Plongez dans l'univers captivant de l'urbex avec URBEX Occitanie, où Guillaume, passionné d'exploration urbaine et de photographie, révèle les secrets de 24 lieux mystérieusement abandonnés. De vastes hôpitaux silencieux à des usines figées dans le temps, chaque site est vibrant de récits et d'images qui témoignent de leur passé effervescent. Ce livre n'est pas seulement une collection de photographies impressionnante ; c'est une invitation à explorer l'histoire et l'âme de ces espaces oubliés, où la beauté se mêle à la solitude. Les anecdotes personnelles enrichissent ce voyage, montrant comment ces lieux continuent d'influencer le présent.
Cet ouvrage offre une perspective unique sur l'architecture et l'histoire, incitant à une réflexion profonde sur notre héritage culturel. Embarquez dans ce périple inoubliable et laissez-vous inspirer par la passion et l'expertise de Guillaume pour voir au-delà de l'ordinaire.

La pratique de l'URBEX
- Définition (8)
- Règles à respecter (9)

Le domaine carcéral
- La prison arc-en-ciel (10)

Les châteaux et manoirs
- Le château du cavalier blanc (16)
- Le manoir du banquier (20)
- Le château Napoléon- château de Ferrière (24)
- Le château de Valgros connu sous le nom château de Frontenac (31)
- Le château banquette (34)
- Le manoir du docteur (35)

Les hôpitaux et les cliniques
- La clinique des thermes (42)
- L'hôpital morgue (46)
- La clinique 90 (52)
- La clinique du prince mouflon (56)
- Le sanatorium Michel Peiry (62)
- L'hôpital géréral (66)

Bâtiments religieux
- La chapelle de l'ange au violon (70)
- Le couvent Christine Malèvre (74)
- Le pensionnat Joseph Vacher (78)

Les hôtels et la restauration
- L'hôtel bar restaurant (84)
- L'hôtel aux vitraux (88)
- Le domaine des soulades (92)
- L'hôtel des anges (96)
- L'orphelinat Emile Louis (100)

Espaces industriels
- Le train du tunnel (104)
- La mine boum (108)
- Le lavoir à charbon (112)

Afin de promouvoir la création artistique, l’État met en place en 1951 le 1 % sur proposition du sculpteur audois René Iché (1897-1954). Ce projet prévoit la réalisation d’une œuvre décorative à hauteur de 1 % du coût de chaque construction scolaire. Héritage d’un projet de loi inauguré sous le Front populaire, ce dispositif national vise la promotion de l’art de son temps.

Entre 1951 et 2022, près de 900 œuvres sont réalisées par plus de 500 artistes dans toute la région Occitanie. Sculptures, peintures, tapisseries, mosaïques ou encore installations prennent place dans les établissements scolaires publics, de l’école maternelle à l’enseignement supérieur. Réalisées par des figures locales comme nationales parmi lesquelles Paul Belmondo, Alexander Calder, François Desnoyer, Hervé Di Rosa, Pierre Nocca ou Paule Pascal, ces œuvres constituent un vaste ensemble marqué par les grandes tendances de l’art des XXe et XXIe siècles.

Dans les années 1980, l’extension de la procédure aux autres constructions de l’État, puis à celles des collectivités territoriales, amplifie sa portée. Ces œuvres d’art font aujourd’hui partie du patrimoine.

- Le défi du "lieu commun", Pascale Parat-Bézard (3)
- Le café, grand lieu public, Jean-Marie Marconot (4)
- Reconquérir les rues, Nicolas Soulier (5)
- Les jeunes, l'espace public et les CAUE (6)
- un partenariat CAUE / enseignants clé de la réussite, Françoise Miller (6)
- L'espace public : une expérience pédagogique partagée par une enseignante et un CAUE, Monique Rieutord (7)
- L'école à ciel ouvert, Odile Besème (7)

