Depuis plusieurs années, les occupations plus ou moins sauvages, par des artistes, de lieux industriels désaffectés se sont multipliées en France. Après un parcours souvent émaillé de luttes, l'action culturelle des friches artistiques a fini par mobiliser l'attention du ministère de la Culture qui a pris, en juin 2001, les premières mesures d'accompagnement et de soutien a ces expériences. Ce livre propose une enquête illustrée du phénomène dans sept lieux situés dans différentes villes de France (Bourges, Dijon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulouse, Saint-Ouen) et tente de répondre à quelques questions : qui sont ces artistes ? quelles activités créent-ils dans ces lieux ? quels sont leurs rapports avec le public, les municipalités ? quel avenir envisagent-ils ?

L’ouvrage rassemble l’ensemble de la donation Mérignargues, avant sa dispersion et permet une approche plus globale de cette œuvre sculptée. Les descendants de Léopold et Marcel Mérignargues ont accepté de voir réparties leurs œuvres entre les musées de Roubaix, Poitiers, Mont-de-Marsan, Alès et Nîmes. Va ainsi disparaître un témoignage unique de l’atelier d’une dynastie de sculpteurs et tailleurs de pierres depuis le XIXe siècle. Cette donation est un ensemble probe, équilibré, qui donnera à voir aux visiteurs des musées concernés une tradition  française, représentative d’un courant figuratif souvent absent des collections publiques.

Visuel, pratique, technique (mais pas trop !), complet et accessible, ce livre fait le tour d'horizon de tout ce qui constitue l'acte photographique. Il nous guide depuis l'instant où nous posons un regard différent sur ce qui nous entoure jusqu'au moment où nous fermons notre logiciel de retouche et considérons notre image aboutie.
Bon sens et constatations simples servent un contenu approfondi. Diagrammes de composition, comparatifs photo et pas à pas aident à visualiser les points essentiels qui permettent d'exercer son oeil et de relever le challenge d'une pratique photographique quotidienne et diversifiée.

Hector Guimard, né à Lyon en 1867, fut le représentant majeur de l'architecture Art Nouveau à Paris. Le Castel Béranger, un immeuble populaire construit à Auteuil entre 1895 et 1898, le rendit célèbre du jour au lendemain, pour l'originalité de son style et sa conception globale de l'architecture et de la décoration, tant extérieure qu'intérieure. Mais ce succès fut fragile, et toujours contesté ; les prises de position de l'architecte et ses formules " architecte d'art " ou " Style Guimard " contribuèrent à l'isoler. Les édicules du métropolitai
parisien restent son œuvre la plus populaire, et constituent même l'image incontournable du Paris autour de 1900. En tant que créateur de meubles, il a su faire évoluer son art vers un Art Nouveau plus classique, trè
proche de l'ébénisterie du XVIIIe siècle, tant par la pureté des formes que par la perfection des matériaux. Georges Vigne nous fait découvrir l'ensemble de l'œuvre d'Hector Guimard et à travers sa biographie nous évoque l'ère de l'Art Nouveau. Felipe Ferré nous livre sa précieuse et magnifique collection des photographies qu'il a consacrées aux œuvres d'Hector Guimard depuis plus de 30 ans. Ce livre est le résultat de leur rencontre;

Centre culturel de rencontre (CCR) et Centre national des écritures du spectacle (CNES), La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon a reçu depuis 1973 plusieurs milliers d’artistes en résidence de travail ou de création.
Dramaturges, musiciens, chorégraphes, plasticiens, photographes, traducteurs, comédiens,
romanciers et plus récemment artistes de la galaxie numérique, confrontent leur travaux, recherchent, partagent leur aventure dans l’intimité de ce lieu.
C’est cette traversée exceptionnelle dans l’histoire des politiques culturelles européennes que raconte cet ouvrage auquel ont contribué chercheurs, artistes résidents, intellectuels ou encore personnalités des arts et de la culture.?

Présentation d'art public 83 (17-30 oct. 1983), ensemble de manifestations expérimentales constituées d'un colloque et d'une exposition sur les formes récentes de l'art public en France. L'art public enfin dans la rue : un art public, pour le public, avec la virtuosité et les performances d'artistes contemporains, qui sortent de l'atelier pour faire voir des images jouant avec l'apparence du paysage urbain. Décor mural? Piège visuel? Ou dernier état de la tradition de l'art pour énoncer les messages d'une culture de masse?

