A l'heure de la "mondialisation" et de la mobilité généralisée, alors même que les sociétés modernes ont tendance à occulter le contenu anthropologique de l'espace, comment rendre compte de la complexité des espaces vécus ? De la dimension culturelle des territoires ? Car la banalité des espaces ordinaires recouvre une dimension cosmologique : nos espaces quotidiens, à différentes échelles (domicile, quartier, ville, territoire), sont empreints de règles, obéissent à des conventions, répondent à des valeurs, le plus souvent implicites. La démarche de l'auteure pour répondre à ces interrogations s'ancre ici dans une réflexion sur les formes et les usages de l'espace dans différentes sociétés. Car si toutes partagent des "universaux", Fonder, Habiter, Classer et Distribuer, Transformer et Reformuler, pour autant, ces opérations communes se déclinent de diverses manières que l'ouvrage examine, montrant comment s'instaurent, aujourd'hui comme hier, ces liens entre espaces et sociétés. Ainsi, l'auteure analyse notamment la rencontre et le renforcement des rapports en France, après Mai 1968, entre sciences sociales, architecture et urbanisme. Destiné aux étudiants, chercheurs, professionnels opérant dans et sur l'espace, mais aussi aux citadins "ordinaires", ce travail leur apportera les outils indispensables à une appréhension globale de la problématique anthropologique des espaces.

La photographie s'impose parmi les instruments de recherche et de compréhension du monde contemporain. Comme procédé commercialisé en France au xixe siècle, elle fut utilisée, dès ses débuts, par de nombreux scientifiques et par les explorateurs. Mais c'est depuis une vingtaine d'années que l'anthropologie visuelle française - une discipline longtemps réduite aux seules techniques de prise de vues cinématographique - a engagé une réflexion sur l'image photographique. Ce numéro expose les acquis de ce courant et présente des usages scientifiques récents concernant les nouvelles technologies, la valorisation de la recherche par l'image, les fonctions complémentaires de l'image animée (film, vidéo) et de l'image fixe, et les effets des limites imposées à l'exercice de la photographie par le droit de la personne sur son image. Pour le chercheur sur le terrain, la photographie devient médiatrice dans le cadre d'échanges interculturels, photo-interview (support à l'entretien), élément d'un récit photoethnographique, support de discours anthropologique, etc. Ces méthodes suscitent des questions sur les liens entre écriture et image. Comment rendre compte d'une ambiance, d'un rite, d'une gestuelle ou d'un visage ? " Arrêt sur Images" croise les regards d'ethnologues et de sociologues pour une large réflexion sur l'usage des outils visuels, pour la connaissance de l'homme aujourd'hui.

" La géographie et l'ethnographie sont de très proches parentes ; ce n'est pourtant pas une raison suffisante pour qu'elles se détestent ", rappelait le géographe Jean Brunhes en 1913, alors que les sciences sociales naissantes visaient à se différencier les unes des autres. Aujourd'hui, la rivalité entre ethnologues et géographes est-elle encore de mise ? Est-elle même possible alors qu'ils sont parfois appelés à jouer le rôle d'" expert ", ici, pour définir des zones d'appellation contrôlée ou là, pour traiter de conflits géopolitiques infiniment plus cruciaux ? Comment traiter ces enjeux communs que sont le patrimoine, l'environnement, les pratiques culturelles, le risque technologique... ? Dans la recherche vive, les sollicitations de l'actualité rapprochent ethnologues et géographes. Ils coopèrent souvent, dans leurs différences : traditions disciplinaires, sensibilité particulière au terrain, au quotidien, à l'individu. Ils inventent des dispositifs interdisciplinaires comme, par exemple, des alliances inédites avec les sciences du vivant pour penser la nature dans la ville. Quant à la carte et aux atlas, représentations plus opaques qu'il y paraît, ils se prêtent à manipulation politique. Quant au regard anthropologique né des Lumières, il ignorait le partage disciplinaire, de même que les savoirs coloniaux. D'hier à aujourd'hui, c'est un plaidoyer pour un cousinage qui nous est ici proposé. La Revue de la société d'Ethnologie Française est publiée par le Centre d'Ethnologie Française et le Musée National des Arts et Traditions Populaires avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique et de la Direction des Musées de France.