PLACES, PLACETTES, RUELLES, DANS LES QUARTIERS ANCIENS (8)
- Sorbs (34) : sur un réservoir, la place du village (8)
- Petites communes et CAUE : des réponses toujours adaptées, Aspasie Kambérou (9)
- La Grand Combe (30) : un projet de cœur de ville, Marjorie Noël (10)
- Salindres (30) : concertation pour la renaissance d'une place, Pascale Parat-Bézard (11)
- Redonner du sens à l'espace public, Lakdar Qejiou (12)
- Gignac (34) : les espaces publics au cœur de la réhabilitation, Michèle Bouis (12)
- Bram (11) : renaissance d'une circulade plantée, Juliette Carré (13)
- Termes (11) : l'eau conduite et mise en scène comme parti d'aménagement, Juliette Carré (14)
- Courmonterral (34) : des espaces de vie retrouvés, Michèle Bouis (15)
- Duilhac-sous-Peyrepertuse (11) : valorisation des lieux de la vie collective, Juliette Carré (16)
- Arles-sur-Tech (66) : une réhabilitation bien en place, Laurence Mondon (16)
- Saint-Estève (66) : un canal redécouvert, Laurence Mondon (17)

PLACES, PLACETTES, RUELLES, DANS LES QUARTIERS NEUFS (18)
- Villelongue-dels-Monts (66) : un stade mais pas seulement..., Marine Cressy (18)
- Pour une rue à vivre, Patrick Buffard (19)
- Alzonne (11) : un jardin aquatique en cœur de lotissement, Juliette Carré (20)
- Saint-André (66) : interview de francis Manent maire de St-André (21)
- L'espace public : un équipement communal à part entière, Sylvaine Glaizol (22)
- Bellegarde (30) : ZAC et espaces publics, Myriam Bouhaddane-Reynaud (23)

LE STATIONNEMENT
- Mèze (34) : stationner autrement pour dégager un espace vital au centre, Michèle Bouis (25)
- Le stationnement envahissant des places de village, Lakdar Qéjiou (25)
- Nîmes (30) : le stationnement au cœur du site, Myriam Bouhaddane-reynaud (26)
- Pézenas (34) : un programme global pour une déclinaison dans la durée, Michèle Bouis (27)

TRAVERSEES URBAINES, BOULEVARDS, ENTREES DE VILLES ET DE VILLAGES
- Quillan (11) : un projet d'embellissement de promenades restructure le centre-ville, Juliette Carré (28)
- Félines-Terménès (11) : renaissance d'une traversée villageoise, Juliette Carré (29)
- Perpignan (66) : document cadre pour améliorer la qualité des rues, Marine Cressy (29)
- Vallespir : un plan de cohérence territorial, Aurore Winzenrieth (30)
- Le Boulou (66) : redistribution des espaces, Laurence Mondon (30)
- Vic-la-Gardiole (34) : la mutation d'une route, Michèle Bouis (31)
- Frontignan-La Peyrade (34) : requalification d'une route Nationale en boulevard urbain, Michèle Bouis (32)
- Saint-Gervais-sur-Mare (34) : la rue principale réinvestie, Michèle Bouis (32)

LE VEGETAL EN QUESTION
- Le végétal : des essences à privilégier, Denis Fraisier (34)
- Le végétal : trois fonctions à ne pas négliger, Myriam Bouhaddane-Reynaud (35)
Le végétal : pour une gestion raisonnée, Thierry Voelckel (36)

SITE «NATURELS» ET A FORTE FREQUENTATION
- Minerve (34) : un accueil à l'écart pour une meilleure découverte de la cité, Michèle Bouis (37)
- Le site classé des Bouillouses (66) : un projet d'espace public qui se fond dans le paysage, Michèle Orliac (38)
- Carnon-Plage (34) : une aire de stationnement aménagée à l'entrée de la station, Michèle Bouis (39)
- Leucate (11) : reconsidérer les héritages de la mission Racine, Juliette Carré (40)
- Paulilles (66) : de la friche industrielle à l'espace public, Marine Cressy (41)
- Aigues-Mortes (30) : les remparts redécouverts, Myriam Bouhaddane-Reynaud (41)
- Espaces naturels sous contrôle, Philippe Deliau (42)
- Blandas (30), Myriam Bouhaddane-Reynaud (43)

ELEMENTS DE METHODES
- Un protocole en trois étapes pour une approche sensible des espaces publics, pascale Parat-Bézard (44)
- Une démarche, des compétences, Alain Pérez (45)
- Les grandes étapes d'un projet d'aménagement d'espaces publics (46)

"Carcassonne est une des places manufacturières les plus considérables de France."
Comme Arthur Young, de nombreux commentateurs du XVIIIe siècle ont constaté avec surprise l'ampleur de l'activité drapière du chef-lieu audois. La ville et sa proche région formaient alors une des premières places françaises de confection de draps dont les productions s'exportaient jusqu'au Moyen-Orient.
Les récents travaux de restauration de l'ancienne manufacture royales de la Trivalle ont été l'occasion de redécouvrir ce pan oublié de l'histoire de l'économie régionale pendant laquelle le Languedoc se trouvait au cœur du circuit mondial du drap.
Tout en rappelant le contexte historique et notamment le rôle fondamental de Colbert, cet ouvrage fait découvrir le processus de fabrication des draps ainsi que l'histoire des deux familles ayant pris part au formidable essor de la manufacture royale. Il apporte également un éclairage architectural sur ce monument historique et explique le déroulement de son chantier de restauration en laissant les artisans présenter les différentes facettes de leur intervention.

