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Cote : ESA-084
Nos grand-mères vivaient entre le jardin où elles cultivaient les légumes utiles, et la cuisine où elles les préparaient. Avaient-elles souvent le temps de boire le café avec une voisine, ou de causer avec une passante en s'appuyant sur la porte : le temps de s'assoir ou de se redresser, trop longtemps debout à l'évier ou penchée sur la terre à tirer les mauvaises herbes autour des bonnes plantes. Martine Gros-aguilera a été enseignante, et elle a continué sa motivation pédagogique, en militant pour le maintien des écoles communales dans les bourgs cévenols, et pour garder la garrigue, notre jardin public. L'école est l'âme des villages, il faut que les villages vivent. Ce récit est présenté comme une série de poèmes en prose. D'image en image, nous découvrons la logique de la vie rurale en Auvergne et celle des quartiers verts à Nîmes, cité composite, tumulte de la féria ou calme des pierres sèches.
Nos grand-mères vivaient entre le jardin où elles cultivaient les légumes utiles, et la cuisine où elles les préparaient. Avaient-elles souvent le temps de boire le café avec une voisine, ou de causer avec une passante en s'appuyant sur la porte : le temps de s'assoir ou de se redresser, trop longtemps debout à l'évier ou penchée sur la terre à tirer les mauvaises herbes autour des bonnes plantes. Martine Gros-aguilera a été enseignante, et elle ...
ANTHROPOLOGIE ; SOCIOLOGIE ; TEMOIGNAGE ; REFLEXION
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