, ça change une vie ! C'est difficile d'être juste, ni trop petit, ni trop grand. Je crois que c'est cela l'essentiel et je crois que ça ne s'apprend qu'avec l'expérience. Je suis persuadé que c'est ça notre job, notre spécificité ... trouver la bonne mesure des choses. - Il y a aussi des mesures non mesurables. Pour en revenir à cette histoire du dehors et du dedans, j'ai le sentiment qu'il s'aqit aussi beaucoup de sensations. J'aime les dedans ouverts qui permettent au regard de filer loin, de traverser tout l'espace de la maison ou de l'appartement. Et qui continuent encore au dehors. Je crois qu'un couloir, ça peut être très beau ... il faut qu'il soit très long. Et puis paradoxalement, j'aime aussi les dehors « fermés » : le jardin qui s'arrête sur un mur, qui contient le regard et qui protège du regard des autres.
- Maison à Montferrier (16)
- Aménagements au Pontdu Gard (32)
- Villas Vanille à Montpellier (54)
- Maison à Gallargues-le-Montueux (80)
- Lycée Philippe Lamour, Nîmes (98)
- Collège Simone de Beauvoir à Frontignan (124)
- Gymnase à Ganges (134)
- Bureaux Thélis à Aigues-Mortes (144)
- La Bigotie, réhabilitation Maison forte à Monpazier (160)
- Le Mandarin, immeuble de logements à Montpellier (174)
- Le Floréale, immeuble à Montpellier (180)

L'association la manufacture des paysages veut participer et aider tous les acteurs du territoire [habitants / citoyens / enfants / élus / professionnels...] à participer à cette réflexion collective sur nos territoires. A travers ce livre, elle souhaite partager et vous transmettre son expérience de concours d'idées. En plus d'être un outil de réflexion et de proposition, véritable initiateur de pensées, le concours d'idées est aussi un outil d'échanges et de dialogue dans sa capacité à réunir plusieurs personnes autour d'une problématique commune. En effet, pour réaliser un concours d'idées, des étapes incontournables et des acteurs sont nécessaires. Elles sont détaillées et illustrées par le concours international d'idées VILLENEUVETTE et le Coeur d'Hérault conçu en 2004 par lassociation. Ce livre est pensé comme un patron que vous pouvez à votre tour adapter et utiliser.

La Direction de l'Architecture et du Patrimoine, sous-direction de l'enseignement de l'architecture, de la formation et de la recherche (Ministère de la Culture et de la Communication) en collaboration avec la Direction Générale de l'urbanisme de l'Habitat et de la Construction (Ministère de l'Equipement, des Transports, Aménagement du Territoire, Tourisme et mer) ont proposé aux écoles d'architecture de se rencontrer sur le thème « Lutte contre les exclusions: prise en compte de l'accessibilité et actions contre l'habitat insalubre ». Deux écoles, les écoles d'architecture de Rennes et de Montpellier, se sont particulièrement investies dans cette opération. Les interventions et les débats ont permis de proposer une série d actions à mener pour la formation des futurs architectes : - Affirmer la qualité et le confort d'usage pour tous. - Considérer l'architecte comme un acteur de santé. - Prendre en compte l'Etre humain au c ur de toute réalisation architecturale. « Question d'exclusion » regroupe les actes de ces journées d étude : - « Habitat et exclusions » - « Lutte contre les exclusions: accessibilité et habitat insalubre »

La idea costruida réunit les textes les plus intéressants de Campo Baeza, dans lesquels il exprime sa conception de l'architecture. C'est à travers des plans et des textes que l'architecte dévoile les clés de son travail.

"Merci à Mies Van Der Rohe ou à Le Corbusier pour leurs écrits passionants qui éclairent leurs oeuvres. Je voudrais donc que l'on comprenne aujourd'hui ensemble tous ces textes. Exprimer clairement ses intentions c'est aussi révéler le sens de l'architecture. Si les idées exprimées deviennent réalité construite c'est preuve qu'elles sont valables et que les mots ne sont pas vains."

Dans ce second numéro, quatre études se développent sur quatre siècles (XVIe-XIXe siècles) présenter par de jeunes chercheurs en histoire de l'architecture :
- "Bournazel, un château de la Renaissance en Rouergue"
- "La commanderie de Saint-Eulalie-de-Cernon au XVIIe siècle"
- "Jacques-Philippe Mareschal ingénieur et architecte des Lumières"
- "Un chantier néogothique contrarié : la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier"

Avec ces quatre ponctuations historiques apparaissent des manières de concevoir le métier d'architecte particulièrement contrastées. Face aux enjeux d'une profession changeante et finalement plus méconnue que l'on pourrait s'y attendre. Ces quatre contributions nous aident à concevoir ce métier dans la plénitude de son accomplissement à travers quatre siècles (XVIe - XIXe siècle).