André Rauch
Le tourisme, ou la construction de l'étrangeté

Marc Boyer
Comment étudier le tourisme ?

Susan Barton
Jours heureux, maisons de vacances et patrimoine : la côte du Linconshire de l'est de l'Angleterre avant 1940

Federica Tamarozzi
Retour aux sources. Flux et reflux du tourisme thermal à Salsomaggiore

Aitzpea Leizaola
Le Pays Basque au regard des autres. De Ramuntcho au Guggenheim

Pascal Duret, Muriel Augustini
Sans l'imaginaire balnéaire, que reste-t-il de l'exotisme à La Réunion ?

Marie-Odile Géraud
Esthétiques de l'authenticité : tourisme et touristes chez les Hmong de Guyane française

Sara Le Menestrel
L'expérience louisianaise : figure touristique et faux-semblants

Franck Michel
"Hello Mister !" : quand les autochtones rencontrent les touristes en Indonésie

Marc Bordigoni
Le "pèlerinage des Gitans", entre foi , tradition et tourisme

Evelyne Cohen
Visiter Notre-Dame de Paris

Jean-Didier Urbain
Le résident secondaire, un touriste à part ?

Varia
Sandy Queudrus
La free-party. Le corps sous influence. Ambiance, lieux et scansions

Martine Segalen
Mariel Jean-Brunhes delamarre (1905-2001). Une oeuvre entre géographie et ethnologie

Henri-Pierre Jeudy
Entre mémoire et patrimoine

Marc Abélès
Transmettre la langue

Jean Cuisenier
Culture ordinaire et ethnicité

Alain Gauthier
Le regard muséal

Luis Felipe Baêta Neves Flores
Mémoires migrantes. Migration et idéologie de la memolre soclale

Jean-Louis Déotte
Merleau-Ponty: Hegel, le grand alexandrin

Masahiro Ogino
La logique d'actualisation. Le patrimoine et le Japon

Henri-Pierre Jeudy
Palinodie

Anne Cauquelin
Des lieux dits

Bernard Kalaora
Les cités du littoral. Le littoral dans tous ses états

Michelle Salitot
Le mythe de Scissy, patrimoine du Mont Saint-Michel

Notes de recherche

Pierre Bruno - Laurent Trémel
La pratique des jeux vidéo. Approche d 'un loisir de masse médiatisé

Sébastien Darbon
Quand les « bufs » jouent avec les « gazelles ». A propos de quelques stéréotypes dans le discours sur le rugby

Qui ne s'est jamais demandé d'où venait le nom de son village ? D'origine latine, germanique ou gauloise, les noms de lieux ont tous une histoire, parfois drôle, souvent surprenante. Ils peuvent évoquer l'environnement primitif du village : bois, rivières et collines constituaient des points de référence évidents pour nos ancêtres. Parfois, c'est le propriétaire d'une village gallo-romaine qui a laissé son nom au village né sur son domaine. La végétation est également très présente dans les toponymes, rappelant l'existence d'immenses forêts de hêtres, de chênes ou de châtaigniers. Les activités humaines ne sont pas oubliées, avec l'évocation des travaux des champs, de l'artisanat ou des petits métiers. Et certains toponymes sont issus d'erreurs de copistes, sources d'humour involontaire. On peut ainsi reconstituer, à travers ces noms de lieux, tout un monde rural disparu dans lequel nous puisons nos racines. Issu de recherches rigoureuses, cet ouvrage s'adresse au grand public et permettra au lecteur de redécouvrir, d'une manière inattendue, la grande et la petite histoire de son département.

