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Documents  UTOPIE | enregistrements trouvés : 7

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V

- 180
Cote : BD-001

Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.

L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, les mêmes cadrages, la même fatale temporalité. Mais là où Citéville grouille de stupides turpitudes, s’alimente de ses déchets et assure la reproduction des monstres humains qui l’ont bâtie, Citéruine dresse ses abattis, laisse calmement miroiter son squelette sous les durs néons qui lui restent. S’étant débarrassée de ses occupants ou ayant été délaissée par eux, qu’importe, ayant abandonné tout espoir, Citéruine a quitté son pauvre statut de décor. Elle est désormais paysage, et paysage animé : ses contours et ses lieux reprennent le flambeau de la narration, rejouent la comédie urbaine pour eux seuls, et tournent dans la nuit, dévorés par le feu.
Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.

L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, ...

VILLE ; URBANISME ; UTOPIE ; BANDE DESSINÉE ; ARCHITECTURE ; DESSINS ; POST-APOCALYPTIQUE ; DYSTOPIE ; SANS TEXTE ; HUMOUR NOIR ; FICTION ; ROMAN GRAPHIQUE ; SCIENCE FICTION ; LIVRES D'ARTISTES

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V

- 182
Cote : BD-002

Venez découvrir Citéville, charmante agglomération fictive aux milles activités. Grâce à son réseau de transport qui vous dépose directement en vacances ou encore son super-marché Buy More qui vous permet d'acheter des objets inqualifiables à des prix approximatifs, Citéville offre un ensemble d'infrastructures de premier choix. Pour les parents insatisfaits, le Pôle Enfant simplifiera votre quotidien en vous proposant des offres de moutards adaptées à vos besoins. Quant aux seniors, ils couleront des fins de jours heureux à proximité de nombreux distributeurs de billets au sein de la Maison de retrait. Depuis plus de cinq ans, Jérôme Dubois construit la Citéville, un espace urbain imaginaire où l'absurde côtoie le quotidien. Autour de neuf lieux emblématiques, qui sont autant de chapitres du livre, se dessine les contours d'une ville austère où les aménagements modernes sont détournés au profit d'un environnement déshumanisé. Cynique et grinçant, Citéville est un ouvrage qui explore avec humour la violence les rapports sociaux et les contradictions de notre société.
En miroir de Citéville, Jérôme Dubois dessine Citéruine, un univers parallèle où la ville est à l'abandon. Chaque case est minutieusement reproduite, vidée de ses habitants et plongée dans un décor délabré. Il a été confié aux éditions Cornélius de porter le destin de Citéville, tandis que les Éditions Matière accueillent Citéruine. Les deux villes communiquent et se complètent en deux ouvrages distincts dont les lectures simultanées ou différées sont autant de perturbations d'un même espace par le temps et ses affres.
Venez découvrir Citéville, charmante agglomération fictive aux milles activités. Grâce à son réseau de transport qui vous dépose directement en vacances ou encore son super-marché Buy More qui vous permet d'acheter des objets inqualifiables à des prix approximatifs, Citéville offre un ensemble d'infrastructures de premier choix. Pour les parents insatisfaits, le Pôle Enfant simplifiera votre quotidien en vous proposant des offres de moutards ...

VILLE ; URBANISME ; UTOPIE ; BANDE DESSINÉE ; ARCHITECTURE ; DESSINS ; POST-APOCALYPTIQUE ; DYSTOPIE ; HUMOUR NOIR ; FICTION ; ROMAN GRAPHIQUE ; SCIENCE FICTION ; LIVRES D'ARTISTES

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- 64
Cote : BD-003

Depuis Piero della Francesca et Brueghel l'Ancien, Sant'Elia et Le Corbusier jusqu'à Metropolis et Blade Runner, la bd, Schuiten et Peeters, les peintres, dessinateurs et autres architectes visionnaires n'ont cessé d'imaginer des cités utopiques et dystopiques qui dépassent les réalités sociétale, anthropologique et architecturale de la condition humaine (si ce n'est le manhattanisme qui, partiellement, les réalise).
Les artistes, régulièrement, s'emparent de ces territoires de l'imaginaire et livrent leur version du rêve, ou du cauchemar, d'une société réglée. Louis Loup Collet, plus jeune que Platon et les illustres prédécesseurs de la perfection idéale, propose, avec Le monde Lectol, sa version de l'utopie.

Le monde lectol, ce sont des dessins de grand format, déposés dans une caisse en bois, qui ouvrent une fenêtre sur le monde de demain, ou, plus précisément, sur la ville de Lausanne juste avant l'an 2550, à l'ère biobotique. Par biobotique, on entend l'aptitude de l'être humain à créer à son idée des organismes inexistants dans la nature. Les dessins de la caisse sont tout ce qui reste de la ville en 2550, après sa destruction. Ils offrent une représentation minutieuse de Lausanne et de la nature qui l'environne, des pages d'explication sur les organismes biobotiques en langue inconnue ainsi qu'un plan de la ville.

