Les balcons appartiennent à la ville et aux passants, autant qu'à leurs maisons et propriétaires. Ils sont utiles, et ils sont beaux. Avec eux et avec les autres ornements pratiques, loggias et terrasses, ils transforment les murailles en façades. Ils donnent un visage aux rues et aux quartiers. Au bois et à la pierre d'antan, ils ajoutaient un troisième matériau, le fer, caché aujourd'hui dans l'armature des bétons, mais conservé dans les rampes et les grilles de protection. Militant du quartier Richelieu et ancien instituteur, Jean Louis Paoli est passionné par les recherches urbaines, et par les métiers de la ville. Dans le cadre d'une étude plus générale, menée par le RIRESC, sur les paysgaes urbains, il signe ici un beau livre, et donc la documentation est impressionnante.