- Les oubliés de la ville (1)
- Pratiques urbaines, Pascale Parat-Bézard (15)
- La grammaire des quartiers (43)
- Langues, quartiers et écoles (61)
- Entrées des écoles (75)

CULTURE ET VIE SOCIALE DES ECOLIERS
- Pratiques culturelles familiales (81)
- Garçons et filles (99)
- Sport et culture (115)
- Nombre d'enfants (123)

DE L'ENFANT A L'ADOLESCENT
- Textes des adolescents (131)
- Dessins des quartiers (151)
- Développement de la perception (161)
- Ecrire ou dessiner (171)

PERSPECTIVES
- Des lieux publics pour les enfants, Pascale Parat-Bézard (181)
- Les femmes, entre ville et quartier, Pascale Parat-Bézard (193)
- Réflexion finale, enfants et élèves (203)

Le développement des villes est signe de progrès, mais il engendre une crise sociale de plus en plus violente. La misère physique et l'angoisse s'alourdissent. Le manque d'emplois et de logements se resserre comme un étau. A quoi sert d'être regroupés sur des zones de plus en plus compacte, et réduires, si le travail et l'abri ne sont pas assurés ! La ville devient un luxe pour les plus riches, et augmente la misère pour les plus pauvres. C'est le système social qui est touché. Après les quartiers et les modes de vie, le Riresc entreprend une étude générale sur le logement. D'où vient cette crise, sous ses diverses formes, et quelles solutions proposer ? Où pourront vivre les anciens et les jeunes, les isolés et les plus démunis ?.

L'ENJEU DU LOGEMENT
- Etudier le logement, projet et méthode (5)
- Problème des HLM dans la ville (39)

ASPECTS DU LOGEMENT, LES PERSONNES AGEES
- Entr'Aide Gardoise, les logements foyers (61)
- Aide à domicile (69)

DIVERSITE DES IMPOTS ET REPARTITION SOCIALE
- Impôts locaux, chers et compliqués (81)
- Logement et disparité sociale (97)

Les villes éclatent et deviennent difficiles à gérer. Comment trouver la meilleure "logique urbaine", qui emprunte à la raison pour gérer le présent, sans illusion pour le futur. La crise du logement ne peut laisser personne insensible, mais à l'émotion il faut ajouter l'analyse. Les villes modernes doivent trouver un modèle et un rythme raisonnable. Une autre gestion s'impose.

DU FAUBOURG AU LOTISSEMENT
- Un faubourg au centre ville, Olivier Maligne (7)
- Pour un urbanisme raisonnable, Damien Broussous (25)
- Les déplacements domicile-travail, Nicole Denis (49)

METIERS URBAINS ET ACTION POLITIQUE
- Généalogie de l'architecte, Pascale Parat-Bézard (57)
- Psychologie de l'environnement, Carole Grenet (75)
- Le contrat d'agglomération, Jean Marie Marconot (99)

Autour du centre, qui regroupe les îlots anciens, les quartiers de la ville sont répartis dans les grandes directions : nord et sud, est et ouest. La partie sud de Nîmes était peu connue, née il y a une centaine d'années de l'autre côté du chemin de fer, elle vivait tranquille. Une reprise brutale d'urbanisme fait venir ces quartiers sur l'avant scène. Depuis 20 ans, travaux et construction se multiplient sur ces terres disponibles, de la gare à l'autoroute. L'étude s'attarde sur les Marronniers, derrière la gare, puis sur le croisement route d'Arles-boulevard périphérique, et enfin sur un lotissement typique, le Mas de Possac-Chaldivan.

- Les Marronniers (9)
- La route d'Arles (65)
- Le Mas de Possac-Chaldivan (125)
- Les adolescents et les quartiers (159)
- L'enfant et sa mère dans le quartier (181)
- Quartiers et ville (199)

Sur le terrain, le bon ethnographe s'attache à ce qui empêche ses interlocuteurs de dormir tranquilles, à ce qui les passionne, les fait débattre à l'infini, les met en joie ou en larmes, les émeut... En France et en Europe, il y a à peine un demi-siècle que le patrimoine culturel fait pleinement partie de ces causes pour lesquelles individus et collectifs se mettent en mouvement. Le présent ouvrage analyse cette révolution discrète mais profonde. Il la saisit dans la diversité concrète des mobilisations. Les unes sobres, les autres expansives. Certaines canalisées par le savoir-faire administratif, quelques-unes débordant tous les cadres et s'épanchant en résistance inattendue, spectaculaire, radicale. Une question anthropologique court dans cette enquête : comment est-on sorti du "temps des monuments", au cours duquel ces derniers incarnaient de façon très persuasive la patrie, grande ou petite, pour entrer dans le "temps du patrimoine" où se forge un tout autre rapport sensible au passé et où s'inventent des engagements inédits ? Ce nouveau régime patrimonial, lorsqu'il est promu à l'échelle du monde, se heurte un peu partout à des réactions religieuses et politiques puissantes que la comparaison ethnologique nous aide à identifier.

