Les quartiers Nord
- Route d'Uzès, Jean Bouin (21)
- Ventabren, le mas de Roulan (25)
- Russan-Terre de Rouvière, Garrigues Nord, la Planette (27)
- La route d'Alès, l'Ermitage, la Cigale (34)
- Camplanier, Villeverte, Castanet, Vacquerolles (38)
- Carreau de Lanes, Mas de Lauze, Mas de Védelin (42)
- La vie commune entre quartiers de la garrigue (45)

Les quartiers Ouest
- Jean Jaures, Plateforme Cadereau, Montaury (49)
- Puech du Teil, l'Alouette (56)
- Valdegour, Pissevin, Saint Cézaire (58)
- Quartiers HLM, Boulevard Sud et boulevard Ouest (66)

Les quartiers Sud
- Route de Montpellier, Générac-Teissier, les Charmilles (75)
- Marronniers, Route d'Arles-Beausoleil, Carrefour route d'Arles (81)
- Route de Beaucaire, les Oliviers, Cité Pasteur, Clos d'Orville (87)
- Mas de Ville et Haute Magaille, Possac-Chalvidan, Mas de Boudan (89)
- Quartiers Sud, Ville Active, Fédération et démographie (96)

Les quartiers Est
- Chemin Bas d'Avignon, Aérodrome, Pont de Justice (99)
- Mas de Mingue, Courbessac (102)

Les quartiers du centre
- Ecusson, Gambetta, Croix-de-Fer (107)
- Tour Magne, Place d'Assas (113)
- La Placette, Montcalm-République (115)
- Feuchères-Esplanade, Notre Dame (117)
- Richelieu, Mont Duplan-Ancien Hôpital, Vicent Faïta (120)

Points névralgiques des quartiers
- L'Union des Comités de Quartier, les rues et ls quartiers (127)
- Les brèves des quartiers, le nom des quartiers (127)
- L'enjeu des quartiers, de la paroisse à l'école (130)
- Groupes et quartiers (132)

Finale, la culture es tronde
- Impressions des quartiers (144)
- Aspects des quartiers, les photos (148)
- Conclusion et bibliographie (156)

Comment s'est organisée, au fil des années, la vie des gens dans la ZUP de Nîmes, et quels récits font-ils de cette vie ? Pour cette recherche plusieurs sources ont été utilisées : témoignage personnel et témoignages d'autres habitants, receuillis au magnétophone, et publiés comme articles dans le journal du quartier, mêlés à la revendication du réseau associattif; et finalement observation longue et précise à la manière de l'ethnologie, qui avait donné lieu à des publications dans des revues réservés à la recherche et au travail social.
Ce sont ces textes divers, plus simples et plus directs, plus élaborés et plus compliqués, qui sont reproduits ensemble : ils reçoivent de ce fait un éclaircissement et un relief réciproques.
Avant d'être observés par la sociologie, sur leur propre vie, les habitants ont développé leur propre observation : les conclusions sont parfois les mêmes, et dans la même responsabilité, citoyens et chercheurs, c'est l'action qui est le souci et l'objectif commun.
Personne ne peut se désintéresser de cette deuxième société qui depuis 25 ans, s'est installée progressivement entre grandes villes et campagnes : banlieues périphériques au double rôle ambigu :
- Grand théâtre commode, pour les journalistes, où se combattent en connivence, mauvaise vie et délinquance, racisme et chômage, ennui et violence,
- Lieu vide, coulisses obsures où la grande société regroupée dans les centre-ville restaurés et mythiques, peut remiser en toute discrétion, population assistée et travailleurs sociaux, ancienne misère et nouvelles pauvretés
Quelques chose pourtant se passe dans les ZUP, une vie différente qui se cherche, et, dans le mélange des ethnies et des langues, un autre langage, peut-être qui se met en place, et obligera à trouver une autre façon de construire la ville et de gérer-respecter la vie quotidienne.

A mi-distance de Nîmes et de Beaucaire, sur la voie où Gaulois et Romains, Wisigohs et Francs, passaient de Provence en Espagne, à peine réveillé une fois l'an par la foire de Beaucaire, Redessan a vécu discret.
Mais il a toujours été un "bon coin", terroir au vignoble renommé, et site obligé : là où les voyageurs changent de chevaux et boivent un verre. Les donations que font des gens de Redessan aux chanoines de Nîmes, entre 925 et 1043, montrent un cadastre clair, autour des parcelles privilégiées, les vignobles. La peste marquera de faire disparaître le village en 1350. Il reprend sa vie modeste jusqu'en 1970-1980 : la démographie explose, et les lotissements s'installent. Redessan a forci, et Nîmes le guette, pour en faire un quartier de plus dans une grosse ville. Que seront les 500 écoliers du village dans 15 ans !.