En 1993, lorsque le livre de Gilles A. Tiberghien est paru, il n’existait pratiquement rien en français sur cet ensemble d’œuvres rattachées à ce que l'on appelle le Land art. Même aux États-Unis, l’intérêt pour ce type d’art restait marginal. Aujourd’hui nombre des artistes de cet ouvrage sont désormais reconnus parmi les plus grands créateurs du XXe siècle. Le livre, à l’époque, à travers une approche d’historien et de philosophe de l’art, défrichait tout un pan de l’histoire de l’art, et c’est sans doute pourquoi sa version originale, devenue introuvable, reste un ouvrage de référence et de bibliophilie. L’idée d’une réédition mise à jour et augmentée était fondée à plusieurs titres : demande de la part d’un public toujours plus nombreux, fait qu’un certain nombre des travaux engagés avant 1993 sont en cours d’achèvement, que d’autres œuvres ont évolué ou sont en voie de disparition. Ensuite, le terme Land art, dans la tentative de définition qu’en donne l’auteur, ne peut convenir pour d’autres formes d’interventions dans la nature qui lui ont succédé et avec lesquelles ont tend à le confondre. Tout art dans la nature n’est pas du Land art. Enfin, le regard que nous portons sur ces pratiques a changé. L’intérêt pour la nature, le paysage et l’écologie est désormais considérable et, hormis les artistes ou les amateurs d’art, nombreux sont ceux qui s’intéressent au Land art, les architectes et les paysagistes en particulier.

- Retour vers le futur (11)
- La traversée du minimalisme (47)
- Sculptures inorganiques (77)
- La terre et le site (101)
- Le temps à l'œuvre (137)
- cartes et inscriptions (169)
- Paysages, de près, de loin (203)
- Les limites de la représentation (229)
- Hors champ (259)
- Cartes (303)

Documents (311)
- Discussions avec Michael Heizer, Dennis Oppenheim et Robert Smithson (312)
- Sur les traces de Nazca (318)
- Frederick Law Olmsted et le paysage dialectique (325)
- La tête de l'Hydre (333)
- Hôtel Palenque, conférence de Robert Smithson (335)

De Banksy à Zacharevic, à la découverte des artistes et des œuvres les plus représentatives de l'art urbain du monde entier.

Très décrié à ses débuts par ceux qui n’y voyaient que des gribouillages voire même des dégradations, le Street Art envahit aujourd’hui l’espace public avec de plus en plus d’audace, d’imagination et de poésie.
Des pochoirs de Miss Tic aux amusants collages sur les panneaux de signalisation de Clet Abraham, des premiers graffitis de Jérôme Mesnager aux petites mosaïques de Space Invader, des tags anonymes exécutés ça et là aux installations hyper médiatisées de Bansky, cet ouvrage nous offre un magnifique panorama de l’art urbain.
De même que les cubistes ou les impressionnistes se côtoyaient et se nourrissaient du travail des uns et des autres, aujourd’hui les artistes urbains échangent, se mélangent, s’interpellent et exposent tous dans la même galerie : la rue !

"La ligne droite est étrangère à la nature de l'homme, de la vie, de toute la création".
Friedensreich Hundertwasser a appliqué cette philosophie non seulement à la construction des immeubles viennois pour lesquels il est célèbre, mais à tous les modes d'expression et formes artistiques qu'il a expérimentés au long de sa carrière non-conformiste. Qu'il s'agisse de peinture, de sculpture, de performance ou de plans pour un jardin d'enfants, les oeuvres d'Hundertwasser sont multicolores, organiques et traversées par le sens de la magie et du merveilleux.
Derrière ces joyeuses explosions d'or et d'argent, des principes opèrent néanmoins. L'art d'Hundertwasser a en effet toujours eu une résonance politique. L'artiste a toujours lutté contre le rationalisme ou le déterminisme, promu la conscience écologique et conservé une foi passionnée dans l'anarchie de l'imagination.

- Le pouvoir de l'art I (6)
- Première peau : l'épiderme (14)
- Deuxième peau : le vêtement (36)
- Troisième peau : la maison de l'homme (42)
- Quatrième peau : l'environnement social et l'identité (62)
- Cinquième peau : l'environnement global, écologie et humanité (78)
- Le pouvoir de l'art II (94)

Le projet est d’envergure, à tel point qu’il a été distingué par le Prix Champagne Henriot du catalogue d’artiste 2011.
Hommage à la passion d’enfance du Gentil Garçon pour les encyclopédies, cet objet éditorial en reprend le principe : des mots-clés, des articles et des illustrations attachés à ces mots-clés, un classement alphabétique. Plus de 40 articles signés par différents contributeurs, dans une perspective critique transversale et thématique de l’œuvre. En notices complémentaires, des cartes géographiques indiquant les lieux où l’artiste a exposé ou travaillé, des cartes astronomiques répertoriant les constellations d’artistes qui l’ont influencé, ou bien encore une frise chronologique qui mettra en relation la vie de l’artiste avec les contextes culturels ou les événements historiques parfois mineurs, qui ont influencé son travail.

Avec des textes de : Kathy Alliou, Julien Amouroux, Davide Balula, Isabelle Bertolotti, Anne Couzon Cesca, Jérôme Diacre, Jérôme Dupeyrat, Hélène Kelmachter, Emmanuel Latreille, Patrick Nardin, Didier Ottinger, Eva Prouteau, Carole Rigaut, Jackie-Ruth Meyer, Claude-Hubert Tatot, Yves Tenret.

Quarante articles thématiques et plus de quatre-vingt notices d’œuvres, intégralement traduits.