Les carnets de l'empreinte numéro 3

- Les raisons de notre choix (2)
- L'aboutissement d'une longue histoire (3)
- Un bel exemple de montage (4)
- La réflexion économique (7)
- Le programme (8)
- La commande architecturale (14)
- La réponse urbaine (14)
- La réponse architecturale (14)
- La réponse architectonique et les techniques du confort (24)
- Le descriptif (24)
- La consultation (26)
- Le chantier (27)
- Le planning des travaux (32)
- Les coûts (34)
- Le prolongement (36)
- Henry Colomb : conscience urbaine (38)

Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.

L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, les mêmes cadrages, la même fatale temporalité. Mais là où Citéville grouille de stupides turpitudes, s’alimente de ses déchets et assure la reproduction des monstres humains qui l’ont bâtie, Citéruine dresse ses abattis, laisse calmement miroiter son squelette sous les durs néons qui lui restent. S’étant débarrassée de ses occupants ou ayant été délaissée par eux, qu’importe, ayant abandonné tout espoir, Citéruine a quitté son pauvre statut de décor. Elle est désormais paysage, et paysage animé : ses contours et ses lieux reprennent le flambeau de la narration, rejouent la comédie urbaine pour eux seuls, et tournent dans la nuit, dévorés par le feu.

Venez découvrir Citéville, charmante agglomération fictive aux milles activités. Grâce à son réseau de transport qui vous dépose directement en vacances ou encore son super-marché Buy More qui vous permet d'acheter des objets inqualifiables à des prix approximatifs, Citéville offre un ensemble d'infrastructures de premier choix. Pour les parents insatisfaits, le Pôle Enfant simplifiera votre quotidien en vous proposant des offres de moutards adaptées à vos besoins. Quant aux seniors, ils couleront des fins de jours heureux à proximité de nombreux distributeurs de billets au sein de la Maison de retrait. Depuis plus de cinq ans, Jérôme Dubois construit la Citéville, un espace urbain imaginaire où l'absurde côtoie le quotidien. Autour de neuf lieux emblématiques, qui sont autant de chapitres du livre, se dessine les contours d'une ville austère où les aménagements modernes sont détournés au profit d'un environnement déshumanisé. Cynique et grinçant, Citéville est un ouvrage qui explore avec humour la violence les rapports sociaux et les contradictions de notre société.
En miroir de Citéville, Jérôme Dubois dessine Citéruine, un univers parallèle où la ville est à l'abandon. Chaque case est minutieusement reproduite, vidée de ses habitants et plongée dans un décor délabré. Il a été confié aux éditions Cornélius de porter le destin de Citéville, tandis que les Éditions Matière accueillent Citéruine. Les deux villes communiquent et se complètent en deux ouvrages distincts dont les lectures simultanées ou différées sont autant de perturbations d'un même espace par le temps et ses affres.

Pour la première fois depuis des décennies, nos mondes sont devenus plus petits, mais pour beaucoup, les limitations de voyage ont favorisé une nouvelle appréciation des vacances régionales. Êtes-vous prêt et disposé à vous désintoxiquer numériquement ? Laissez la ville derrière vous, déconnectez-vous, reconnectez-vous à vous-même et à la nature, et retombez amoureux du monde à travers les pages de Stay Wild .

Suivez-nous au cœur des bois dans un voyage qui présente de nouvelles façons de s'évader dans le paysage vaste et éclectique de l'Europe. En mettant l'accent sur les voyages respectueux de l'environnement, Stay Wild met en lumière des endroits où les voyageurs curieux et conscients peuvent se reposer et se ressourcer. Des imposantes cabanes dans les arbres, des cabanes compactes, des péniches, des yourtes et des mobil-homes qui vous permettent de cuisiner vos repas en plein air pendant que le feu de camp scintille, ce livre présente l'étonnante diversité et les qualités enrichissantes des voyages alternatifs.

Depuis longtemps, Jean-Christophe Bailly s'intéresse à la ville. Il s'y promène, y rêve, l'observe et l'analyse. Il en a le souci, et le désir. Les textes ici réunis vont de l'approche théorique (la ville comme langage et comme mémoire, la tension utopique de l'espace) à des considérations plus concrètes, notamment sur la politique de la ville et la question des banlieues. Sans que jamais ne soit abandonnée une approche plus sensible, qui fait la part belle à la promenade comme méthode : cela même à quoi les lecteurs du Dépaysement ont été familiarisés. Défini comme un devenir illimité, aux bords de plus en plus imprécis, le phénomène urbain est abordé comme un énorme puzzle dont toutes les pièces ne coïncident pas toujours forcément entre elles, ne serait-ce qu'à cause de l'écart entre les « pièces montées » de l'architecture et le bricolage de la ville en train de s'inventer et se réécrire sans fin.