- Nouvel établissement thermal à Balaruc-les-Bains, Marc Galligani architecte (2)
- Visites de projets urbains et architecturaux toulousains : Zac Andromède, la Cartoucherie, le quai des Savoirs (10)
- Immeuble de logements Novalia, Montpellier, Nicolas Ziesel, KOZ architectes (22)
- Visite du chantier de la faculté de médecine de Montpellier, François Fontès architecte (24)
- Médiathèque Montaigne, Frontignan, TAUTEM-Dominique Delord et Jacques Garcin architectes (26)

Paule Pascal, née en 1932, entre à 15 ans à l’Ecole des beaux-arts de Nîmes puis à l’Ecole des beaux-arts de Paris, dans l’atelier du sculpteur Marcel Gimond de 1954 à 1958.
De retour à Nîmes, grâce au sculpteur et architecte Armand Pellier (1910-1989), elle travaille pour des oeuvres de grandes dimensions liées à l’architecture. Elle bénéficie de nombreuses commandes publiques et collabore avec les architectes les plus actifs du troisième quart du XXe siècle dans le Gard. Sur les chantiers d’Armand Pellier, elle réalise à Vauvert une frise et des piliers avec chevaux et taureaux de Camargue, des murs abstraits pour les agences du Crédit agricole, pour des villas des bas-reliefs, noyau d’escalier ou sculptures pour bassin. Pour Joseph Massota (1925-1989), elle sculpte un bas-relief en pierre du Pont du Gard sur le thème des moissons et des récoltes à la Maison de l’agriculture de Nîmes. Mais elle travaille également le béton moulé à l’église Saint-Dominique de Nîmes ou le métal avec un immense oiseau en tôle au lycée agricole de Rodilhan. Elle affectionne particulièrement le travail sur de grands murs qu’elle sculpte directement sur les chantiers, pour de nombreux immeubles nîmois et des résidences de la nouvelle station de Port Camargue. Elle réalise douze oeuvres au titre du 1% artistique dans des écoles, collèges, lycées du Gard, de l’Hérault, de l’ Aude et de Seine-Maritime, avec les architectes Chabanne, Chouleur, Agniel, Pagès, Catanèse, Pomier, faisant pour chaque lieu des propositions variées : rondes-bosses, petit théâtre de béton, lieu de rencontre animé, mur en tubulures… Paule Pascal envisage la sculpture non comme un art d’ornement, mais comme un art monumental intrinsèquement lié à l’architecture, elle reste durant toute sa carrière fidèle à l’emploi de la pierre du Pont du Gard, jaune et claire qu’elle traite dans un esprit abstrait et brutaliste. Plusieurs de ses oeuvres ont reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ».

La collégiale Saint-Martin de Montpezat-de-Quercy a été protégé au titre des monuments historiques dès la première liste nationale établie en 1840. Cet édifice de pierre blanche qui marque le paysage des côteaux du Bas-Quercy est dû à la volonté d'un seul homme : le cardinal Pierre des Prés 1280-1361, vice-chancelier de l'église, au service de quatre papes d'Avignon. La collégiale est un bel exemple d'architecture qui mêle à la fois la tradition constructive du Quercy aux innovations techniques développées dans la France du Nord et sur les bords du Rhône. Les bâtiments qui accueillaient les chanoines constituent un très rare exemple de ce type d'édifice médiéval conservé dans le Midi de la France. La collégiale abrite également un important trésor d'objets mobiliers : statues médiévales, tapisseries flamandes Renaissance, retables et tableaux des XVII, XVIII et XIX siècles.