Dans ce quatrième numéro, comprend les quatre études suivantes :
- "L'église romane Sainte-Marie de Rieux-Minervois : changement de plan"
- "L'originialité de l'abbatiale romane Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech"
- "Les fortifications médiévales de la Commanderie de Sainte-Eulalie de Cernon"
- "Le basalte dans les églises romanes du Languedoc"

L'architecture médiévale dans le Midi de la France est aussi variée que les approches que l'on peut en faire : historique, archéologique, artistique, technique, etc. A travers quatre articles d'étudiants de Marter en histoire de l'art médiéval de l'Université Paul-Valéry Montpellier III, ce volume des Carnets de la Recherche offreun aperçu des recherches actuelles sur cet art qui a fasciné et passionnel encore, n'ayant pas révélé tous ses secrets. Les "antiquaires" du XIXe siècle ont redécouvert l'architecture médiévale, créant autour d'elle des mythes tenaces qui ont certes l'avantage de développer notre imaginaire mais qui étaient parfois très éloignés des réalités d'une construction, d'un chantier. Les études actuelles ont peut-être perdu en poésie mais gagné en analyses scientifiques.

Ce livre rend compte du travail mené dans le cadre du workshop international « Danse & Architecture » qui s est tenu du 5 au 18 juillet 2010 à Vicenza, en prenant pour objet la Villa Rotonda de Palladio. Treize étudiants de nationalités diverses (italienne, japonaise et française) ont découvert la Rotonda par des moyens de connaissance autres que la seule perception visuelle, encadrés par Patrice Barthès, chorégraphe en résidence à l École Nationale Supérieure d Architecture de Montpellier, par Frédérique Villemur, historienne de l'art et de l'architecture, responsable du laboratoire PROTÉE (Limites, frontières et porosités entre les arts et l'architecture) de l'ensam, et par Johana Baticle, architecte. Chaque étudiant a découvert l architecture par le corps en mouvement, a pris la mesure des lieux, décliné la mise en espace de sa promenade intérieure, et restitué dans son mode d'expression propre sa perception de l'architecture. Une bibliographie sélective complète cet ouvrage richement illustré de dessins et de photographies.

La Mission Racine (11)
- La Mission Racine et les cités balnéairers du Golfe du Lion (15)
- La démarche pionnière d'une société nouvelle (21)
- La réalisation de la Mission Racine, les enjeux, l'héritage (21)
- Pierre Racine (25)
- L'aménagement touristique du littoral Languedoc-Roussillon (26)

Port-Camargue (31)
- Historique (32)
- La ville (48)
- Albert Marchais, sculpteur de l'homme oiseau (51)

Jean Balladur (57)
- Biographie (60)
- Les réalisations (64)

Le label Patrimoine du XX siècle (77)
- La notion de patrimoine, la notion de Monuments Historiques (78)
- La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) (79)
- La LOI LCAP 20116 (80)
- Le label Patrimoine du XX siècle (82)
- Les réalisations (86)

Les réalisationq labellisées Port-Camargue
- La Capitenerie de Port-Camargue (97)
- Les Camarguaises Sud (101)
- L'ensemble architectural du Quai d'honneur (105)
- Le Grand Galion, les Jardins du Port, le Grand Pavois, le Suffren (107)

Et après ...
- Le littoral de la région Occitanie, les caractéristiques de Port-Camargue (125)
- Les enjeux (122)
- Le Plan Littoral 21 (127)

Représenter la ville en mouvement et capturer ses rythmes et ses pulsations, sentir battre son pouls : Catherine Gfeller se livre à l'art de la marche comme à un art du déplacement autant que du transport. Avec l'image mouvante de la vidéo en bande passante et la photographie avec ses clichés arrêtés en frise, elle nous donne à voir moins la figure de la passante que celle de la divagante prise à la mouvance du paysage urbain. Faisant du corps dans l'espace le lieu de frictions mais aussi de flottements, elle nous renvoie à notre image de traversants et d'êtres mouvants, répondant à ce que Michel de Certeau dans L'invention du quotidien, nommait dans le fait de pratiquer l'espace : «c'est, dans le lieu être autre et passer à l'autre».

