Le littoral surnommé "Territoire du vide" par Alain Corbin était perçu comme quelque chose de dangereux contre lequel il fallait se protéger, aujourd'hui nous pouvons voir qu'il s'agit d'un territoire en danger a protéger. Le visage du tourisme évolue et sa pratique aussi, le projet Paris Plage par exemple introduit de nos jours au cœur de la ville un paysage du bord de mer. On peut dire d'une certaine façon que les vacances en ville sont nées.
Le voyage était autrefois synonyme de conquête, de guerre, de mort ou encore de colonisation mais le tourisme a fait évoluer cette idée du voyage où la notion de plaisir est le ciment de l'envie de rivage. La répulsion causée par les colères de la mer et l'environnement marécageux du Languedoc-Roussillon expliquent l'abandon de ce territoire jusqu'en 1963. La « Mission Interministérielle d'Aménagement Touristique du Littoral du Languedoc-Roussillon» dite « Mission Racine» lancée sous l'impulsion du Général de Gaulle va venir bouleverser le fonctionnement de la région.
Pourquoi il y a de l'engouement pour le paysage maritime ? Qu'est-ce qu'une station balnéaire ? Qu'est-ce qu'on y fait ? Qu'est-ce que ça nous apporte ? Pourquoi le besoin de renouer avec la nature se répand ?
Ces questions m'ont accompagnés tout au long de ce mémoire. Des lectures et des documentaires ont été nécessaires afin de mieux comprendre les enjeux des stations balnéaires et le site complexe de « La Grande Conque», à la fois située au Cap d'Agde, dans une station balnéaire emblématique et à la fois présentant un coin de nature singulier, cette plage se présente comme un écrin.

Tourisme de masse et bord de mer : du plan Racine à La grande Conque
- le plan Racine au coeur de la colonisation du littoral méditerranéen
- le Cap d'Agde : une idée préconçue
- la Grande Conque : un écrin au coeur du Cap d'agde

Une singulatité marquée
- un paysage attrayant
- une évolution paysagère marquée

La Grande Conque maintenant
- vers un éco-tourisme ?
- vers quoi tendre ?

Conclusion

Des feux allumés dans des fortifications ou sur les plages ont longtemps été l’unique secours des navigateurs. En 1825, un vaste programme pour l’éclairage du littoral français est lancé, facilité par l’invention de la lentille de Fresnel. Aujourd’hui, le devenir des phares, que l’aide électronique à la navigation a rendu moins utiles, est devenu un objet d’inquiétude qui justifie l’intérêt public pour leur protection, car ils ont une place majeure dans l’imaginaire collectif. Une campagne de protection nationale des phares a été lancée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En Languedoc-Roussillon, six phares ont été protégés au titre des monuments historiques, parmi lesquels trois en activité : l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard), le Mont Saint-Clair à Sète (Hérault) et le Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Les feux situés dans les anciens forts de Brescou à Agde et Fanal à Port-Vendres et l’exceptionnel feu métallique du môle de Port-Vendres sont aussi protégés, ainsi que deux phares éteints : le vieux phare du Grau-du-Roi et celui du Mont Saint-Loup à Agde (Hérault). Le feu du môle Saint-Louis à Sète et le phare du Cap Leucate (Aude) bien que non protégés monuments historiques sont présentés ici en raison de leur intérêt patrimonial. Traditionnellement gérés par le Service des phares et balises de la direction interrégionale de la mer (dirm Méditerranée), ces édifices ne sont pas ouverts au public.

Les terroirs du Languedoc-Roussillon (13)
- Une vaste région viticole (14)
- Le vignoble, des romains à nos jours (15)
- Les appellations et dénominations (17)
- La diversité géologique à l'origine de paysages et de terroirs variés (18)
- Un choix de situations géologiques typiques pour illustrer les terroirs (20)
- Plan de l'ouvrage (21)

Les éléments "naturels" des terroirs (23)
- Qu'est-ce que le terroir ? (24)
- Le rôle des roches (27)
- Les principales formations superficielles et leur relief (33)
- A propos des sols (37)
- Les sols viticoles (41)
- L'érosion des sols viticoles (45)
- Les facteurs climatiques (50)
- Les besoins climatiques de la vigne (55)
- L'interrelation entre les facteurs "naturels" (58)

Les grandes catégories de terroirs (63)
- Les grands traits des terroirs entre Nîmes et Narbonne (64)
- Terroirs des Avant-monts (68)
- Terroirs du piémont des Grands causses (84)
- Terroirs des Garrigues, petits causses et massif côtiers (96)
- Terroirs des Soubergues (118)
- Terroirs de dépôts et alluvions anciennes du Pliocène (128)
- Terroirs de dépôts et de terrasses alluviles du Pléistocène (134)
- Au final, une extrême variété de terroirs (144)

Effets terroirs et vins (149)
- Quels rapports entre terroirs et vins ? (150)
- Une préoccupation viticole historique (151)
- Les classements et dénominations des terroirs (153)
- La gestion raisonnée des terroirs (156)
- L'effet terroir sur la qualité des vins (159)

Dernier verre... (167)

Chronologie et cartes géologiques (171)

Annexes (177)
- Bibliographie (179)
- Glossaires des termes techniques (182)
- Index géographique (186)
- Appellations et régions viticoles (189)

Architecture et marqueurs végétaux en Provence et Languedoc

Les marqueurs sociaux (11)
- le cèdre (13)
- le palmier (magnolia, le bambou) (19)

Les marqueurs utilitaires (31)
- le platane (33)
- le marronnier (38)
- le tilleul (41)
- les mûriers (46)
- l'orme (51)
- l'acacia et le sophora du japon (55)

Les marqueurs culturels sacrés (61)
- le cyprès (63)
- le micocoulier (77)
- le laurier d'Appolon ou laurier sauce (83)
- l'olivier (89)

Les marqueurs de convivialité (95)
- le figuier (98)
- l'amandier (107)
- le jujubier (111)
- la treille (115)

Les marqueurs de charme (121)
- la glycine (125)
- le rosier banks (127)
- la vigne vierge (130)
- la bignone (132)
- la renouée (134)

L'affirmation de la propriété (137)
- la haie minéralisée des zones pavillonnaires (137)
- diversité des formes (141)
- conclusion (145)
- les noms occitans des arbres et leur prononciation (149)