Depuis la Renaissance, les ruines fascinent les artistes venus rêver en Italie à la grandeur des civilisations disparues. Aujourd’hui les friches industrielles, les villes fantômes ou les églises abandonnées semblent suggérer que l’espèce humaine aurait été éradiquée de la surface de la terre. Ne subsisteraient plus que des vestiges de sa vanité, dévorés par une nature florissante et opiniâtre. Mais quelle catastrophe a bien pu causer la disparition d’Homo sapiens ?

UNE MAISON EN PAILLE
Au départ, la famille voulait juste une maison saine. Chemin faisant, ils ont compris qu’un "habitat écologique", c’est bien plus que cela. Avec la participation d’une équipe d’écobatisseurs, ils se sont lancés dans une aventure technique, économique, sociale et humaine pour construire une maison franchement écologique. Au beau milieu d’un lotissement de la banlieue toulousaine, elle est faite de bois, de paille, de terre et de chaux. Des fondations à la crémaillère, ils nous invitent à suivre, pas à pas, l’avancement du chantier et l’évolution de leur prise de conscience de la place que chacun peut prendre pour construire une relation plus juste à notre monde.

LA CHAUX
La chaux est le premier liant à avoir été fabriqué par l’Homme pour maçonner et décorer. Depuis l’Antiquité, constructions, enduits, badigeons, stucs et fresques mettent en œuvre ce matériau universel dont les qualités remarquables ont néanmoins été délaissées jusqu’à une période récente. Christian Claverie, agriculteur chauffournier béarnais, perpétue la fabrication traditionnelle de la chaux. Il nous invite, avec quelques artisans et un architecte, à redécouvrir ce matériau, dans une approche plus sensible que didactique

La stratégie nationale de développement durable invite les acteurs publics à se montrer exemplaires dans leur fonctionnement quotidien en diminuant les impacts environnementaux liés à leurs activités.
Pour les y aider, l’ADEME a conçu, en partenariat avec l’Association des Maires de France et le Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, un guide méthodologique qui apporte aux élus et aux agents les moyens d’engager puis de pérenniser des démarches éco-responsables au sein de collectivités petites ou grandes.

Elaboré à partir d’enseignements tirés d’expérimentations menées par des collectivités volontaires, il comprend également :
des exemples d’actions et retours d’expériences,
des outils méthodologiques,
des outils créés par les collectivités partenaires,
des témoignages vidéos,
des ressources bibliographiques pour aller plus loin.

Le Vorarlberg est le plus petit Land de l’Autriche. Il est situé à l’ouest du pays, à la frontière avec l’Allemagne, la Suisse et le Liechtenstein.
Le Vorarlberg a une superficie de 2600 km2. Il compte 360.000 habitants, dont 60 % vivent dans la vallée du Rhin. La région vit de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme. Le taux de chômage est seulement de 3,5 %.

70 % de l’électricité consommée est d’origine hydraulique. Les autres ressources d’origine renouvelable, bois et solaire, couvrent 10 à 15 % des besoins. Le Land, soucieux d’atteindre son autonomie énergétique, poursuit une politique ambitieuse. Les réalisations sont diverses : panneaux solaires sur les toits des maisons, centrale photovoltaïque sur deux hectares en zone montagneuse, système de cogénération utilisant des déchets de bois.

Le bois est une ressource importante au Vorarlberg. La filière est très bien organisée. La région compte de nombreuses scieries ainsi qu’une industrie, qui a su innover dans ses modes de fabrication.
De nombreuses maisons sont construites en bois. Une partie de celles-ci sont fabriquées en usine. Des efforts très importants sont faits pour réaliser des maisons économes en énergie.

Les deux tiers des maisons neuves construites au Vorarlberg sont des habitations à basse consommation d’énergie ou bien des maisons passives. Les maisons dites « passives » nécessitent, pour le chauffage, moins de 15 KWh/m2 et par an. Depuis 1993, 600 ont déjà été construites au Vorarlberg.

Les communes et les entreprises sont aussi très sensibles à la qualité des constructions et aux économies d’énergie. La commune de Ludesch a construit un bâtiment multifonctionnel qui abrite ses services administratifs, une bibliothèque et un café. Le bois utilisé pour la construction provient uniquement de forêts locales. Le Centre est chauffé au bois, ainsi qu’à l’aide d’une pompe à chaleur, qui assure aussi la climatisation.

Pour 2010, le Land s’est fixé un objectif de réduction d’un tiers des émissions de CO2 dans les secteurs de l’habitat, de l’industrie et des transports.