- Enjeu (11)
- La grammaire générative des jambes (19)
- Pas loin d'Arcueil (41)
- Echantillons (47)
- Passage des heures, passage des noms (61)
- Paris, la mémoire en chantiers (69)
- Passé simple (85)
- L'appel des coulisses (99)
- Le propre des villes (115)
- Fin des dortoirs ? (123)
- Utopia povera (137)
- La diction de l'architecture (155)
- La phrase urbanie (171)
- La ville buissonnière (183)
- Sur les délaissés parisiens (201)
- Retour aux allées (217)
- Le Brooklyn de James Agee (239)
- Pour une architecture réintégrée (245)
- Trois visions (265)

" La Ville Relationnelle bâtira le XXIe siècle comme la ville fonctionnelle a bâti le XXe siècle. " La présente décennie confronte nos villes à des chocs inédits qui remettent profondément en question la fabrique de la ville. Comment tracer de nouvelles lignes de désir pour nos futures urbanités partagées? Comment concilier la quête individuelle du bien-vivre et la quête collective de santé, de cohésion sociale et de reliance intergénérationnelle ? Nous aspirons tous à vivre dans une ville qui ne reposerait plus seulement sur ses fonctions techniques : une ville qui comprendrait qu`elle vit autant de relations sociales que de flux à réguler. En clair, non plus une ville seulement fonctionnelle mais une ville tout autant relationnelle. Renforcer la qualité de la relation à soi-même, la qualité de la relation aux autres, la qualité de la relation au Vivant en ville, sont autant de dimensions du bien-être citoyen qui vont régir à l`avenir l`aménagement urbain. Nous désirons tous une ville plus saine et plus vivable, plus vivante et plus vibrante — en un mot, plus durable. Le nouveau cadre de vie urbain proposé ici privilégie sept figures de la ville à construire ensemble, au plus près des nouveaux désirs des citoyens, avec l`espoir que le monde urbain continue de se réinventer pour le meilleur.

De la ville fonctionnelle à la ville relationnelle (7)
Les sept figues de la ville relationnelle (25)
Agir pour devenir une ville relationnelle (147)
Pour aller plus loin (179)

Centre d'archives d'architecture contemporaine
- Deux ans d'ouverture du Centre d'archives d'architecture au boulevard Ney (4)
- Centre d'archives d'architecture contemporaine fonds reçus, classés et mis en valeur en 2022 (8)
- Centre d'archives d'architecture contamporaine, une nouvelle base de données et un nouveau site internet pour les archives d'architecture contemporaine (17)
- Centre d'archives d'architecture contemporiane Jean-Louis Cohen, pourvoyeur et utilisateur d'archives d'architectes (22)

Actualité des archives en France
- Archives national, site de Pierrefitte, retour d'expérience sur les classements du fonds Hippolyte et Walter Destailleur (26)
- Archives départementales de Haute-Savoie, le fonds de l'architecte Robert Cottard 1913-1993 (30)
- Archives municipales du Havre, les maquettes d'architecture et d'urbanisme aux archives municipales du Havre (34)
- Archives de la Métropole européenne de Lille, les maquettes aux archives de la MEL focus sur une collection particulière (37)
- Archives municipales de Lyon, dessins d'Andrée et Michel Pionchon (40)

Architectures sportives
- Une histoire de l'architecture sportive par les archives des architectes (44)

Actualité des archives
- Centre d'archives d'architecture contemporaine, le fonds Bétons armés Hennebique : de la matière au matériau d'histoire (14)
- Archives nationales, site de Pierrefitte, organiser et contrôler la reconstruction : les agréments d'architectes 1940-1954 (19)
- Archives nationales, site de Pierrefitte, le contenu pittoresque du fonds Le Père, Hittorff et Bélanger (23)
- Centre des archives diplomatiques de Nantes, archives de Gérard Robine, architecte-archéologue (27)

