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Centre de ressources documentaires
du CAUE du Gard

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Ouvrage

H 2 Paule Pascal, femme sculpteur dans les années 1960-1985. La rencontre de la matière et de l'espace

P-206

Patrimoine

DRAC Occitanie

DRAC Occitanie

2017

79 p

PATRIMOINE ; MONUMENT HISTORIQUE ; ARCHITECTURE ; ART ; PROTECTION DU PATRIMOINE ; PATRIMOINE ARCHITECTURAL ; OCCITANIE ; PATRIMOINE DU XX SIECLE ; SCULPTEUR ; SCULPTURE

Paule Pascal, née en 1932, entre à 15 ans à l’Ecole des beaux-arts de Nîmes puis à l’Ecole des beaux-arts de Paris, dans l’atelier du sculpteur Marcel Gimond de 1954 à 1958.
De retour à Nîmes, grâce au sculpteur et architecte Armand Pellier (1910-1989), elle travaille pour des oeuvres de grandes dimensions liées à l’architecture. Elle bénéficie de nombreuses commandes publiques et collabore avec les architectes les plus actifs du troisième quart du XXe siècle dans le Gard. Sur les chantiers d’Armand Pellier, elle réalise à Vauvert une frise et des piliers avec chevaux et taureaux de Camargue, des murs abstraits pour les agences du Crédit agricole, pour des villas des bas-reliefs, noyau d’escalier ou sculptures pour bassin. Pour Joseph Massota (1925-1989), elle sculpte un bas-relief en pierre du Pont du Gard sur le thème des moissons et des récoltes à la Maison de l’agriculture de Nîmes. Mais elle travaille également le béton moulé à l’église Saint-Dominique de Nîmes ou le métal avec un immense oiseau en tôle au lycée agricole de Rodilhan. Elle affectionne particulièrement le travail sur de grands murs qu’elle sculpte directement sur les chantiers, pour de nombreux immeubles nîmois et des résidences de la nouvelle station de Port Camargue. Elle réalise douze oeuvres au titre du 1% artistique dans des écoles, collèges, lycées du Gard, de l’Hérault, de l’ Aude et de Seine-Maritime, avec les architectes Chabanne, Chouleur, Agniel, Pagès, Catanèse, Pomier, faisant pour chaque lieu des propositions variées : rondes-bosses, petit théâtre de béton, lieu de rencontre animé, mur en tubulures… Paule Pascal envisage la sculpture non comme un art d’ornement, mais comme un art monumental intrinsèquement lié à l’architecture, elle reste durant toute sa carrière fidèle à l’emploi de la pierre du Pont du Gard, jaune et claire qu’elle traite dans un esprit abstrait et brutaliste. Plusieurs de ses oeuvres ont reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ».

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