SOMMAIRE
AVANT PROPOS 3
PREAMBULE 4
I - DONNEES DE CADRAGE 6
- Une économie essentiellement tournée vers le tertiaire 8
- L’agriculture, une composante importante de l’économie
et des paysages régionaux 8
Une population en forte croissance 10
- Une péri-urbanisation mal maîtrisée 12
- Une région carrefour 12
- De nouvelles formes de gouvernance 12
- La Directive Cadre européenne sur l’Eau 13
II - DIAGNOSTIC REGIONAL 16
1.BIODIVERSITÉ 20
1.1. Espèces 22
1.1.1. Espèces rares ou menacées 23
1.1.2. Espèces envahissantes 28
1.1.3. Autres espèces faunistiques et floristiques 28
1.2. Milieux Naturels 30
1.2.1. Milieux marins 30
1.2.2. Milieux lagunaires et littoraux 32
1.2.3. Plaine 34
1.2.4. Zone intermédiaire - Garrigues 35
1.2.5. Milieux montagnards, grands causses 36
1.2.6. Zones humides et milieux aquatiques continentaux 37
1.2.7. Milieux souterrains (grottes) 39
1.2.8. Milieux naturels d’importance européenne 40
2.POLLUTIONS 41
2.1. Déchets 41
2.1.1. Déchets ménagers et assimilés 42
2.1.2. Déchets de l’assainissement des collectivités et des industries 45
2.1.3. Déchets Industriels Banals (DIB) 46
2.1.4. Déchets du Bâtiment et des Travaux Publics 48
2.1.5. Déchets Dangereux 49
2.1.6. Déchets des activités de soins à risques infectieux (DASRI) 50
2.1.7. Déchets toxiques en quantités dispersées (DTQD) 51
2.1.8. Déchets agricoles spéciaux 52
2.1.9. Déchets issus des dragages des ports et des canaux 53
2.2. Air 54
2.2.1. Pluies acides et effet de serre 57
2.2.2. Ozone 58
2.2.3. Pollens 60
2.3. Eaux 61
2.3.1. Situation d’ensemble 61
2.3.2. Eaux continentales superficielles 67
2.3.3. Eaux continentales souterraines 71
2.3.4. Eaux lagunaires et marines 76
2.4. Sols 78
2.4.1. Sites et sols pollués 78
2.4.2. Pollutions agricoles 81
2.5. Santé et pollution 82
2.5.1. Santé et qualité de l’air 82
2.5.2. Santé et qualité de l’eau 84
2.5.3. Autres liens santé-environnement 86
IV
3.RESSOURCES NATURELLES 88
3.1. Eaux 88
3.1.1. Situation d’ensemble 88
3.1.2. Eaux continentales superficielles 90
3.1.3. Eaux continentales souterraines 92
3.2. Forêts 97
3.2.1. Ressource forestière 97
3.2.2. Disponibilité en bois 97
3.2.3. Autres fonctions de la ressource forestière 98
3.2.4. Vulnérabilité de la ressource 100
3.3. Territoires et sols 101
3.3.1. Vue d’ensemble 101
3.3.2. Littoral et plaine 102
3.3.3. Zones intermédiaires 103
3.3.4. Montagnes et causses 104
3.4. Energie 104
3.4.1. Consommation 105
3.4.2. Production 107
3.4.3. Perspectives 109
3.5. Matières premières 110
3.5.1. Carrières 110
3.5.2. Eaux thermales et minérales 112
3.5.3. Substances concessibles 112
4. RISQUES MAJEURS 113
4.1. Risques naturels 113
4.1.1. Vue d’ensemble 113
4.1.2. Inondations 116
4.1.3. Feux de forêt 122
4.1.4. Risques littoraux 126
4.1.5. Mouvements de terrain 128
4.1.6. Séismes 130
4.1.7. Risque d’avalanche 132
4.2. Risques technologiques majeurs 133
4.2.1. Transport de matières dangereuses 135
4.2.2. Rupture de barrages 136
4.2.3. Risque industriel 120
4.2.4. Risque nucléaire 123
4.3. Risques sanitaires engendrés par les installations classées
pour la protection de l’environnement 139
4.3.1. Les émissions de substances toxiques 139
4.3.2. Les émissions d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils 140
4.3.3. Le risque de légionellose 141
5.CADRE DE VIE 142
5.1. Qualité du cadre de vie 142
5.1.1. sites remarquables et paysages 142
5.1.2. cadre de vie urbain et périurbain – aménités 146
5.2. Nuisances 146
5.2.1. bruit 146
RÉFÉRENCES 149
ABRÉVATIONS 158
BIBLIOGRAPHIE 149
LISTE DES ORGANISMES CONSULTÉS 160

