Ce livre, unique en son genre puisqu’il raconte le Gard par les peintres, pour le plus grand bonheur des Gardois. On y retrouve :
Henri Pertus avec une fresque datant de 1936 Le Vigan. La confection de la soie, Nîmes, salle des séances de la Chambre de commerce et d’industrie. Jean-Marie Granier, Cévennes, 1974-1975, gravure, Nîmes, musée des beaux-arts. Paul Christol Alès-Tamaris, les forges et la fonderie deux fresques de 1936, Nîmes, salle des fêtes du lycée Dhuoda. Jean-Baptiste Corot dans une série Villeneuve-lès-Avignon, Terrasse du jardin de l’Hospice, 1836, et La tour Philippe le Bel, 1843, Paris, musée du louvre. Claude Firmin, les sablières du Rhône à Villeneuve-lès-Avignon, 1905, Avignon, musée Calvet. Victor Crumière, La Lessive, Les Angles, 1933, collection particulière. André Derain, La Route, Les Angles, 1932, Paris, musée de l’Orangerie. Albert André, Les Laveuses au bord de la Tave, 1912, Les baigneuses sous un pont, 1908, et La terrasse à Laudun, 1948, Pont-Saint-Esprit, musée d’art sacré du Gard. Auguste Renoir, Vue de Laudun depuis la terrasse d’Albert André, 1904, Pont-Saint-Esprit, musée d’art sacré du Gard. Joseph Vernet, Les abords d’une foire, 1775, Montpellier, musée Fabre. Nicolas de Staël, La route d’Uzès, 1954, collection particulière. Et bien d’autres encore…
Ce livre est une véritable richesse sur les peintres et leurs liens affectifs avec le Gard.
Des Cévennes à la mer, du Rhône au Vidourle, laissez-vous guider par les peintres… Le Gard a toujours attiré les peintres, séduits par l’ancienneté de ses monuments, la grâce de ses paysages et la magie de sa lumière. Aigues-Mortes et le Pont du Gard, Nîmes et ses antiquités, les châteaux d’Uzès, de Villeneuve ou de Sommières, les rives de la Cèze et du Gardon… Cet ouvrage vous fait découvrir les paysages que vous aimez avec les yeux de ses plus illustres visiteurs (Hubert Robert, Corot, Renoir, Derain, Nicolas de Staël…). Il nous fait aussi découvrir de merveilleux artistes régionaux, formés aux beaux-arts de Nîmes et d’Avignon puis dans les ateliers parisiens et qui ont choisi de rester au pays pour en chanter l’histoire et la beauté.

Paul Durand-Ruel (1831-1922) est le seul dont on puisse dire qu'il a véritablement inventé le métier moderne de marchand de tableaux. Le reconnaître n'entame en rien le mystère de ce grand bourgeois ultraconservateur, monarchiste, catholique et antidreyfusard qui prit tous les risques pour défendre ces révolutionnaires que furent les premiers impressionnistes, Degas, Manet, Renoir, Corot, Sisley et les autres. Il mit en péril son nom, sa fortune, la stabilité de sa famille pour soutenir un communard comme Courbet, un anarchiste juif comme Pissarro, un républicain comme Monet. Un comportement paradoxal qui tint à son âme de missionnaire. Sa foi artistique, qui puisait son énergie dans sa foi religieuse, lui a permis de tout sacrifier pour soutenir " ses " peintres en leur offrant des conditions de création alors inconnues. Plutôt que de flatter le goût du public, il a choisi d'imposer le sien. Sa biographie est un récit souvent épique de ces années de lutte dans les coulisses du marché de l'art, des salons des plus prestigieux collectionneurs aux couloirs des salles de ventes en passant par les grands musées et les plus fameuses galeries d'Europe et d'Amérique.

Montpellier a conservé la mémoire de peintres célèbres, Sébastien Bourdon, Antoine et Jean Ranc, Jean Raoux, Hyacinthe Rigaud, Jean de Troy, qui animèrent la scène artistique languedocienne dans la seconde moitié du XVII siècle.
Parmi eux le montpelliérain Antoine Ranc 1634-1716 a laissé une œuvre importante disséminée essentiellement dans les églises de l'Hérault. Sa carrière se mesure à l'aune des œuvres conservées, patiemment mises au jour, redécouvertes, bien que cachées au regard par leur mauvais état de conservation. Le travail conjoint des historiens de l'art et des Monuments historiques a permis de retrouver, d'identifier, de classer et de restaurer nombre d'entre elles. Cet ouvrage présente l'état actuel de la connaissance sur cet artiste et met en lumière l'œuvre d'un peintre majeur en Languedoc au temps de Louis XIV.

"La ligne droite est étrangère à la nature de l'homme, de la vie, de toute la création".
Friedensreich Hundertwasser a appliqué cette philosophie non seulement à la construction des immeubles viennois pour lesquels il est célèbre, mais à tous les modes d'expression et formes artistiques qu'il a expérimentés au long de sa carrière non-conformiste. Qu'il s'agisse de peinture, de sculpture, de performance ou de plans pour un jardin d'enfants, les oeuvres d'Hundertwasser sont multicolores, organiques et traversées par le sens de la magie et du merveilleux.
Derrière ces joyeuses explosions d'or et d'argent, des principes opèrent néanmoins. L'art d'Hundertwasser a en effet toujours eu une résonance politique. L'artiste a toujours lutté contre le rationalisme ou le déterminisme, promu la conscience écologique et conservé une foi passionnée dans l'anarchie de l'imagination.

- Le pouvoir de l'art I (6)
- Première peau : l'épiderme (14)
- Deuxième peau : le vêtement (36)
- Troisième peau : la maison de l'homme (42)
- Quatrième peau : l'environnement social et l'identité (62)
- Cinquième peau : l'environnement global, écologie et humanité (78)
- Le pouvoir de l'art II (94)