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Documents  Service régional de l'archéologie d'Occitanie | enregistrements trouvés : 3

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- 103
Cote : P-246

La voie Domitienne est créée dès la conquête de la future Narbonnaise. Cette route stratégique qui relie l'Italie à l'Espagne sous domination romaine depuis la fin des guerres puniques est aménagée en effet en 118 avant J.-C. par le consul Cneus Domitius Ahenobarbus.
La reconnaissance de son tracé a intéressé les érudits depuis le XVIIe siècle et grâce à l'archéologie moderne, on connaît mieux les vestiges de l'axe viaire, son mode de construction, son impact sur les paysages parcourus ainsi que l'attractivité économique de cette via publica.
Plus de vingt ans après la parution du dernier ouvrage de synthèse, la documentation tirée des fouilles archéologiques récentes permet de mieux comprendre comment les concepteurs de la voie ont adapté leur ouvrage à la grande diversité de la plaine languedocienne, dotée d’un réseau complexe de cours d'eau à franchir, à la traversée des centres urbains, comme à la difficulté du passage des Pyrénées.
Les relais routiers constituent un équipement indispensable pour la mise en service de la voie. Leur étude apporte de nombreuses informations sur les voyageurs et les conditions de déplacement à l’époque antique. Le mobilier découvert nous éclaire sur les services offerts lors de l’étape, sur la restauration dans ces auberges de bord de route ou sur les activités commerciales et administratives pratiquées.

UNE VOIE ROMAINE EN LANGUEDOC
Aux origines de la voie Domitienne (12)
- Voies et chemins des Gaulois du Midi
- De la voie Héracléenne à la voie Domitienne

La route-monument : itinéraires et tracé privilégié (18)
- En suivant les itinéraires antiques
- Une grande route tracée dans la plaine languedocienne
- Viam refecere, viam restituere : évolution et réfection de la voie

L'anatomie de la voie : tracé et modelé (28)
- De la voie unique au faiseau de routes
- Tracé et profils en long de la voie
- Modelé et profils en travers de la voie

SUR LA ROUTE
Les établissements routiers (58)
- Le relais tardo-républicain de Marinesque à Loupian
- Ambrussum, une agglomération routière
- L'auberge de Roux/Moulinas, un lieu d'étape du Haut Empire

Voyage et voyageurs (72)
- Se restaurer sur la voie Domitienne
- Le monnayage, économie et circulation des hommes
- Objets perdus, objets trouvés sur la voie Domitienne

LE DEVENIR DE LA VOIE APRES LA PERIODE ANTIQUE
Déclassement et résilience d'un tracé (84)
La voie, protection et valorisation (88)
La voie Domitienne est créée dès la conquête de la future Narbonnaise. Cette route stratégique qui relie l'Italie à l'Espagne sous domination romaine depuis la fin des guerres puniques est aménagée en effet en 118 avant J.-C. par le consul Cneus Domitius Ahenobarbus.
La reconnaissance de son tracé a intéressé les érudits depuis le XVIIe siècle et grâce à l'archéologie moderne, on connaît mieux les vestiges de l'axe viaire, son mode de c...

PATRIMOINE ; MONUMENT HISTORIQUE ; VOIE DOMITIENNE ; PROTECTION DU PATRIMOINE ; PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE ; OCCITANIE ; DRAC ; MONTPELLIER