Bedzed, un quartier écologique
En 2000, a été créé un quartier « écologique
» en Angleterre, près de Sutton, dans la banlieue sud de Londres. Il comprend
quatre-vingt dix logements ainsi que 2300 m2 de bureaux. Ce quartier a reçu le nom de BEDZED, ce qui signifie
Beddington Zero ( f o s s i l ) Energy Development. Ce projet pilote montre
qu’il est possible de créer des espaces de vie et de travail en cohérence avec les principes d’un développement durable.
L’architecture a été pensée afin d’offrir un cadre de vie attractif et un environnement
agréable. Chaque logement dispose d’une serre exposée au sud. Cette serre
permet de capter la chaleur et la lumière du soleil ; des panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité.
Des murs très épais et des triples vitrages assurent une très bonne isolation des bâtiments.
Les dépenses en chauffage sont de l’ordre de 10 % de celles d’une construction
classique. Une centrale produit électricité et eau chaude sanitaire. Elle est alimentée par
des plaquettes de bois, en fait des résidus provenant de surfaces forestières locales.
L’eau de pluie est stockée puis réutilisée.
Une partie des eaux usées est traitée sur site. Les habitations ont attiré des gens ayant des revenus faibles et d’autres qui
disposent de revenus élevés. L’empreinte écologique de BEDZED est deux fois moindre
que celle d’un quartier traditionnel.

Fribourg-en-Brisgau, le choix d'une ville durable
Depuis 30 ans, la ville de Fribourg-en-Brisgau en Allemagne a choisi d’améliorer
son environnement, en particulierdans trois domaines : déplacements,déchets, énergie. Les déplacements à
vélo et dans les transports en communsont encouragés : 400 kilomètres depistes cyclables ont été aménagées, les
habitants peuvent emprunter les transports en commun pour un prix faible.
Les déchets sont triés et valorisés sous forme d’énergie. Des économies d’énergie
importantes sont réalisées et les sources d’énergie renouvelables sont privilégiées. La ville a su attirer des entreprises spécialisées
dans l’environnement, à l’image de la Solar Fabrik, qui fabrique des panneaux photovoltaïques. La politique environnementale
de Fribourg a permis la création de 10 000 emplois dans le domaine de la protection de l’environnement.
A partir du milieu des années 1990, deux nouveaux quartiers (Vauban et Rieselfeld)
ont été construits. L’objectif était à la fois l’économie d’énergie et « l’excellence
environnementale ». L’isolation des logements est remarquable et une partie de
l’énergie dont les habitants ont besoin est produite sur place. Deux autres aspects essentiels ont guidé les concepteurs de ces quartiers : la mixité sociale et la cohabitation entre les générations. Les habitants ont
participé à la création de leur quartier.

Au moment où l'urbanisation de la planète s'intensifie et où nos ressources naturelles s'amenuisent, notre manière de construire est remise en question. Urbanistes, architectes, ingénieurs réfléchissent à de nouvelles solutions. Tant dans la façon de penser la ville, de réaliser un espace public, une maison privée, que dans les matériaux utilisés pour les constructions. A partir d'exemples de bâtiments, de projets, d'interviews de grands noms de l'architecture d'aujourd'hui, « La cité durable » propose un état des lieux de l'architecture écologique en Europe : À travers un voyage qui, de Paris à Londres en passant par Stuttgart ou Wageningen, permet la rencontre de grands architectes, ingénieurs, décideurs politiques proposent aujourd'hui de nouvelles solutions pour construire « durablement ».

Le Bauhaus de Dessau
- construit en 1926, le Bauhaus de Dessau reste l'œuvre majeure de Walter Gropius. L'un des bâtiment les plus célèbres de l'architecture du XX siècle
L'école de Siza
- Alvaro Siza, l'un des plus grands architectes contemporains donne de nouveaux bâtiments à l'école d'architecture dont il a lui-même été étudiant et où il est encore enseignant.
Le familistère de Guise
- une cité radieuse du XIX siècle. André Godin imagine pour ses ouvriers dans la lignée des phalanstères de Charles Fourier, un habitaat communautaire aux allures de palais.
Némausus 1
- une HLM des années 80. Jean Nouvel a inventé à Nîmes une HLM aux allures de paquebot. Une utopie architecturale qui prend à contre-pied les clichés de l'habitat social.
Le centre Georges Pompidou (Beaubourg)
- Richard Rogers et Renzo Piano, pour répondre au défi qui est lancé aux architectes, conçoivent un bâtiment en forme de mécano géant, qui se distingua d'embléée dans le paysage architectural parisien.
La caisse d'épargne de Vienne
- Otto Wagner conçut, au tournant du siècle, l'un des premiers bâtiments de bureaux du XX siècle rompant radicalement avec l'architecture bancaire traditionnelle.