Architecture et décor des grands magasins
- Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, les magasins réunis de l'Est à travers un ensemble photographique inédit (34)
- Archives départementales des Hauts-de-seine, les maîtres verriers Brière, artisans de père ne fils de restaurations et de réalisations pour les magasins du Printemps (39)
- archives municipales et métropolitaines de Saint-Etienne, les architectes Lamaizière et les Nouvelles Galeries (44)
- Médiathèque du patrimoine et de la photographie, le fonds d'archives de l'atelier du peintre-verrier Jacques Gruber (50)
- Centre d'archives d'architecture contemporaine Germain Debré et la modernaisation des grands magasins dans les années 1930 (55)
- Le Bon Marché Rive Gauche, un patrimoine architectural remarquable et une collection d'archives pour le documenter, l'étudier et le valoriser (61)

CARACTERISTIQUES LOCALES
Situation et géographie (8)
- La Vaunage, un paysage particulier
- Topographie et réseau hydrologique
- Un maillage régulier de villages
- Un urbanisme galopant
Eléments historiques (12)
- Site protohistorique
- Un terroir ancien
- Terre protestante
- Le XIX siècle

COJNTEXTE ACTUEL
Evolution urbaine (18)
- Structure initiale
- Croissance urbaine
- Crise agricole
Le village, espace dense (22)
- Un lien entre le plateau et la plaine
- Le bâti et le parcellaire
- Des équipements et des commerces
- Un bâti d'intérêt architectural
Le village, espaces publics (30)
- Les espaces publics
Frange urbaine du XIX siècle (36)
- Caractéritiques de l'expansion au xix siècle
- Aspect du bâti
Frange urbaine de la colline (40)
- Caractéristiques de l'habitat de la colline
Etalement pavillonnaire (42)
- Un étalement de grande ampleur
Frange routière (44)
- La Départementale D40


RECOMMANDATIONS _ VILLAGES ET CENTRALITÉ
- Des évolutions rapides et récentes
- Une urbanité illimitée
- Nouveaux usages et modes de vie
- La question du lien social
- Le modèle pavillonnaire en question
Périmètre protégé (50)
- Protection au titre des Monuments Historiques
- Le périmètre de protection des abords
- La notion de covisibilité
- Vers un péromètre délumité des abords (PDA)
Interventions sur le bâti ancien (52)
- Faire des travaux dans le contexte ancien
- Les toitures
- Les rives de toitures
- Les descentes d'eau pluvilaes
- Les façades
- Les façades d'intérêt architectural
- Balcons, terrasses et loggias
- Réseaux et éléments techniques
- Menuiseries extérieures
- Façades commerciales
- Les enseignes
Clôtures et limites (66)
- Les clôtures
Espaces publics (68)
- Traitement et enjeux
- La végétlisation de l'Escattes
Constructions neuves (74)
- Construire en centre-ville
- Opportunités foncières
Fiches travaux (76)
- Travaux sur façades
- Ravalements
- Façades enduites
- Façades en pierre de taille
- Façades en moellons apparents
- Façades avec finition inadaptée
- Modénatuer et décor
- Couronnement
- Menuiseries et ferroneries
- Cangements des menuiseries
- Portes et portails

RECOMMANDATIONS - QUARTIERS PAVILLONNAIRES
Urbanité standardisée (86)
- Une évolution rapide
- Le futur des quartiers pavillonnaires
- Développer les atouts
Axes structurants (88)
- Qualifier les axes structurants
- Un espace partagé et sécurisé
- La végétalisation de l'espace
- Les limites
- Les accès aux parcelles
- Conclusion

RECOMMANDATIONS - FRANGES ET LIMITES
Limiter l'expansion (96)
- Limites
- La densification
- Les abords

RECOMMANDATIONS - TERRITOIRE COMMUNAL
Déplacement doux (102)
- Sinsans et Bizac
- Reconnecter les échelles

ANNEXES (105)
- Plan de repérage
- Nuancier

Spectaculaires, les expositions universelles parisiennes ont marqué la mémoire collective et demeurent des témoins précieux de leurs époques. 185 photographies issues principalement des collections de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine et des Archives nationales illustrent l'édification de bâtiments insolites et grandioses, pour beaucoup aujourd'hui disparus. Palais et pavillons se succèdent et ne se ressemblent pas. Du palais de l'Industrie de 1855 en passant par le quai des Nations de 1900, sur lequel chaque pays dispose de son propre pavillon, jusqu'aux emblématiques pavillons de l'URSS et de l'Allemagne nazie se faisant face en 1937, de l'invention de l'électricité, qui révolutionne les mises en scènes et autorise les visites en nocturne, aux féeries lumineuses de 1937, chaque exposition se dévoile et se révèle unique. Bien qu'éphémères, les expositions successives ont profondément transformé le paysage parisien et son développement urbanistique et nous ont légué quelques monuments qui font aujourd'hui la fierté des parisiens et la spécificité de la capitale, tels la tour Eiffel, le Grand et le Petit Palais, le pont Alexandre-III, les palais de Chaillot et de Tokyo. Un voyage architectural dans le temps, au fil des Expositions universelles de 1855, 1867, 1878, 1889 et 1900 mais aussi de celles de 1925, 1931 et 1937, expositions non universelles mais qui, en raison de leur caractère historique ou artistique majeur, restent indissociables des expositions universelles. Huit rendez-vous pour suivre l'évolution des innovations techniques, s'émerveiller des prouesses architecturales du XIXe siècle et détecter les nouvelles formes

