Phares du Languedoc-Roussillon, éclairer la mer / signaler la terre
Des feux allumés dans des fortifications ou sur les plages ont longtemps été l’unique secours des navigateurs.
En 1825, un vaste programme pour l’éclairage du littoral français est lancé, facilité par l’invention de la lentille de Fresnel. Aujourd’hui, le devenir des phares, que l’aide électronique à la navigation a rendu moins utiles, est devenu un objet d’inquiétude qui justifie l’intérêt public pour leur protection, car ils ont une place majeure dans l’imaginaire collectif.
Une campagne de protection nationale des phares a été lancée par le Ministère de la Culture et de la Communication.
En Languedoc-Roussillon, six phares ont été protégés au titre des monuments historiques, parmi lesquels trois en activité : l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard), le Mont Saint-Clair à Sète (Hérault) et le Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Les feux situés dans les anciens forts de Brescou à Agde et Fanal à Port-Vendres et l’exceptionnel feu métallique du môle de Port-Vendres sont aussi protégés, ainsi que deux phares éteints : le vieux phare du Grau-du-Roi et celui du Mont Saint-Loup à Agde (Hérault).
Le feu du môle Saint-Louis à Sète et le phare du Cap Leucate (Aude) bien que non protégés monuments historiques sont présentés ici en raison de leur intérêt
patrimonial.
Traditionnellement gérés par le Service des phares et balises de la direction interrégionale de la mer (dirm Méditerranée), ces édifices ne sont pas ouverts au public.
Thème principal de l'ouvrage : Patrimoine
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