Avec Le monde Lectol, Louis Loup Collet crée un monde cohérent. Au regard s'offre un monde bizarre, peuplé d'êtres humains dotés d'un don divin qui leur permet de contrôler ce monde. Pourtant, ce monde, précisément parce qu'il n'est que fragments, livre les métonymies d'un monde parfait et harmonieux, paradoxal en ce qu'il est prospectif et nostalgique. Il y a quelque chose du Codex Seraphinianus de Serafini dans Le monde Lectol. Le langage qui y est pratiqué ainsi que la symbiose entre machines et organismes nous échappent. Demeurent l'incroyable beauté, des gigantesques tableaux à la plume, qui représentent des architectures puis, progressivement, des paysages, somptueux et éternels, remplis de vides pleins.
Depuis Piero della Francesca et Brueghel l'Ancien, Sant'Elia et Le Corbusier jusqu'à Metropolis et Blade Runner, la bd, Schuiten et Peeters, les peintres, dessinateurs et autres architectes visionnaires n'ont cessé d'imaginer des cités utopiques et dystopiques qui dépassent les réalités sociétale, anthropologique et architecturale de la condition humaine (si ce n'est le manhattanisme qui, partiellement, les réalise).
Les artistes, régulièrement, ...

VILLE ; URBANISME ; UTOPIE ; BANDE DESSINÉE ; ARCHITECTURE ; DESSINS ; DYSTOPIE ; FICTION ; ROMAN GRAPHIQUE ; SCIENCE FICTION

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Cote : P-002

Claude Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte du roi. Créateur inspiré du siècle des Lumières, bâtisseur visionnaire, utopiste et écrivain d'inspiration maçonnique, l'architecte Claude Nicolas Ledoux exerça d'abord son art avec succès comme ingénieur et dans le domaine privé sous le règne de Louis XV. Protégé de Mme du Barry, il édifia - outre de nombreux hôtels particuliers - le pavillon de Louveciennes, le château de Bénouville, celui de Maupertuis et réalisa la décoration du Café militaire. Puis, architecte du roi, il construisit sous Louis XVI la saline d'Arc-et-Senans commandée par Louis XV avant sa mort et les barrières de Paris ; en province, avec la construction du théâtre de Besançon, il fit progresser la réforme des lieux de spectacle. Tombé en disgrâce à la Révolution, il fut incarcéré à la Force en 1793. Empêché d'exercer, il commence la rédaction de L'Architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de La législation. Ce texte, superbement illustré de projets grandioses qui rendent compte de la surprenante modernité de sa vision, offre à la postérité toute l'étendue de la puissance créatrice de Ledoux et une solide réflexion sur l'implication sociale et politique de l'architecture. Lors des réformes urbanistiques de Paris au XIXe siècle, ses constructions furent pour les trois quarts détruites. En s'appuyant sur ce qu'il reste encore actuellement de ses édifices, sur les estampes de ses projets et réalisations ainsi que sur ses écrits, qui témoignent de ses aspirations, cet ouvrage propose de retracer le parcours du grand novateur humaniste que fut Ledoux à travers une étude approfondie de son œuvre. Cette étude s'accompagne de celle, indissociable, du contexte historique particulièrement mouvementé dans lequel Ledoux vécut et s'articule autour d'une analyse sensible de la question du progrès des arts.

Daniel Rabreau, historien de l'art, est spécialiste de l'art urbain, de l'architecture, de la sculpture et de l'iconographie monumentale des XVIIIe et XIXe siècles, mais également des institutions et des échanges artistiques dans leurs rapports avec la théorie de l'art au siècle des Lumières. Auteur de nombreuses publications, il est actuellement professeur à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne où il a assuré durant six ans la...
Claude Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte du roi. Créateur inspiré du siècle des Lumières, bâtisseur visionnaire, utopiste et écrivain d'inspiration maçonnique, l'architecte Claude Nicolas Ledoux exerça d'abord son art avec succès comme ingénieur et dans le domaine privé sous le règne de Louis XV. Protégé de Mme du Barry, il édifia - outre de nombreux hôtels particuliers - le pavillon de Louveciennes, le château de Bénouville, celui de ...

; TEMPLE ; SALINE ; royale ; THÉÂTRE ; UTOPIE ; poesie ; classique ; REVOLUTION ; MONUMENTS ; roi ; arts ; ARCHITECTE ; HISTOIRE

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Cote : DVD-137 - (63 mn)

Habitat participatif : habiter ensemble chacun chez soi

Ils sont treize adultes et neuf enfants engagés dans une aventure qui doit durer . « Habiter ensemble et chacun chez soi ». L’enjeu est fort. Entre jours paisibles et flambées de dissensions, ils s’inventent au quotidien dans l’habitat participatif. Le pragmatisme se heurte à l’utopie, l’individualisme à la coopération. L’entreprise ne tiendra que si le groupe reste lié. Mais que de décisions à prendre, d’obstacles à surmonter !

A la croisée de l’intime, du politique, du poétique, le film « Rue de l’utopie » nous invite à actualiser nos questionnements sur la propriété, l’écologie, la coopération, la transmission …
Habitat participatif : habiter ensemble chacun chez soi

Ils sont treize adultes et neuf enfants engagés dans une aventure qui doit durer . « Habiter ensemble et chacun chez soi ». L’enjeu est fort. Entre jours paisibles et flambées de dissensions, ils s’inventent au quotidien dans l’habitat participatif. Le pragmatisme se heurte à l’utopie, l’individualisme à la coopération. L’entreprise ne tiendra que si le groupe reste lié. Mais que de ...