I. Entre nation et patrimoine : les jeux de l’émotion
- L’Angélus et La Joconde (101)
- Guerre et patrimoine (119)
- Le tombeau de Champlain (147)

II. Transports patrimoniaux
- Le « patrimoine de proximité » : du « coup de cœur » au label (173)
- Esquisse d’une typologie des émotions patrimoniales (195)

III. L’institution au défi de l’émotion critique
- Les jeux de l’émotion et de la raison (213)
- L’affaire du « fichier juif », ou l’éveil d’une nouvelle sensibilité documentaire (237)

IV. Catastrophe, déploration, action
- « Salvare il possibile » (261)
- Morale et politique dans le monument historique (283)

V. Révoltes et résistances
- Le retour des camisards (313)
- Le non-alignement de Menhirs Libres (335)

VI. Patrimoine, émotions et politique : la double traduction
- Émotions patrimoniales et passions politiques (Sicile orientale) (357)ld
- À la recherche du temps écrasé (377)
- Nostalgie et patrimoine (393)

Issu d'un dialogue franco-italien de longue durée, cet ouvrage tente d’éclairer les relations complexes et changeantes entre le monument et les populations qui vivent autour de lui. Ces relations sont hétérogènes, contradictoires, changeantes, c’est-à-dire éminemment historiques. En cela, elles contredisent le rêve d’immobilité qui est à la source de l’utopie monumentale. À travers une quinzaine d’études de cas – qui intéressent de grands ensemble historiques comme la Cité de Carcassonne, les Sassi de Matera, les trulli d’Alberobello, les églises baroques du Val de Noto, les falaises de Bandiagara au Mali… aussi bien que la Bibliothèque nationale François-Mitterrand ou les palais du pouvoir qui s’ouvrent lors des Journées du patrimoine – les auteurs explicitent la diversité des modes d’appropriation, singuliers et collectifs, discrets et violents, de la grandeur monumentale.

I Les métamorphoses de Matera
- Les Sassi de Matera, du scandale national au monument ethnologique, FERNANDO MIRIZZI (55)
- Matera en Utopie. Voisinage solidaire et village dans la ville, AMERIGO RESTUCCI (75)
- Un monument habité malgré lui, DOROTHY LOUISE ZINN (89)

II Déclasser, classer, surclassser
- Adieu mon fief. Le rachat d'Alberobello, ANNA IUSO (115)
- L'UNESCO et le campanile. Patrimoine universel et patrimoines locaux, DINO PALUMBO (147)
- L'ethnographe en pays dogon. Un masque du patrimoine ?, GAETANO CIARCIA (171)
- À Carcassonne, la Cité sous les regards, CHRISTIANE AMIEL (195)

III Au nom du lieu
- Armungia, pays de quelqu'un, PIETRO CLEMENTE (215)
- Forme urbaine et présence à l'histoire. Habiter le passé de Bernalda ROSA PARISI (235)
- Des pierres pour l'avenir. Économie et histoire dans le Samnium, VALERIA SINISCALCHI (253)
- La saline royale d'Arc-et-Senans : un patrimoine sans mémoire, ALAIN CHENEVEZ (275)

IV Architectures vécues
- Les palais du pouvoir, IRENE BELLIER (291)
- Les livres et le monument, CLAUDIE VOISENAT (315)

Les difficultés de logement, récurrentes depuis plusieurs décennies, ont placé les HLM au coeur du débat public, ce qui n'a pas manqué de susciter approximations et idées reçues. Les HLM seraient ainsi pour les pauvres, elles seraient également un repère de déliquants qui zonent entre des barres d'immeubles délabrées, etc. Pourtant, créées au début du XXe siècle, les HBM, devenues HLM en 1950, hébergent aujourd'hui plus de 10 millions de personnes dans près de 4,6 millions de logements.
C'est dire si les HLM se sont développées et diversifiées ! Partant des idées reçues les plus courantes, cet ouvrage permet au lecteur de mieux comprendre cet univers complexe du logement social au travers de statistiques, d'analyses précises et de témoignages factuels, fruits de nombreuses années de recherche des auteurs sur ce sujet.