Le bâtiment Johnson
- les bâtiments administratifs de la cire Johnson constituent l'une des œuvres maîtresses de Frank Lloyd Wright.
La Galleria Umberto 1er
- un des derniers et plus grands passages couverts d'europe.
Satolas-TGV
- construire en rase campagne, la gare TGV de l'aéroport de Lyon Satolas est une étonnante structure d'acier traversée par les TGV lancés à 300 km/heure, un défi relevé par Santiago Calatrava.
Les thermes de pierre
- les thermes de Vals-les-Bains conçus par Peter Zumthor réinventent l'idée même du bain.
les beaux-arts de Paris
- Au cœur de Paris, l'école des beaux-arts de Duban propose à ses étudiants un résumé de l'histoire de l'architecture.

La saline d'Arc et Senans
- A la fin du XVIII siècle, Claude Ledoux construit en Franche Comté, une usine monumentale pour le roi de France. C'est à la fois une révolution esthétique, un site industriel novateur et le noyau d'une cité idéale qui ne verra jamais le jour.
La maison de verre
- Entre 1928 et 1932, le décorateur Pierre Chareau construit à Paris une maison d'avant garde faite d'acier et de verre. C'est une machine à habiter, poétique et ludique, pleine de surprises et de trouvailles.
Le musée Guggenheim de Bilbao
- En 1997, la fondation Guggenheim inaugure un nouveau musée construit par Frrank O'Gehry, une sculpture monumentale à l'apparence chaotique et abstraite.
La maison de Jean Prouvé
- En 1953, alors qu'il traverse la pire crise de sa vie, il construit sa propre maison, créee dans l'urgence, elle incarne pourtant ses idées les plus novatrices.
La médiathèque de Sendaï
- Un cube de verre construit en 2001 au Japon ar Toyo Ito. La structure porteuse transparente, l'absence de murs, la flexibilité des espaces font de la médiathèque un bâtiment à l'architecture immatérielle et évanescente.
L'abbatiale Sainte Foy de Conques
- En 1050, on construit à Conques au milieu du paysage sauvage de l'Aveyron, une des premières grandes églises de pélerinage du monde occidental. C'est l'architecture dite "romane" à sa naissance. A rebours des archétypes, rationnelle, audacieuse et lumineuse.

Bartas, c’est un terrain de 10 hectares de chênes verts et de bruyères, où quelques pins majestueux trônent depuis près d’un siècle, dans un coin magnifique des Cévennes.
Bartas, fut ce lieu, destiné il n’y a pas encore très longtemps, à l’implantation d’un projet touristique d’une centaine de mobil home. Cette opération touristique, la mairie n’en a pas voulu et leur a préféré cette initiative d’éco-hameau.
Bartas sera ce hameau écologique rêvé par ses futurs habitants. Six familles partagent le même rêve : acheter un seul et unique terrain pour y construire chacun sa maison. Entreprise très méritante et ambitieuse, qui a donné envie à la réalisatrice de suivre ce projet. Bientôt l’achat définitif du terrain sera signé, les futurs habitants vont devoir confronter leurs idéaux. C’est à la naissance de cette micro société écologique et collective que nous convie ce  documentaire. Un film qui interroge les fondements de notre société, notre rapport à la nature, à l’argent, aux autres.
Outre le chantier concret des briques, ou du bois ; en chantier aussi : le rapport à la collectivité, à l’individualisme…

Aux abords d'une petite ville, un vaste terrain sera bientôt constructible. La municipalité voudrait en profiter pour initier une opération innovante. Autour de la table, des élus volontaires, de jeunes urbanistes qui veulent en finir avec la banlieue pavillonnaire, des promoteurs et un architecte qui défendent leurs intérêts. En s'immisçant durant plusieurs mois dans les tractations entre les différents acteurs, le film saisit sur le vif la dérive d'ambitions politiques pourtant réelles et sincères et fait émerger une réflexion sur l'urbanisme et la démocratie locale.