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Cote : ESA-005
A l'heure de la "mondialisation" et de la mobilité généralisée, alors même que les sociétés modernes ont tendance à occulter le contenu anthropologique de l'espace, comment rendre compte de la complexité des espaces vécus ? De la dimension culturelle des territoires ? Car la banalité des espaces ordinaires recouvre une dimension cosmologique : nos espaces quotidiens, à différentes échelles (domicile, quartier, ville, territoire), sont empreints de règles, obéissent à des conventions, répondent à des valeurs, le plus souvent implicites. La démarche de l'auteure pour répondre à ces interrogations s'ancre ici dans une réflexion sur les formes et les usages de l'espace dans différentes sociétés. Car si toutes partagent des "universaux", Fonder, Habiter, Classer et Distribuer, Transformer et Reformuler, pour autant, ces opérations communes se déclinent de diverses manières que l'ouvrage examine, montrant comment s'instaurent, aujourd'hui comme hier, ces liens entre espaces et sociétés. Ainsi, l'auteure analyse notamment la rencontre et le renforcement des rapports en France, après Mai 1968, entre sciences sociales, architecture et urbanisme. Destiné aux étudiants, chercheurs, professionnels opérant dans et sur l'espace, mais aussi aux citadins "ordinaires", ce travail leur apportera les outils indispensables à une appréhension globale de la problématique anthropologique des espaces.
A l'heure de la "mondialisation" et de la mobilité généralisée, alors même que les sociétés modernes ont tendance à occulter le contenu anthropologique de l'espace, comment rendre compte de la complexité des espaces vécus ? De la dimension culturelle des territoires ? Car la banalité des espaces ordinaires recouvre une dimension cosmologique : nos espaces quotidiens, à différentes échelles (domicile, quartier, ville, territoire), sont empreints ...
ANTHROPOLOGIE DE L'ESPACE ; SOCIOLOGIE ; ETHNOLOGIE
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