Courte monographie où une introduction d'une douzaine de pages, résumant la trajectoire professionnelle de l'architecte américain, précède un cahier photographique d'une cinquantaine de pages illustrant quelques-unes de ses réalisations les plus célèbres.

- Frank gehry (1)
- l'ouvrage d'art (2-3)
- l'inventeur (4-5)
- le faiseur de formes (7)
- le metteur en scène (8)
- atelier et maison de danziger (22)
- grange o'neill hay (24)
- atelier et maison de davis (26)
- maison de gehry (28-31)
- maison de norton (32)
- maison de spiller (34)
- loyola university law school (36)
- maisons d'indiana avenue (38)
- california aerospace museum et théâtre (42)
- les maisons (44)
- winton guest house (46)
- chiat day building (48)
- maison de schnabel (50)
- vitra design museum (52)
- american centre (56)
- vitra international (58)
- frederick r. weisman museum (62)
- guggenheim museum (64)
- national nederlanden building (70)
- conception de mobilier (72)

Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) fait partie des pères fondateurs de l'architecture moderne. Créateur du Pavillon allemand de l'exposition de Barcelone (1929), de la Farnsworth House à Plano, dans l'Illinois (1945-1951) et du Seagram Building de New York (1954-1958), Mies est l'un des inventeurs d'un nouveau style architectural. Connu pour sa devise "Less is more", il recherchait une certaine pureté raffinée du langage architectural qui dépasse le vocabulaire réduit des autres membres du Bauhaus. Il ne désirait pas uniquement bâtir pour les personnes aux revenus modestes, mais voulait aussi construire dans une économie de moyens en termes de durabilité, du point de vue technique aussi bien qu'esthétique, et son utilisation de matériaux comme l'acier ou le verre constitue la base de cette approche. Bien que sa façon d'épurer à l'extrême formes et matériaux ait suscité quelques critiques, beaucoup ont depuis essayé - le plus souvent sans succès - de copier son style à la fois original et élégant.

Cet ouvrage présente une vingtaine de ses réalisations, comprises entre 1906 et 1967, de ses premières constructions autour de Berlin à ses immeubles américains les plus célèbres.

Riehl house (18)
Bismarck monument (20)
Kröller-Müller villa (21)
The five projects (22)
Exhibition the dwelling (28)
Lange and Esters Houses (32)
Barcelona pavilion (38)
Tugendhat house (44)
Alexanderplatz competition (52)
Reichsbank extension (53)
Illinois institute of technology (54)
Conceptual projects (58)
Farnsworth house (62)
Lake shore drive apartments (66)
Crown hall (70)
Seagram building (72)
Lafayette park (78)
New national gallery (82)
Toronto dominion center (88)
Vie et œuvre (90
Carte des réalisations (94)

Pourquoi ne savons-nous pas reconnaître le style des façades alors qu'elles représentent la quasi-totalité du paysage parisien ? Elles ne sont pourtant pas très compliquées à identifier : rien n'est plus différent d'un immeuble Louis XV qu'un immeuble Louis XVI et un immeuble 1920 ne ressemble guère à un immeuble 1930. Que vous soyez bloqués dans les encombrements ou que vous vous promeniez le nez en l'air, vous ferez des découvertes insoupçonnables. Les architectes ont déployé, pour nous séduire et nous étonner, des trésors de créativité qui sont là, exposés au regard de tous, et que personne ne sait voir... sauf vous, désormais.
SOMMAIRE :
• Moyen age et XVIe siècle • Le style louis XIII, 1595-1660 • Le style louis XIV, 1660-1700 • Le style louis XV, 1700-1760 • Le style louis XVI, 1760-1790 • L'immeuble révolution, 1790-1800 • Le style empire, 1800-1815 • Le style restauration, 1815-1830 • Le style Louis-Philippe, 1830-1850 • Le style haussmannien, 1850-1870 • L'immeuble post-haussmannien, 1870-1895 • Derniers feux haussmanniens, 1895-1914 • L'art nouveau, 1895-1914 • Le style art déco, 1920-1930 • Les années trente, 1930-1939 • L'habitat social, entre-deux-guerres, 1918-1939 • Les trente glorieuses, 1946-1976 • Années de transition, 1976-1990 • La dernière décennie du millénaire, 1990-2000 • Illustrations • Sources et bibliographie