HABITAT PARTICIPATIF ; DOCUMENTAIRE ; DVD ; HABITER AUTREMENT ; UTOPIE

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Cote : DVD-138 - (54 mn)

Que faire des lieux publics inutilisés, surtout lorsque l’on ne dispose pas de l’argent nécessaire à les reconvertir en un nième lieu culturel ? C’est la question que le maire de Rennes, Daniel Delaveau, a posé à son ami Patrick Bouchain, architecte connu pour ses reconversions expérimentales. Avec l’aide de Sophie Ricard, architecte dédiée à ce projet, Bouchain propose une expérience baptisée Université Foraine, qui consiste à "occuper" l'ancienne faculté dentaire en centre-ville, afin de faire la démonstration qu’occuper un lieu c’est déjà se l’approprier.

La démocratie participative peut-elle être autre chose qu’une "démocratie bavarde", se demandent les architectes, une démocratie qui consiste à demander leur avis aux citoyens et à aussitôt les décevoir par des actes qui par leur consensus mou ne contentent personne. S’appuyant sur le passé médical des lieux, Sophie Ricard et son équipe invitent des personnels de la Santé, des habitants du quartier, mais aussi des étudiants, des artistes à organiser toutes sortes d’événements censés attirer les Rennais. Tout l’enjeu est de réussir à ce que ce lieu ne devienne pas seulement "culturel" et destiné à quelques-uns, mais qu’il puisse être approprié par tous. Dans ce bâtiment emblématique du centre-ville, que certains voulaient voir transformé en musée des Sciences, l’ambition d’un lieu "non-programmé" est parfois difficile à porter face à tous ceux qui ont besoin de certitudes. C’est pourtant cette confrontation des points de vue autour d’un projet ouvert qui fait toute la valeur de cette expérimentation. Et c’est une autre vision du métier d’architecte que Julien Donada propose : celle d’un professionnel qui sait construire non seulement des bâtiments, mais aussi des rapports humains.

(Achille Racine)
Que faire des lieux publics inutilisés, surtout lorsque l’on ne dispose pas de l’argent nécessaire à les reconvertir en un nième lieu culturel ? C’est la question que le maire de Rennes, Daniel Delaveau, a posé à son ami Patrick Bouchain, architecte connu pour ses reconversions expérimentales. Avec l’aide de Sophie Ricard, architecte dédiée à ce projet, Bouchain propose une expérience baptisée Université Foraine, qui consiste à "occuper" ...

TIERS-LIEUX ; DOCUMENTAIRE ; DVD ; UTOPIE ; RENNES ; PATRICK BOUCHAIN

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- 221
Cote : URB-223

Architecte, urbaniste, scénographe, Patrick Bouchain est une figure à part de l’univers du projet. Mû par son goût de l’expérimentation et fort de sa liberté revendiquée, il intervient là où on ne l’attend pas, invente des solutions toujours uniques, collectives et nées de l’éphémère.
Cet « urbaniste inattendu » parie sur l’imprévu avec souplesse, fondant son travail sur un système de valeurs imparable :

1 : Halte à la table rase ! Ce qui existe a de la valeur, fait patrimoine ;
2 : Placer le débat au cœur du projet : la discussion amène à se saisir de « l’impensé » ;
3 : Privilégier les lieux impensés : friches industrielles ou territoires délaissés ;
4 : Faire société de manière solidaire, avec le souci des plus vulnérables ;
5 : Défendre les actions architecturales et urbaines éphémères et réversibles ;
6 : Faire preuve d’optimisme et d’opiniâtreté pour aller vers l’action dans les conditions du réel ;
7 : Répondre à une situation donnée en faisant le moins possible pour donner le plus possible ; revendiquer moins de forme et d’esthétique pour plus de sens et de beauté ;
8 : Assumer à titre personnel les responsabilités du projet et profiter de la pensée collective pour y parvenir ;
9 : S’attacher au petit pour comprendre et agir sur l’ensemble ;
10 : et… prendre du plaisir !

Une démarche riche d’humanité et de partage, où le temporaire s’unit au durable et la forme cède le pas au sens.
Architecte, urbaniste, scénographe, Patrick Bouchain est une figure à part de l’univers du projet. Mû par son goût de l’expérimentation et fort de sa liberté revendiquée, il intervient là où on ne l’attend pas, invente des solutions toujours uniques, collectives et nées de l’éphémère.
Cet « urbaniste inattendu » parie sur l’imprévu avec souplesse, fondant son travail sur un système de valeurs imparable :

1 : Halte à la table rase ! Ce qui ...

URBANISME ; AMÉNAGEMENT ; PROJET URBAIN ; ART ET SPECTACLE ; ART URBAIN ; SCÉNOGRAPHIE ; UTOPIE ; URBANISME TRANSITOIRE ; TECHNIQUE ALTERNATIVE

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