Le concours national d'architecture "Les Lauriers de la Construction Bois" se tient chaque année à Grenoble en parallèle du Salon Européen du Bois et de l'Habitat Durable. Il a pour objectif de mettre en valeur les performances du bois dans l'architecture contemporaine et les réponses qu'il apporte face aux nouveaux enjeux en terme d'habitat durable et de respect de l'environnement. Cet ouvrage reprend l'ensemble des réalisations et projets présentés lors de l'édition 2009 et permet d'avoir un regard sur la richesse de la création architecturale d'aujourd'hui. De l'architecture contemporaine à la rénovation, la construction bois est valorisée sous toutes ses formes (maison individuelle, maison écologique, basse consommation ou passive, extension, réhabilitation, habitat groupé, bâtiment collectif, etc.).

- Montpellier,La maison de Yves et Odile, Samuel Tamisier (74)
- Hérault, Grabels, maison sur le golf, Stéphanie Carre (182)
- Montpellier, la colline habitée, Jean François Daures (198)
- Hérault, Pérols, habitation dans les chênes, Jean Christophe Marchal (206)
- Béziers, maison bioclimatique, Corinne Toutin (214)
- Gard, Quissac, extension d'une maison de village à Corconne, Ludovic Philippon (274)

Ceux que j'ai déjà construits, c'est une histoire. L'histoire d'une architecture qui se bâtit, édifice après édifice. L'histoire d'une architecte, Manuelle Gautrand, qui en vingt ans a acquis une renommé internationale. L'histoire d'une signature, reconnaissable à certains détails : un goût pour les couleurs flamboyantes, des façades plissées tels des origamis monumentaux, des jeux de pleins et de creux qui dessinent des mouvements. L'histoire aussi d'une certaine manière de faire de l'architecture, mêlant sensibilité et force à la fois, désobéissance, prise de risque par rapport à un programme ou un site et "inaccoutumance". Capable de s'intégrer dans la ville, avec la Gaîté Lyrique où la modernité emplit l'intérieur, mais laisse la façade à son histoire, Manuelle Gautrand choisit parfois de laisser une empreinte forte dans la ville - le showroom Citroën sur les Champs-Elysées ou la Cité des Affaires de Saint-Etienne en sont des exemples majeurs. A travers vingt bâtiments, tout l'univers de l'architecte se dévoile.

Cet ouvrage collectif contribue à enrichir la réflexion sur les modes d'habiter et l'expérience du vieillissement, il se veut aussi un outil pour l'action tant des politiques que des acteurs sociaux et professionnels. Il regroupe les contributions d'auteurs de diverses disciplines : de spécialistes de l'habitat et des mobilités résidentielles mais aussi de sociologues du vieillissement. Il analyse les rapports entre vieillir et habiter dans leur dimension biographique et dynamique, en mobilisant l'approche par les parcours de vie. Ces thématiques rejoignent sans doute une préoccupation plus " politique " dans un contexte général de vieillissement démographique où, les baby-boomers arrivant à l'âge de la retraite, les dispositifs de soutien au grand âge alimentent de nombreux débats.

HISTORIQUE
- le lotissement, ses origines (12)

L'EXEMPLE DE LA VILLE DE MARGUERITTES
- Présentation de la commune (19)
- Analyse démographique (22)
- Remplacement des populations (34)
- Les conditions d'une mutation (39)

LOGEMENT ET COMPORTEMENTS SOCIAUX
- Espace privé, espace public (59)
- Spécificité des espaces (61)
- Nouveaux investissements (63)

ENQUETE
- La commune (68)
- Le quartier (70)
- Vie sociale (71)
- Appréciations (73)
- conclusion (74)

LE CENTRE SOCIAL
- Conditions de sa création (77)
- Définition d'un centre social (78)
- L'histoire marguerittoise (80)
- Objet statutaire (81)
- Projets sociaux successifs (82)
- Conclusion / réflexions (84)

PARTICIPATION DES HABITANTS
- Repérage du domicile (87)
- Commenataires (93)

Conclusion générale (95)

Les architectes peuvent-ils vivre de la maison individuelle ?
Le marché potentiel de la maison individuelle n’est pas monolithe, les architectes n’en détiennent qu’une faible partie.
Démarche collective ou engagement résultant d’une réflexion individuelle, en partant de la réalité de leur pratique actuelle, quelle part de marché les architectes sont-ils le plus à même de (re)conquérir ? Quelle réorganisation de leur mode de travail devront-ils opérer ? Quelles collaborations sont-ils prêts à engager ? Quelles formations leur seront nécessaires pour mieux aborder leurs clients ?

