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Documents  DYSTOPIE | enregistrements trouvés : 3

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- 180
Cote : BD-001

Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.

L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, les mêmes cadrages, la même fatale temporalité. Mais là où Citéville grouille de stupides turpitudes, s’alimente de ses déchets et assure la reproduction des monstres humains qui l’ont bâtie, Citéruine dresse ses abattis, laisse calmement miroiter son squelette sous les durs néons qui lui restent. S’étant débarrassée de ses occupants ou ayant été délaissée par eux, qu’importe, ayant abandonné tout espoir, Citéruine a quitté son pauvre statut de décor. Elle est désormais paysage, et paysage animé : ses contours et ses lieux reprennent le flambeau de la narration, rejouent la comédie urbaine pour eux seuls, et tournent dans la nuit, dévorés par le feu.
Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l’abandon — guerre ? épidémie ? génocide ? effondrement ?… Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d’une ville possible, d’une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée qui a ou qui a eu pour nom Citéville.

L’une et l’autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, ...

VILLE ; URBANISME ; UTOPIE ; BANDE DESSINÉE ; ARCHITECTURE ; DESSINS ; POST-APOCALYPTIQUE ; DYSTOPIE ; SANS TEXTE ; HUMOUR NOIR ; FICTION ; ROMAN GRAPHIQUE ; SCIENCE FICTION ; LIVRES D'ARTISTES

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V

- 182
Cote : BD-002

Venez découvrir Citéville, charmante agglomération fictive aux milles activités. Grâce à son réseau de transport qui vous dépose directement en vacances ou encore son super-marché Buy More qui vous permet d'acheter des objets inqualifiables à des prix approximatifs, Citéville offre un ensemble d'infrastructures de premier choix. Pour les parents insatisfaits, le Pôle Enfant simplifiera votre quotidien en vous proposant des offres de moutards adaptées à vos besoins. Quant aux seniors, ils couleront des fins de jours heureux à proximité de nombreux distributeurs de billets au sein de la Maison de retrait. Depuis plus de cinq ans, Jérôme Dubois construit la Citéville, un espace urbain imaginaire où l'absurde côtoie le quotidien. Autour de neuf lieux emblématiques, qui sont autant de chapitres du livre, se dessine les contours d'une ville austère où les aménagements modernes sont détournés au profit d'un environnement déshumanisé. Cynique et grinçant, Citéville est un ouvrage qui explore avec humour la violence les rapports sociaux et les contradictions de notre société.
En miroir de Citéville, Jérôme Dubois dessine Citéruine, un univers parallèle où la ville est à l'abandon. Chaque case est minutieusement reproduite, vidée de ses habitants et plongée dans un décor délabré. Il a été confié aux éditions Cornélius de porter le destin de Citéville, tandis que les Éditions Matière accueillent Citéruine. Les deux villes communiquent et se complètent en deux ouvrages distincts dont les lectures simultanées ou différées sont autant de perturbations d'un même espace par le temps et ses affres.
Venez découvrir Citéville, charmante agglomération fictive aux milles activités. Grâce à son réseau de transport qui vous dépose directement en vacances ou encore son super-marché Buy More qui vous permet d'acheter des objets inqualifiables à des prix approximatifs, Citéville offre un ensemble d'infrastructures de premier choix. Pour les parents insatisfaits, le Pôle Enfant simplifiera votre quotidien en vous proposant des offres de moutards ...

VILLE ; URBANISME ; UTOPIE ; BANDE DESSINÉE ; ARCHITECTURE ; DESSINS ; POST-APOCALYPTIQUE ; DYSTOPIE ; HUMOUR NOIR ; FICTION ; ROMAN GRAPHIQUE ; SCIENCE FICTION ; LIVRES D'ARTISTES

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- 64
Cote : BD-003

Depuis Piero della Francesca et Brueghel l'Ancien, Sant'Elia et Le Corbusier jusqu'à Metropolis et Blade Runner, la bd, Schuiten et Peeters, les peintres, dessinateurs et autres architectes visionnaires n'ont cessé d'imaginer des cités utopiques et dystopiques qui dépassent les réalités sociétale, anthropologique et architecturale de la condition humaine (si ce n'est le manhattanisme qui, partiellement, les réalise).
Les artistes, régulièrement, s'emparent de ces territoires de l'imaginaire et livrent leur version du rêve, ou du cauchemar, d'une société réglée. Louis Loup Collet, plus jeune que Platon et les illustres prédécesseurs de la perfection idéale, propose, avec Le monde Lectol, sa version de l'utopie.

Le monde lectol, ce sont des dessins de grand format, déposés dans une caisse en bois, qui ouvrent une fenêtre sur le monde de demain, ou, plus précisément, sur la ville de Lausanne juste avant l'an 2550, à l'ère biobotique. Par biobotique, on entend l'aptitude de l'être humain à créer à son idée des organismes inexistants dans la nature. Les dessins de la caisse sont tout ce qui reste de la ville en 2550, après sa destruction. Ils offrent une représentation minutieuse de Lausanne et de la nature qui l'environne, des pages d'explication sur les organismes biobotiques en langue inconnue ainsi qu'un plan de la ville.

Avec Le monde Lectol, Louis Loup Collet crée un monde cohérent. Au regard s'offre un monde bizarre, peuplé d'êtres humains dotés d'un don divin qui leur permet de contrôler ce monde. Pourtant, ce monde, précisément parce qu'il n'est que fragments, livre les métonymies d'un monde parfait et harmonieux, paradoxal en ce qu'il est prospectif et nostalgique. Il y a quelque chose du Codex Seraphinianus de Serafini dans Le monde Lectol. Le langage qui y est pratiqué ainsi que la symbiose entre machines et organismes nous échappent. Demeurent l'incroyable beauté, des gigantesques tableaux à la plume, qui représentent des architectures puis, progressivement, des paysages, somptueux et éternels, remplis de vides pleins.
Depuis Piero della Francesca et Brueghel l'Ancien, Sant'Elia et Le Corbusier jusqu'à Metropolis et Blade Runner, la bd, Schuiten et Peeters, les peintres, dessinateurs et autres architectes visionnaires n'ont cessé d'imaginer des cités utopiques et dystopiques qui dépassent les réalités sociétale, anthropologique et architecturale de la condition humaine (si ce n'est le manhattanisme qui, partiellement, les réalise).
Les artistes, régulièrement, ...

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