Le territoire de la Communauté de communes Leins-Gardonnenque est situé au nord des garrigues nîmoises et centré sur la plaine de la moyenne Gardonnenque. Son attractivité tient à cette situation géographique mais aussi à un cadre de vie de qualité. Néanmoins, l'urbanisation importante qu'elle connaît ne risque-t-elle pas d'altérer ce cadre de vie ?
Sous l'impulsion de l'Agence d'Urbanisme et de Développement des Régions Nîmoise et Alésienne, des étudiants en Master 2 à l'institut d'urbanisme et d'aménagement régional d'Aix-en-Provence ont conduit un travail d'analyse et de diagnostic sur le thème du développement urbain autour des nœuds d'échange, en lien avec la question de l'accessibilité au territoire. En prolongement de ces travaux, deux groupes d'étudiants en deuxième année de licence à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier, encadrés par Laurent Duport, architecte et enseignant, ont imaginé des opérations de greffes urbaines, dans les communes de Gajan et Moussac, ainsi que Fons et Saint-Génies-de-Malgoirès. Cette réflexion, en cohérence avec les objectifs du SCOT du Sud du Gard, avait pour finalité d'aider élus et acteurs de l'aménagement local, pour définir des orientations de développement urbain à moyen et long terme, et maîtriser l'étalement urbain généralisé.

Générac et Beauvoisin, deux communes gardoises voisines du plateau des Costières de Nîmes, sont confrontées aux mêmes enjeux : dans un contexte de forte pression démographique et d'évolution des pratiques de mobilité, comment accueillir davantage de population et d'habitat, sans compromètre l'équilibre et le fonctionnement urbain et sociologique, et à proximité d'une gare ?
Afin de contribuer à répondre à ces questions, que se posent de nombreux élus, l'Agence d'Urbanisme et de Développement des Régions Nîmoise et Alésienne, en partenariat avec plusieurs professeurs de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier, ont co-porté et animé une démarche de réflexion-projets d'étudiants architectes et d'échanges avec les élus locaux et les partenaires techniques de l'aménagement, sur les modes d'urbaniser et d'habiter.

Cet ouvrage se propose de servir à la programmation, la conception et la réalisation de tout aménagement touristique en bord de mer, de façon à en assurer l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le livre reprend les textes législatifs à connaître en la matière et décrit les situations les plus courantes auxquelles sont confrontés les handicapés dans leur déplacement (traversées de chaussées, escaliers, accès aux transports en commun, restaurants, hébergements, ...)

Portés par l’école Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, antenne Réunion (ENSAM/REUNION), en partenariat avec la Direction des Affaires Culturelles Océan Indien (DAC OI) et la Région Réunion, ces premiers entretiens du patrimoine de l’océan Indien ont pour ambition de développer une réflexion et une coopération autour de l’océan Indien et du patrimoine commun qu’il représente pour tous les pays de cette zone géographique.Cette démarche associe une approche scientifique à celle de différents acteurs de la société civile avec la volonté de développer une intelligence collective autour du patrimoine, matériel comme immatériel.

Si l’océan Indien constitue bien un espace géographiquement délimité, il semble ne pas constituer, au contraire de la Méditerranée, un « oceanus noster » conceptualisé.L’océan Indien n’a été perçu comme médium hauturier entre les masses émergées qui le bordent qu’à partir de l’histoire récente, les préoccupations politiques, économiques, religieuses des pays limitrophes étant le plus souvent continentales.

Pourtant, depuis l’antiquité, la frange côtière est fréquentée par les marchands romains, arabes et chinois qui se rendent jusqu’à Taprobana. La représentation de l’océan Indien se modifie avec l’arrivée des Portugais puis des Hollandais, des Anglais et des Français. Contrairement aux emprises européennes sur les Amériques, les flux et les reflux coloniaux pendant six siècles n’auront d’effet profond que sur les franges côtières, et se traduiront par la création de toute pièce de multiples villes portuaires commerciales et défensives.

De nouveaux flux d’échanges de savoirs et d’apports croisés se développeront alors à partir de ces villes en pleine croissance du fait de leur situation en interface avec l’océan et ses connexions maritimes. Leur destin se distanciera de leurs origines coloniales et elles constituent aujourd’hui un maillage économique et portuaire à l’échelle mondiale.C’est sous ces différents éclairages que le concept de l’océan Indien comme espace culturel prend tout son sens. Cet espace n’englobe certes pas les états dans leurs globalités, mais principalement leurs franges métissées d’échanges multiples, véhiculées par l’océan depuis des millénaires. La notion de patrimoine doit y être comprise dans ses différentes dimensions culturelles et
sociales, matérielles et immatérielles.

De par l’ancienneté des relations, des migrations, des tensions, des métissages et héritages multiples qui ont marqué ses populations côtières, l’océan Indien constitue un espace culturel d’une grande intensité dont le potentiel de créativité s’exprimera avec d’autant plus de force qu’il sera l’objet d’une reconnaissance et d’un enrichissement mutuel.