S'il est assez aisé de reconnaître un arbre à ses fleurs, ses bourgeons, ses feuilles ou ses aiguilles, l'identification au seul vu de l'écorce est en revanche beaucoup plus délicate. La difficulté se corse encore lorsqu'il s'agit de distinguer deux espèces appartenant à un même genre : pouvoir dire par exemple si l'on se trouve en présence d'un chêne pédonculé ou d'un chêne sessile, d'un pin cembro ou d'un pin noir d'Autriche, est une tâche périlleuse. Le parti pris de cet ouvrage est de proposer un grand nombre de photographies, montrant chaque essence dans diverses stations et à des âges différents (juvénile, mature et âgé). Sur la base de ces clichés, l'observateur attentif et déjà assez expérimenté peut identifier avec quasi-certitude l'arbre qui l'intéresse.

L'EAU
- lieux d'eau : hauts lieux de mémoire, d'identité et de sociabilité
- L'eau dans la ville : embellissement et patrimoine
- Présence de l'eau, confort de vie
- Une source fragile difficile à gérer

L'ARBRE
- Les aides-mémoire de la ferveur
- L'arbre pour quel confort ?
- L'arbre élément vivant du confort
- L'arbre agressé
- L'action de la mission du paysage

MARCHER RASSURE
- La rue nous appartient
- Le confort dans les espaces publics
- Pourquoi marchent-ils ?
- Pas de confort sans sécurité
- Vers une nouvelle conception des espaces de circulation, un programme expérimental ville plus sûre, quartier sans accident
- Marcher c'est bon marché

STATUTS ET VALEUR ECONOMIQUE DES ESPACES PUBLICS
- L'appropriation de l'espace collectif est-elle un mythe ?
- Les espaces extérieurs dans la ville : pour adapter le statut à l'usage, le contrat
- Impact socio-économique des espaces publics

Le Code de l’Arbre 2002 se substitue au Code de l’Arbre Urbain, édité en 1978. Il rep- rend l’ensemble des règles, des prescriptions, des extraits réglementaires et des lois concernant l’arbre en milieu urbain, qu’il soit épineux, feuillu ou résineux ; il prend en compte les enjeux écologique, esthétique et culturel et s’appuie en outre sur 30 ans d’expériences concluantes. A Marseille, sur 24 000 hectares, sont recensés plus d’un million d’arbres d’essences diverses. Dans les espaces publics, en site urbain, il existe 100 000 sujets environ dont 30 000 arbres d’alignement, composés principalement par 35 espèces. Le recensement de ce patrimoine concerne tout végétal ligneux de plus de 3 mètres de hauteur, ayant un ou plusieurs troncs, afin d’être distingués du scion, du baliveau, ou de l’arbuste. L’arbre a un rôle prépondérant dans la Ville. Il représente un symbole et il constitue une des composantes essentielles de notre environnement. Il est, avant tout, un fac- teur d’équilibre écologique du milieu urbain, mais aussi des espaces collinaires de l’ag- glomération. Il doit rester un point fort du paysage méditerranéen dont Marseille repré- sente l’archétype, avec un climat propice au développement d’une végétation variée. L’arbre influence les microclimats, tempère certains écarts saisonniers et favorise la qualité de l’air par absorption de l’oxyde de carbone. Il est également un élément de confort et participe à l’équilibre des citadins, car il engendre un sentiment de paix. D’ailleurs, la plupart des grands poètes ont célébré sa diversité et les richesses dont il pare le cadre de nos villes. L’arbre est un être vivant, qui pousse, se développe et finit par mourir. Il est toujours triste de voir un arbre abattu. Au cœur du tissu urbain, l’arbre est particulièrement agressé et il s’agit de favoriser son évolution et son développement. Le milieu où il s’é- panouit et les soins qui lui sont prodigués ont toujours des conséquences bénéfiques sur son port et sa longévité. Il conviendra, en conséquence, de choisir les sujets les mieux adaptés au site puis de les installer dans de bonnes conditions, de surveiller leur croissance, afin de gérer au plus près en les replantant dans le cadre d’une politique de renouvellement raisonnée.