- Les oubliés de la ville (1)
- Pratiques urbaines, Pascale Parat-Bézard (15)
- La grammaire des quartiers (43)
- Langues, quartiers et écoles (61)
- Entrées des écoles (75)

CULTURE ET VIE SOCIALE DES ECOLIERS
- Pratiques culturelles familiales (81)
- Garçons et filles (99)
- Sport et culture (115)
- Nombre d'enfants (123)

DE L'ENFANT A L'ADOLESCENT
- Textes des adolescents (131)
- Dessins des quartiers (151)
- Développement de la perception (161)
- Ecrire ou dessiner (171)

PERSPECTIVES
- Des lieux publics pour les enfants, Pascale Parat-Bézard (181)
- Les femmes, entre ville et quartier, Pascale Parat-Bézard (193)
- Réflexion finale, enfants et élèves (203)

Le développement des villes est signe de progrès, mais il engendre une crise sociale de plus en plus violente. La misère physique et l'angoisse s'alourdissent. Le manque d'emplois et de logements se resserre comme un étau. A quoi sert d'être regroupés sur des zones de plus en plus compacte, et réduires, si le travail et l'abri ne sont pas assurés ! La ville devient un luxe pour les plus riches, et augmente la misère pour les plus pauvres. C'est le système social qui est touché. Après les quartiers et les modes de vie, le Riresc entreprend une étude générale sur le logement. D'où vient cette crise, sous ses diverses formes, et quelles solutions proposer ? Où pourront vivre les anciens et les jeunes, les isolés et les plus démunis ?.

L'ENJEU DU LOGEMENT
- Etudier le logement, projet et méthode (5)
- Problème des HLM dans la ville (39)

ASPECTS DU LOGEMENT, LES PERSONNES AGEES
- Entr'Aide Gardoise, les logements foyers (61)
- Aide à domicile (69)

DIVERSITE DES IMPOTS ET REPARTITION SOCIALE
- Impôts locaux, chers et compliqués (81)
- Logement et disparité sociale (97)

Autour du centre, qui regroupe les îlots anciens, les quartiers de la ville sont répartis dans les grandes directions : nord et sud, est et ouest. La partie sud de Nîmes était peu connue, née il y a une centaine d'années de l'autre côté du chemin de fer, elle vivait tranquille. Une reprise brutale d'urbanisme fait venir ces quartiers sur l'avant scène. Depuis 20 ans, travaux et construction se multiplient sur ces terres disponibles, de la gare à l'autoroute. L'étude s'attarde sur les Marronniers, derrière la gare, puis sur le croisement route d'Arles-boulevard périphérique, et enfin sur un lotissement typique, le Mas de Possac-Chaldivan.

- Les Marronniers (9)
- La route d'Arles (65)
- Le Mas de Possac-Chaldivan (125)
- Les adolescents et les quartiers (159)
- L'enfant et sa mère dans le quartier (181)
- Quartiers et ville (199)

Ailleurs on les appelle bories ou caselles, simples refuges pour les berger ou le paysan. Maset vient du mas provençal, qui vient de la mansio latine (la demeure). Le maset nîmois a connu une forte expansion au XIX siècle. Certes il est une tradition culturelle, mais aussi un phénomène social. Les notables craignaient les rassemblements ouvriers dans les cafés, ils les invitaient à aller se disperser en garrigue. En faisant la synthèse des écrits précédents, ce livret fait le point sur les traditions et usages du maset nîmois.

sous leur nom technique, et multipliées dans les quartiers depuis 1960, les copropriétés restaient discrètes. Les HLM portaient la mauvaise réputation des banlieues, et dans l'insalubrité des centre ville, les vieilles maisons gardaient leur prestige culturel. Mais les goûts et la renommée sont mouvants. Classes sociales et professions le sont aussi.
Pour les copropriétés, le cadre est assez clair : nos villes sont de plus en plus grosses, et de plus en plus ingérables. L'intendance ne suit pas les projets des promoteurs et des élus. La vie sociale ne grandit pas au rythme du béton.

