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Le Code de l’Arbre 2002 se substitue au Code de l’Arbre Urbain, édité en 1978. Il rep- rend l’ensemble des règles, des prescriptions, des extraits réglementaires et des lois concernant l’arbre en milieu urbain, qu’il soit épineux, feuillu ou résineux ; il prend en compte les enjeux écologique, esthétique et culturel et s’appuie en outre sur 30 ans d’expériences concluantes.
A Marseille, sur 24 000 hectares, sont recensés plus d’un million d’arbres d’essences diverses. Dans les espaces publics, en site urbain, il existe 100 000 sujets environ dont 30 000 arbres d’alignement, composés principalement par 35 espèces. Le recensement de ce patrimoine concerne tout végétal ligneux de plus de 3 mètres de hauteur, ayant un ou plusieurs troncs, afin d’être distingués du scion, du baliveau, ou de l’arbuste.
L’arbre a un rôle prépondérant dans la Ville. Il représente un symbole et il constitue une des composantes essentielles de notre environnement. Il est, avant tout, un fac- teur d’équilibre écologique du milieu urbain, mais aussi des espaces collinaires de l’ag- glomération. Il doit rester un point fort du paysage méditerranéen dont Marseille repré- sente l’archétype, avec un climat propice au développement d’une végétation variée.
L’arbre influence les microclimats, tempère certains écarts saisonniers et favorise la qualité de l’air par absorption de l’oxyde de carbone. Il est également un élément de confort et participe à l’équilibre des citadins, car il engendre un sentiment de paix. D’ailleurs, la plupart des grands poètes ont célébré sa diversité et les richesses dont il pare le cadre de nos villes.
L’arbre est un être vivant, qui pousse, se développe et finit par mourir. Il est toujours triste de voir un arbre abattu. Au cœur du tissu urbain, l’arbre est particulièrement agressé et il s’agit de favoriser son évolution et son développement. Le milieu où il s’é- panouit et les soins qui lui sont prodigués ont toujours des conséquences bénéfiques sur son port et sa longévité.
Il conviendra, en conséquence, de choisir les sujets les mieux adaptés au site puis de les installer dans de bonnes conditions, de surveiller leur croissance, afin de gérer au plus près en les replantant dans le cadre d’une politique de renouvellement raisonnée.
Le Code de l’Arbre 2002 se substitue au Code de l’Arbre Urbain, édité en 1978. Il rep- rend l’ensemble des règles, des prescriptions, des extraits réglementaires et des lois concernant l’arbre en milieu urbain, qu’il soit épineux, feuillu ou résineux ; il prend en compte les enjeux écologique, esthétique et culturel et s’appuie en outre sur 30 ans d’expériences concluantes.
A Marseille, sur 24 000 hectares, sont recensés plus d’un million ...
ARBRE ; ARBRE D'ALIGNEMENT ; PATRIMOINE VÉGÉTAL ; PLANTATION ; PATRIMOINE NATUREL ; ESPACE VERT PUBLIC
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