SOMMAIRE

Une église dans la cité (6)
- Montpezat à l'époque médiévale (6)
- Des temps modernes à nos jours (12)

La collégiale aujourd'hui (18)

Un fondateur et une communauté (22)
- Avant l'église, un fondateur : le cardinal Pierre des Prés 1280-1361 (22)
- Une église de la mémoire (26)
- Des chanoines pour l'éternité (30)
- Un quartier canonial unique (31)

L'histoire du monument (42)
- Un chantier homogène (42)
- Influences et originalité (48)
- Comme un fantôme : les décors peints (52)
- Les temps modernes et les restaurations des XIX et XX siècles (63)

Le trésor du cardinal (68)
- Gisants, sculptures et textiles médiévaux (68)
- La tenture de la vie de Saint-Martin : histoire et restaurations (85)
- Retables, tableaux et ornements, des temps modernes à la fin du XIX siècle (92)

- Urbanisation antique, hydrogéomorphologie et impacts postérieurs sur le site de Piémont de Nîmes (5)
- L'hydraulique antique aux abords de l'amphithéâtre de Nîmes : données récentes (11)
- Deux puits antiques proches de la fontaine de Nîmes (31)
- Aperçus de la gestion des eaux de pluie et des eaux domestiques à Nîmes et dans la plaine du Vistre entre les X et XIV siècles (45)
- Parcours de l'aqueduc antique de Nîmes dans la ville (85)
- Observations récentes sur des segments de l'aqueduc de Nîmes (105)
- Nouveaux tronçons de l'aqueduc antique de Nîmes dans la campagne (127)
- Un tronçon de l'aqueduc de Nîmes observé à Saint-Bonnet-du-Gard (137)
- Entre Gardon et Vistre, clausonne, l'étang, ses drainages et l'aqueduc antique de Nîmes (147)
- La site du Pont du Gard et ses marges (205)
- Cartes de Charles Dombre et d'Emilien Dumas sur l'aqueduc antique de Nîmes conservées dans le fonds Emilien Dumas du Muséum d'Histoire Naturelle de Nîmes (219)
- Sources, porte-eau agricole et Caput Aquae de l'aqueduc antique de Bellegarde à Laval (225)
- Aqueduc antique en Costières du Rhône gardoises à Bellegarde : parcours, construction, fonctionnement (237)
- Observation sur une concrétion de l'aqueduc antique de Bellegarde (Languedoc) (311)
- Un aqueduc antique en haute petite camargue de Terre d'Argence (315)
- Le Cailar : un comptoir protohistorique fortifié au débouché de la vallée du Vistre (333)
- La font de Robert (Saint-Côme-et-Maruéjols) éléments sur l'histoire du paysage en Vaunage (343)
- Etangs et marais d'eau douce entre Vidourle et Rhône (355)
- L'aqueduc de Caveirac en Vaunage et l'alimentation passée du Château et du village (377)
- Un exemple d'aménagement hydrauliques majeurs en garrigue nîmoise : le Mas d'Escattes (383)

La réussite de la famille Virebent est étroitement liée à la commune de Launaguet, située au nord de la métropole toulousaine et riche en terres argileuses. Dès 1830, les frèress Virebent édifient à Miremont, une villa et une manufacture de céramiques architecturales et ornementales qui a fortement marqué l'architecture de notre région.
Dans les années 1850, le baron Dufaÿ commande à Auguste, l'architecte de la famille, une campagne de travaux pour sa demeure située dans le bourg. Ce dernier transforme l'ancien logis en un château néo-gothique, véritable vitrine des produits de la fabrique familiale. Qelques années plus tard, son fils Gaston, spécialiste de la terre cuite émaillée, est chargé de la décoration intérieure de l'église paroissiale. Le domaine de Miremont, le château Dufaÿ et l'église ont été protégés au titre des monuments historiques respectivement en 1984, en 1993 et e, 2016.
Le château de Dufaÿ a été acheté par la commune en 1991 pour y installer la mairie. Les rares meubles dessinés par auguste Virebent, encore conservés au château, ont été protégés au titre des monuments historiques en 2018.