À quoi ressemblent les logements sociaux ?
– « Les logements sociaux ne sont implantés que dans les banlieues. » (17)
– « Les HLM sont situées en zone urbaine sensible. » (23)
– « Les HLM, ce sont des grands ensembles, des barres et des tours. » (29)
– « Les logements sociaux sont des logements de mauvaise qualité. » (35)
– « Les HLM n’aiment pas la nouveauté. » (41)

Qui réside dans les logements sociaux ?
– « Les HLM, c’est pour les pauvres. » (51)
– « Les modalités d’attribution des logements sociaux sont injustes. » (59)
– « Il y a beaucoup de jeunes qui zonent dans les HLM. » (67)
– « On n’est pas heureux en HLM. » (75)

Quels sont les enjeux sociaux et politiques qui se posent aux bailleurs sociaux ?
– « Pour mieux vivre dans les HLM, il faut de la mixité. » (83)
– « La démolition des barres et des tours est un bon remède. » (93)
– « La solution idéale, c’est vendre les logements sociaux à leurs habitants. » (101)
– « Les quartiers HLM sont tous des ghettos. » (107)
– « Le logement social coûte cher à la collectivité. » (113)

Conclusion (117)

Prenant pour cadre les villages du Lot, l'auteur a étudié avec finesse la mise en scène des fleurs plantées dans les jardins privés et les espaces publics. Elle en soulève ici les enjeux sociaux - mais aussi économiques, symboliques, affectifs, imaginaires -, et met en évidence que, quel que soit le contexte - «jardin paysan», «jardin fleuri» ou «jardin «au naturel» -, le fleurissement reflète des façons de s'inscrire dans un territoire et de dialoguer avec l'autre. En son jardin certes, mais pour mieux signifier aux passants ou aux voisins une manière, individuelle ou collective, de voir et d'organiser le monde.
Comment, alors, interpréter l'évolution des modalités du fleurissement selon les époques ? En quoi ces changements rendent-ils compte de manières de penser et de sentir différentes ? Comment ces questions croisent-elles à leur tour l'histoire des concours de fleurissement, qui apparaissent comme des outils normatifs destinés à établir de l'ordre et à organiser du lien ? Quelles convergences ces concours encouragent-ils entre la mise en fleurs des espaces publics et celle des espaces privés ? Ce contexte permet-il de mieux saisir le succès actuel de certains thèmes comme la biodiversité ?... Répondant à ces questions, Martine Bergues offre ici une analyse aussi éclairante qu'alerte de notre société au miroir de son décor végétal.

Jardin paysan
- Trois jardins paysans (23)
- Cours, jardins et fleurs d'autrefois (37)
- Defore, les femmes et le dehors (47)
- Une économie domestique paysanne (57)
- Tenir les fleurs (57)
- Fleurs de village (77)

Jardins fleuris
- D'un jardin à l'autre (95)
- Quelques jardins fleuris (105)
- La part des fleurs (117)
- Le jardin fleuri et ses motifs (141)
- Les jardinières et les spécialistes (151)

Jardins au naturel
- Nouveaux jardins de campagne (167)
- Contre le jardin fleuri (179)
- Les plantes du vrai jardin (187)
- Un spectacle de plantes peu ordinaire (195)
- Une nature choisie (203)
- Réseaux : le partage d'une passion (209)

Jalons pour une histoire du fleurissement
- XVIII et XIX siècles : comment les fleurs vinrent au jardin (221)
- Modeler l'aspect de la France : tourisme, hygiénisme et premiers concours (235)
- L'essor de l'horticulture (255)

Les concours des Villes et Villages Fleuris : une institution
- Des années 1960 aux années 1980 (277)
- Le devenir du fleurissement (305)

Les concours à l'échelle locale
- Villages fleuris (335)
- Le concours côté département (351)

Conclusion (381)

Des analyses inédites font découvrir une très ancienne civilisation vigneronne européenne dont le patrimoine est dynamisé par l'innovation continue. Fêtes, rites et croyances fondent ce patrimoine intériorisé donnant sens à la civilisation vigneronne d'Europe comme « bien de tous » vivant et attractif. Aujourd'hui, fort de son passé millénaire, le patrimoine vigneron en Europe s'ouvre au tourisme par des moyens synergiques puisés dans l'oenologie, les arts et l'histoire.

