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Centre de ressources documentaires
du CAUE du Gard

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Multimédia

H 1 La résidence de villégiature aux XIX et XX siècles (à consulter sur place au CAUE)

DVD-126 - (1h56)

Bernard Toulier

Cité de l'Architecture et du Patrimoine

2008

ARCHITECTURE ; HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE ; HÔTEL PARTICULIER ; PATRIMOINE ; PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Les cours publics - Session 2007-2008, histoire & actualité de l'architecture.

«Villégiature, de l'italien villegiare» : aller à la campagne, néologisme.
Séjour que les personnes aisées font à la campagne pendant la belle saison. Littré, 1872. La villa de villégiature, destinée à la migration estivale à la campagne, remonterait à la Renaissance italienne, en référence à la civilisation gréco-romaine. Des villas de grand luxe sont élevées au milieu des propriétés de rapport, dans des sites agréables par le climat, la végétation et la vue, pour se reposer des tracas de l'Urbs (Rome).
La vogue reprend notamment durant la seconde moitié du XVIII siècle, dans le suburbain des grandes villes : casinos et bastides, folies et maisons de plaisance, châteaux et maisons de campagne avec parcs et jardins. L'époque romantique prolonge la fin du XVIII siècle, avec un renouveau pour les séjours dans les villes d'eaux ou les villes d'hiver, sous les signes de l'anglomanie.
Sous le Second Empire, l'aristocratie et la grande bourgeoisie possède une double résidence. Ces maisons de campagne, sitiées particulièrement dans l'ouest, laissent une large place aux espaces de réception, accueillent de nombreux invités et sont servies par une nombreuse domesticité.
Des étrangers séjournent en «colonies» dans ces stations. le progrès des moyens de circulation et la stabilité monétaire renforcent la phénomène dans la seconde moitié du XIX siècle et au début du xx siècle, multipiant villes nouvelles et lotissements de villégiature pour résidences secondaires. Elles s'ouvrent principalement aux notables et aux rentiers venus se soigner ou se ressourcer près de la nature, des eaux ou de la montagne. La crise de 1929, l'avènement du tourisme de masse et les congés payés marquent une rupture dans ce mode de vie temporaire destiné aux oisifs. A partir des trente Glorieuses, l'allongement du temps de vacances et la démocratisation des loisirs diversifient le type de résidence temporaire en camp ou en village, en gîte ou sous la tente, en villa ou en immeuble, multipliant les lieux et les types de séjour. Avec l'évolution du rapport au «temps libre» et aux loisirs de plein air qui offrent aujourd'hui au plus grand nombre une vie de villégiature semi-permanente, ces résidences sont des marqueurs privilégiés de l'histoire économique et culturelle de notre société.

Type de multimédia : DVD

Niveau d'autorisation : 0

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