Devant l'inflation des images de la ville, il importe de mettre en ?uvre un questionnement scientifique, susceptible d'éclairer leur rôle dans le développement des savoirs et des pratiques de l'intervention spatiale. Trois disciplines sont ici principalement interrogées pour traiter de la constriction des figurations urbaines, de leurs effets, de leurs modes de circulation : l'architecture, l'urbanisme et la géographie. Des études de cas, organisées selon quatre grandes thématiques - l'empreinte historique des figures, le rôle de la cartographie dans l'élaboration des projets pour la ville, la culture visuelle et les stratégies disciplinaires portant la production figurative - ont été confiées à des spécialistes internationaux. L'ensemble de l'iconographie rassemblée, riche et originale, montre qu'une image demande à être étudiée au sein de séries, que celles-ci renvoient à un ensemble constitué (manuel, projet, revue) ou qu'elles relèvent du commentaire, de l'interprétation. Par le champ de réflexion qu'il ouvre, cet ouvrage s'adresse aux spécialistes de toutes disciplines, qui font de la ville un objet d'étude. Il intéresse aussi bien ceux qui étudient les usages actuels de l'imagerie urbaine, que ceux qui réfléchissent aux moments fondateurs de cette imagerie. Parce qu'il ne cherche pas à dresser un tableau exhaustif de la question qu'il traite, mais qu'il procède par analyse de cas symptomatiques, ce livre concerne l'épistémologue ou l'historien des savoirs qui trouveront des analyses situées et pouvant se rapporter à un questionnement plus large. Enfin, il offre à une communauté de professionnels engagés dans la pratique, tant les éléments d'une culture commune, qui reste à bien des égards encore à construire, que des sources de réflexion permettant d'accompagner et d'infléchir l'évolution des pratiques contemporaines.

La Direction de l'Architecture et du Patrimoine, sous-direction de l'enseignement de l'architecture, de la formation et de la recherche (Ministère de la Culture et de la Communication) en collaboration avec la Direction Générale de l'urbanisme de l'Habitat et de la Construction (Ministère de l'Equipement, des Transports, Aménagement du Territoire, Tourisme et mer) ont proposé aux écoles d'architecture de se rencontrer sur le thème « Lutte contre les exclusions: prise en compte de l'accessibilité et actions contre l'habitat insalubre ». Deux écoles, les écoles d'architecture de Rennes et de Montpellier, se sont particulièrement investies dans cette opération. Les interventions et les débats ont permis de proposer une série d actions à mener pour la formation des futurs architectes : - Affirmer la qualité et le confort d'usage pour tous. - Considérer l'architecte comme un acteur de santé. - Prendre en compte l'Etre humain au c ur de toute réalisation architecturale. « Question d'exclusion » regroupe les actes de ces journées d étude : - « Habitat et exclusions » - « Lutte contre les exclusions: accessibilité et habitat insalubre »

Xavier Leibar et Jean-Marie Seigneurin, implantés à Bayonne et à Bordeaux, sont les auteurs de nombreuses réalisations, principalement en Aquitaine, qui portent toutes la marque d'un talent singulier. L'agence est intervenue dans pratiquement tous les champs de la création architecturale. Dans le désir constant d'établir sens et lien entre les sites et les temps, les architectes poursuivent inlassablement la quête de la juste réponse. Leur langage, simple et harmonique, sans jamais céder à la tentation de l'effet, tire de la plasticité des volumes et des matières la substance d'une poésie spatiale vibrante, composant encore et toujours avec la lumière. Doucement, sans fracas, Xavier Leibar et Jean-Marie Seigneurin ont imprimé leur facture aux terres et aux villes du Sud-Ouest de la France, et construit progressivement une œuvre profondément personnelle, authentique et humaine. Sans provoquer la rupture ni refuser la modernité, ils ont conçu des édifices nourris de mémoire et tournés vers demain. Quinze ans après la création de l'agence, cet ouvrage propose de revenir sur certains de ses temps forts, en des arrêts sur images qui révèlent, chemin faisant, un parcours conduit et traversé par l'étrange magie de l'évidence.