L’hôtel Saint-Côme, temple de la chirurgie au XVIII siècle, est un monument emblématique situé au coeur de Montpellier. Par son amphithéâtre d’anatomie, il symbolise l’union de la chirurgie à la médecine voulue par le Montpelliérain François Gigot de Lapeyronie.
Il est l’oeuvre de l’un des plus grands architectes de la ville, Jean Antoine Giral, auteur quelques années plus tard de l’embellissement de la place royale du Peyrou. La coupole de la rotonde , qui semble vouloir rivaliser avec celle des églises italiennes, est une merveille du genre, par ses proportions, sa légèreté et son caractère élancé.
Depuis 1919, ce monument historique est la propriété de la chambre de commerce et d’industrie de l’Hérault, qui le transforme et le décore lors de sa reconversion pour son nouvel usage. Les vitraux de Jacques Grüber, la ferronnerie d’Edgar Brandt et les mosaïques de Gentil et Bourdet signent la naissance à Montpellier de l’Art déco, courant artistique international qui prolonge l’Art nouveau. Sa récente restauration renforce le caractère exceptionnel de ce patrimoine.

Le musée Fabre, un ensemble bâti chargé d'histoires mais hier encore plutôt disparate et peu adapté à une muséographie raisonnée, attendait son essentiel renouveau.

C'est aujourd'hui chose faite - à l'issue de quatre années d'études et de travaux - et c'est même avec beaucoup de dignité qu'il livre dorénavant à ses visiteurs ses lettres de noblesse recouvrées. Depuis le 3 février 2007, le musée Fabre est en effet entré dans la modernité - sans pour autant y perdre son âme. Si tous les fleurons de l'architecture passée ont été conservés, révélés même, c'est encore avec subtilité qu'ils ont été intégrés à une architecture contemporaine privilégiant la fluidité et la liberté du parcours muséographique.

Un parcours qui présente comme point d'orgue un écrin de verre et de lumière au traitement radical entre minimalisme et abstraction.

Un parcours témoin d'un travail partagé entre les protagonistes de ce projet tout à la fois architectural et culturel - les architectes des agences bordelaise (Brochet, Lajus et Pueyo) et montpelliéraine (Atelier d'architecture Emmanuel Nebout), le conservateur Michel Hilaire, le peintre Pierre Soulages... Un parcours offert à la lecture dans toute sa générosité.

La Via Domitia dans l'histoire (10)
Les voies romaines (12)
La légende d'Héraklès (16)
- La légende (16)
- La Via Heraklea (20)
L'expédition d'Hannibal (23)
- Un haut fait d'armes (24)
- Les sources historiques (25)
- Les guerres puniques (25)
- L'armée d'Hannibal et le train des équipages (26)
- La marche à travers l'Ibérie et le passage des Pyrénées (28)
- Le passage des Alpes (31)
- La guerre éclair (34)
- Les délices de Capoue (35)
La Via et les historiens (39)
- Les gobelets de Vicarello (39)
- La table de Peutinger (39)
- L'itinéraire d'Antonin (42)
- Le livre des merveilles (42)
- Les bornes milliaires (43)

Les itinéraires
- De caldas de Malavella à Panissars (47)
- De Panissars à Château-Roussillon (52)
- De Château-Roussillon à Narbonne (58)
- De Narbonne à Béziers (62)
- De Béziers à Saint-Thibéry (68)
- De Saint-Thibéry à Foum Domitii (71)
- De Forum Domitii à Castelnau-le)Lez (76)
- De Castelnau-le-Lez à Ambrussum (79)
- D'Ambrussum à Nîmes (84)
- De Nîmes à Ernagium (90)
- De Saint-Gabriel à Cavaillon (97)
- De Cavaillon à Apt (104)
- d'Apt à Sisteron (109)
- De Sisteron à Embrun (118)
- D'Embrun à Mont-Genèvre (123)
- De Mont-Genèvre à Suze (127)

Ouvrage fonctionnel favorisant les échanges et le transport, le pont est un monument emblématique d’un territoire, au fort pouvoir symbolique. Reliant les peuples de chaque côté des berges d’une rivière ou d’un ravin, il impressionne par sa mise en œuvre, fascine par son ingénierie et témoigne de l’effort millénaire de l’Humanité pour aménager son environnement. Son histoire est parfois auréolée de mystère, voire de folklore, comme l’illustre l’attribution courante d’un ouvrage d’art spectaculaire aux talents constructifs du Malin : ponts du diable de Saint-Jean-de-Fos, de Lagrasse, de Céret, etc.

La région Occitanie est marquée par une topographie et une hydrographie parfois tumultueuses ; elle a la particularité de compter près de 150 ponts protégés au titre des Monuments historiques ou labellisés "Architecture contemporaine remarquable". Certains, comme le pont Valentré de Cahors ou le pont Séjourné du Train Jaune, font partie des édifices iconiques de la région, objets de fierté locale reconnus à l’échelle internationale.