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Cote : BD-001
Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.
L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, les mêmes cadrages, la même fatale temporalité. Mais là où Citéville grouille de stupides turpitudes, s’alimente de ses déchets et assure la reproduction des monstres humains qui l’ont bâtie, Citéruine dresse ses abattis, laisse calmement miroiter son squelette sous les durs néons qui lui restent. S’étant débarrassée de ses occupants ou ayant été délaissée par eux, qu’importe, ayant abandonné tout espoir, Citéruine a quitté son pauvre statut de décor. Elle est désormais paysage, et paysage animé : ses contours et ses lieux reprennent le flambeau de la narration, rejouent la comédie urbaine pour eux seuls, et tournent dans la nuit, dévorés par le feu.
Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.
L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, ...
VILLE ; URBANISME ; UTOPIE ; BANDE DESSINÉE ; ARCHITECTURE ; DESSINS ; POST-APOCALYPTIQUE ; DYSTOPIE ; SANS TEXTE ; HUMOUR NOIR ; FICTION ; ROMAN GRAPHIQUE ; SCIENCE FICTION ; LIVRES D'ARTISTES
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