L'actualité montre régulièrement que les tremblements de terre entraînent des pertes en vies humaines, la destruction du patrimoine immobilier et des moyens de production, affectant notablement l'activité économique de la région touchée.
Ces effets sont dus principalement à l'effondrement des constructions. Il est donc essentiel de prévenir les dommages sismiques graves en construisant des ouvrages capables de résister aux séismes.
La protection parasismique des bâtiments n'est pas uniquement une affaire de calcul ou d'études d'ingénierie. Les choix opérés par l'architecte en amont de l'application des règles parasismiques influent d'une manière déterminante sur le comportement de l'ouvrage lors d'un tremblement de terre. En outre, les dispositions parasismiques n'entraînent qu'un surcoût modique pour les constructions courantes lorsqu'elles sont envisagées dès la conception.
C'est pourquoi un groupe de travail a été constitué par l'AFPS. Composé de huit personnes, ingénieurs et architectes, animé par Milan Zacek (professeur à l'École d'architecture de Marseille-Luminy), le groupe a rédigé ce guide pratique donnant les principes d'une bonne conception architecturale parasismique à l'aide de différents exemples tirés des leçons des séismes passés. Ces dispositions ne sont ni exhaustives, ni impératives ; d'autres solutions respectant les mêmes principes fondamentaux du génie parasismique peuvent aussi être adoptées.

La question de la fabrique de la « ville » en tant que démarche concrète allant de la conception (visions et desseins de maîtres d'ouvrages et dessins de concepteurs) à la réalisation des projets (faire la ville et le territoire) reste d'actualité et se renouvelle constamment.
Non seulement, les démarches s’enrichissent de projet en projet, mais aussi elles diffèrent en fonction des pays, des villes, des enjeux et des acteurs impliqués, des perceptions et du « style » des concepteurs. Mais les démarches se différencient surtout en fonction des échelles, des temporalités propres à chaque acteur et des thématiques dominantes, particulières à chaque cas.

Suite à un appel d’offres, le PUCA, dans le cadre de son département« Villes et Architecture» a retenu neuf équipes interdisciplinaires de chercheurs qui, sous des approches thématiques et de lieux différents, ont exploré les thèmes proposés comme la négociation pour le renouvellement des relations territoires – réseaux à l’échelle métropolitaine, l’articulation des échelles territoriales de l’urbanisme, les effets et la réception de projets urbains en territoires portuaires, les lieux – gares dans la ville d’aujourd’hui, le partenariat de projets urbains en quartiers anciens, les significations temporelles du projet urbain, le rôle de ses images spatiales ou la qualification du développement durable à travers le projet urbain. Outre la possibilité d'apprécier la multitude des démarches, en fonction de leur topologie, de leur géographie, des cultures urbaines et autres stratégies d’acteurs, etc., ces recherches ont permis également de constater les différences et similitudes de projets urbains à l’échelle européenne, et au-delà. Ainsi des démarches de projets français ont été comparées à celles de villes italiennes, hollandaises, danoises, canadiennes et nord-américaines.

Les acteurs des villes contemporaines, publics et privés, et en particulier les maires sont confrontés à des transformations considérables de la vie urbaine qui induisent des dynamiques locales que l’on connaît mal, qui sont actuellement difficilement prévisibles et malaisément maîtrisables.

De fait, les pratiques d’habitat comme les demandes et les besoins en logements et en équipements sont de plus en plus marqués par les changements qui interviennent tant dans les relations familiales, les rapports au travail, les activités de loisirs, les relations sociales, les aspirations individuelles que dans les modifications d’échelle du fonctionnement urbain, dans les transports et les télécommunications et dans les nouvelles formes d’occupation de l’espace. C’est pourquoi, les questions du logement doivent plus que jamais être resituées et traitées dans leur contexte sociétal et spatial.

L’objectif de ce programme de recherche lancée par le Plan Urbanisme Construction Architecture en 1999 est de produire des connaissances permettant d’améliorer la compréhension des processus qui modifient les modes de vie et d’habitat, et participent aux dynamiques de transformation des territoires, de leur peuplement, de leur fonctionnement et plus généralement des diverses caractéristiques qui leur confèrent valeur et singularité.
En outre il propose de s’interroger à trois échelles : le bassin d’habitat (agglomération, aire urbaine, pays), le voisinage (la commune, le quartier), l’immeuble.

Elle s’articule autour de quatre thèmes :
la transformation des relations entre la sphère domestique et la sphère professionnelle liées aux transformations des rapports au travail,
la transformation du rapport au logement liée aux évolutions des relations et des structures familiales,
la diversification des trajectoires résidentielles et des ancrages territoriaux liés aux transformations du cycle de vie,
l'évolution du rapport au logement et au quartier en liaison avec la transformation des rapports de proximité.
Ce programme comporte 19 recherches.

"Le Puca a lancé un programme international de recherche « Vieillissement de la population et habitat » en 2006-2007 pour développer un socle de connaissances sur ce sujet peu étudié. Cette deuxième rencontre-débat « Nouvelles pratiques professionnelles ? Nouvelles formes d’action publique ? » a eu lieu le 4 février 2010 à Paris. (Les actes de la première rencontre du 14 septembre 2009 sur les comportements résidentiels des retraités sont disponibles sur le site du PUCA). Elle a pour objet d’inciter au débat et de porter à la connaissance les résultats des huit recherches sur l’habitat des retraités modestes, l’adaptation du logement pour le maintien à domicile des aînés à faibles ressources ainsi que les nouvellesformes d’action publique à l’oeuvre en direction des habitants âgés. Sont réunies dans ces actes les communications des chercheurs, ainsi que les interventions de la table ronde « Pour une convergence des politiques locales du vieillissement et de l’habitat ».