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- 79
Cote : P-247

En cette année 2021, il y a exactement 900 ans que la présence juive est attestée à Montpellier grâce au testament dicté en 1121 par Guilhem V. De l’existence de cette communauté quelques traces subsistent, notamment un exceptionnel édifice, le bain rituel juif ou mikveh identifié dès 1737 par le chanoine Pierre d’Aigrefeuille.
Depuis 1984, le service régional de l’archéologie est sollicité pour comprendre et préciser l’histoire et la fonction des vestiges présents dans la rue de la Barralerie afin d’assurer leur bonne conservation. Après des années d'enquête, ce Duo livre une synthèse des observations effectuées. L’ouvrage résulte d'un croisement des sources d’information. Il doit beaucoup à l’étude des travaux des historiens et des érudits, à la relecture des archives montpelliéraines et aragonaises, à l'analyse du bâti et, enfin, aux observations archéologiques.
Au-delà de l'étude du monument, l'enquête s'est poursuivie sur l'ensemble de la ville, livrant une image jusque-là inédite du cadre de vie des Juifs montpelliérains entre le XIIe siècle et 1394. Elle permet de redessiner les contours de leurs deux quartiers d’habitat et de proposer une localisation des édifices cultuels dans une trame viaire complexe. Hors du centre urbain, les cimetières juifs établis dans les faubourgs, et plus largement en périphérie de la ville, ont aussi été repérés.
À travers l'histoire des établissements juifs montpelliérains, c’est celle de la ville médiévale qui ressurgit. La vie de cette communauté avec ses édifices, ses quartiers et ses cimetières, laisse apparaître les enjeux du pouvoir exercé par les seigneurs, les Guilhem puis les rois d’Aragon et de Majorque, d'une part, et par l'évêque de Maguelone et, enfin, le roi de France, d'autre part. Ce travail peut aider les Montpelliérains d’aujourd’hui, à connaître, comprendre et mieux préserver le patrimoine de leur ville.
En cette année 2021, il y a exactement 900 ans que la présence juive est attestée à Montpellier grâce au testament dicté en 1121 par Guilhem V. De l’existence de cette communauté quelques traces subsistent, notamment un exceptionnel édifice, le bain rituel juif ou mikveh identifié dès 1737 par le chanoine Pierre d’Aigrefeuille.
Depuis 1984, le service régional de l’archéologie est sollicité pour comprendre et préciser l’histoire et la fonction ...

PATRIMOINE ; MONUMENT HISTORIQUE ; PROTECTION DU PATRIMOINE ; OCCITANIE ; DRAC ; MONTPELLIER ; MOYEN-ÂGE

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- 103
Cote : P-248

L'activité des Garros, dynastie d'architectes bordelais, s'étend sur plus d'un siècle et constitue un exemple fondamental pour l'étude de l'architecture. Elle témoigne des diverses influences que peuvent subir des hommes de l'art liés par une double appartenance familiale et professionnelle. L'apport de cette dynastie encore trop peu connue au niveau national a considérablement enrichi le patrimoine régional.
La production des Garros débute au milieu du 19e siècle avec la fondation de l’agence par Michel Louis Garros en 1861 et leurs activités s’achèvent dans le dernier quart du 20e siècle. La pratique professionnelle des différents membres de cette dynastie porte témoignage d’une période architecturale féconde, aussi bien pour les projets de construction et les innovations techniques adoptées, que pour la magnificence et le luxe des réalisations. Pur produit de son époque, Michel Louis Garros est un architecte éclectique, puisant ses sources d’inspiration dans les formes du passé. Si le néo-Renaissance est très fréquent dans son œuvre, il s’intéresse à l’art médiéval dont il réutilise les caractéristiques stylistiques dans ce que les anglo-saxons appellent le Gothic Revival.
Les considérables budgets consacrés par leurs commanditaires, joints au génie entrepreneurial de ces architectes, sont examinés ici, à travers notamment le prisme des châteaux viticoles, et plus particulièrement ceux réalisés en Biterrois et Narbonnais. Entre 1880 et 1930, dans la grande plaine biterroise et narbonnaise, la dynastie Garros, forte de plusieurs générations d’architectes, ne construit pas moins de onze châteaux et en restaure vingt-neuf. Elle édifie également ou réaménage trente-trois hôtels particuliers, presque tous situés à Béziers. Les châteaux de Libouriac (1885), Saint-Geniès-de-Ménestrol (1884-1896, 1923-1925), Le Terral (1895-1910) et Valmirande (1893-1907) reflètent la créativité de ces architectes et permettent d’apprécier leur originalité.
L'activité des Garros, dynastie d'architectes bordelais, s'étend sur plus d'un siècle et constitue un exemple fondamental pour l'étude de l'architecture. Elle témoigne des diverses influences que peuvent subir des hommes de l'art liés par une double appartenance familiale et professionnelle. L'apport de cette dynastie encore trop peu connue au niveau national a considérablement enrichi le patrimoine régional.
La production des Garros débute au ...

PATRIMOINE ; MONUMENT HISTORIQUE ; PROTECTION DU PATRIMOINE ; OCCITANIE ; DRAC

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