Ecrit par un juriste spécialiste du droit de l'immobilier, ce manuel professionnel expose l'état des lieux des deux générations de résidences services seniors qui se sont succédé depuis les années 70; il contient une étude complète de la réforme législative de leur statut dans le cadre de la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement; elle entrera cette année (2016) en application. L'auteur analyse également l'évolution du modèle économique de cette alternative aux maisons de retraite et aux résidences médicalisées dans la perspective de la silver economy et l'avènement d'une "économie du quaternaire".

L'ETAT DES LIEUX AVANT LA REFORME : UN DIAGNOSTIC CONTRASTE (29)
- Le rapport de 2014 sur l'habitat collectif des personnes âgées autonomes (29)
- Le rapport de 2015 sur les résidences avec services pour personnes âgées (44)

LE NOUVEAU STATUT JURIDIQUE DES RESIDENCES SERVICE (LOI DU 28 DÉCEMBRE 2015) (55)
- Le sens de la portée de la réforme (55)
- Les modalités de la réforme (64)
- La création d'un régime juridique nouveau pour les résidences services de deuxième génération (88)

L'EVOLUTION DU MODELE ECONOMIQUE DES RESIDENCES SERVICES SENIORS (103)
- Le modèle économique des résidences services séniors de première génération (108)
- Le modèle économique des résidences services séniors de deuxième génération (130)

LES RESIDENCES SERVICES SENIORS, LEVIER DE LA SILVER ECONOMIE (167)
- Les séniors argentés, cible de la silver économie (168)
- Vers une troisième génération de résidences services séniors réservée à une clientèle haut de gamme (176)

CONCLUSION (229)

On assiste actuellement à l'émergence d’une variété d’initiatives d’habitat animées par une volonté d’habiter différemment et peut être même de vivre autrement. Celles-ci se fédèrent autour de projets, d’associations, de regroupements de personnes affirmant des revendications fondées notamment sur une volonté de recréer du lien social, un mode de vie spécifique, une conscience écologique, une participation à son cadre de vie, voire une volonté de s’inscrire plus activement dans la vie de la cité… Les choix d’action varient. Ces initiatives s’inscrivent ainsi dans un contexte socio-économique particulier qui semble faire émerger des attentes et des besoins en matière d’habiter qu’il ne peut satisfaire. Quelles interprétations donner à cet élan vers un habitat plus communautaire ?
À partir de contributions révélant diverses formes d’expériences d’habiter contemporaines, l’objet de ce numéro interroge les parcours mais aussi les motivations, formes d’engagement, valeurs sous-jacentes qui fondent ces dynamiques et ce qu’elles peuvent révéler comme regard critique de l’évolution contemporaine.

Dossier : Habiter. Ou vivre autrement ?
- Habiter autrement ? (9)
- Faire village autrement. Des communautés introuvables aux réseaux d'habitats légers (21)
- Des normes « d'habiter » questionnées : le quartier de la Baraque (41)
- Habiter autrement pour vieillir autrement. Motivations et engagements de femmes retraitées européennes (55)
- Concevoir et gérer l'habitat en commun. Vers un changement sociétal ? (71)
- Le cohousing : un nouveau mode d'habiter ? Réflexions à partir des projets émergents de cohabitat italiens (87)
- L'habiter de certains éco-quartiers. Vers de nouveaux communs par une « infrapolitique » ? (103)
- Ni ville, ni suburb : le retour des garden cities en Grande Bretagne (123)
- « L'habitat participatif », quand les institutions militent (139)
- L’habitat participatif comme exemplum des évolutions socio-politiques récentes (155)

Entretien
- Un habiter « soutenable » (171)

Texte classique
- Essai sur les variations saisonnières des sociétés eskimo. (187)
Étude de morphologie sociale. Extrait

Image
- Rêver d’habiter autrement (205)

Recension (211)
Les auteurs (217)