Les foyers logements assurent la prise en charge de personnes âgées, encore autonomes. Les résidents louent un appartement, ils apportent leurs meubles. Ils ont un voisinage protégé, des animations, un restaurant ouvert au public. c'est une colocation aménagée, garantissant le chez soi et une vie communautaire. Le prix est beaucoup plus faible qu'à l'hôpital ou en maison médicalisée. Ce bâtiment a abrité l'œuvre de la Sainte Enfance pour orphelines ou jeunes ouvrières, en 1846 ; puis un ouvroir, une école ; il faillit devenir église paroissiale au lieu de St-Baudile, en 1877 ; devenu Entr'Aide Gardoise en 1973, il reste l'emblème d'un quartier Bon Enfants.

- l'urbanisme et le vote (6)
- Lotissments de Nîmes, Pissevin, Valdegour, route d'Arles, Possac-Chalvidan (8)
- Les ZAC, statut des lotissements, la Haute Magaille (14)
- Mas de Ville, naissance et réglement des lotissements (, la Haute Magaille, le projet urbain, les entretiens (20)

LES ELECTIONS, L'EXEMPLE DE NIMES
- Le quartier Gambetta (37)
- Puech du Teil, Jean Jaurès (43)
- Nîmes, bureaux de votres typiques (59)

LE VOTE DANS LE GARD
- Redessan (65)
- Vaunage-Sommièrois (72)
- Les cantons du Gard (79)

SAINT-GILLES
- Saint-Gilles radiographie (87)
- Deux entretiens (96)
- Modes de vie et site urbain, RMI (98)
- Les conflits communautaires (110)
- Langue et religion (128)
- Les jeunes gens, les pédagogues (145)
- Mémoires de St-Gilles (156)

- Livres et documents, recherches sur les migrations (171)

Comment s'est organisée, au fil des années, la vie des gens dans la ZUP de Nîmes, et quels récits font-ils de cette vie ?
Pour cette recherche plusieurs sources ont été utilisées : témoignage personnel et témoignages d'autres habitants, recueillis au magnétophone, et publiés comme articles dans le journal du quartier, mêlés à la revendication du réseau associatif; et finalement observation longue et précise à la manière de l'ethnologie, qui avait donné lieu à des publications dans des revues réservées à la recherche et au travail social.

La garrigue n'a pas la hauteur des forêts du Nord ou de l'équateur, mais elle abrite une végétation riche : arbustes, plantes pour la cuisine ou la médecine, champignons. Les chasseurs y trouvaient lièvres et sangliers. Elle nourrissait chèvres ou cochons, et les agriculteurs l'in colonisée peu à peu. On peut voir trois stades dans les abris : la capitelle, en forme de tente ronde ou carrée, où l'on entrepose outils ou récoltes; puis le cabanon, géométrique, et enfin le maset, ancêtre et modèle réduit des mas, entouré de murettes et de clapas. Ces constructions ont en commun matériau et méthode, les pierressèches tiennent en équilibre dans leurs murs, sans ciment. Avec tout un pan du département, le pays de Nîmes possède ce trésor celtique, capitelles et masets, dans le haut de la ville, villages proches ou plus lointains. L'oppidum de Nages, dans la vallée, illustre encore l'urbanisme des Gaulois.

- Le calendrier (3)
- Panneaux sculptés de Daudet (4)
IMAGES ET EVENEMENTS DE L'ANNÉE (6)
- Des bâtiments et des dates (6)
- Valdegour-Pissevin, le football (7)
- Les quartiers et leurs journaux (9)
- Le culte des gladiateurs (10)
- Politique de la ville en Occitanie (12)
- Le résultat des élections (14)
- L'avenir de Pissevin (17)
- L'annuaire 2018 (25)
LES RECITS DU QUARTIER, LE CIGALOUN (34)
- Gabriel, les emplois (36)
- Aux Mille couleurs, Caroline (37)
- Soigner les dents (39)
- Professions de santé à Pissevin, centre médical (41)
- Textes en passant (43)
QUARTIERS, LANGUES, PROVERBES, POÉSIES (50)
- Les Berbères, et contes arabes (52)
- Proverbes occitans et français (55)
- Poèmes, du tam-tam à la garrigue (56)
- Lectures pour la jeunesse à Marc Bernard (59)
- Les découvertes et les artistes (60)